A month in culture – January 2016

Sont présentés dans cette liste tous les produits culturels avalés lors du mois passé. Pour le séries, je les signale uniquement si j’ai terminé la saison en cours. Les notes sont subjectives, sur 5 pour les livres parce que c’est la notation que j’utilise dans mes billets, sur 10 pour le musique et les films parce que c’est la notation utilisée sur le Classement des Blogueurs. On remarquera que j’ai un retard certain pour mes chroniques de livres mais que j’écoute à nouveau beaucoup de musique en dehors du travail.

Romans:

  • Risa Wattaya, Trembler te va si bien (4/5)
  • John Burdett, The Bangkok asset (3,5/5)

Livres documentaires:

  • Paul Clarke, The cocktail chronicles (4/5)
  • François Monti, Prohibitions (3,5/5)
  • Laurent de Sutter, Striptease (3,5/5)

Séries:

  • Jessica Jones – saison 1 (7/10)
  • Fargo – saison 2 (8/10)

Films:

  • Love & Mercy (7/10)
  • The diary of a teenage girl (8/10)

Documentaires:

  • Pulp: A film about life, death and supermarkets (8/10)
  • Amy (7,5/10)
  • Anthony Bourdain Parts Unknown – saison 3 (6/10)

Musique (uniquement les disques qui m’ont marquée / que j’ai écoutés en entier):

  • U.S. Girls, Half free: pas mal mais après deux écoutes, je n’ai pas eu envie de le garder (6/10)
  • Daniel Pemberton, Steve Jobs (score): magnifiques parties électroniques  (7,5/10)
  • David Bowie, Black star: un très bon album mais auquel je n’accroche pas, n’ayant jamais été une grande fan (7/10)
  • Beach House, Thank your lucky stars: de la dream pop entre Julee Cruise et Lush (8/10)
  • Le Volume Courbe, I wish Dee Dee Ramone was here with me: un peu d’électro, une chanteuse, pas mal (6,5/10)
  • Amadou Balaké, In conclusion: le dernier disque du grand chanteur burkinabé (7/10)
  • Kyaw Myo Naing, Myanmar xylophone tunes: le fond sonore idéal pour me vider la tête mais rien de particulier dans le disque (7/10)
  • Excavated Shellac: Strings: des 78 tours du monde entier, sur le thème des instruments à cordes (7,5/10)
  • Primitive Paradise – Early Exotica 1920 – 1947: pas mal mais pourrait faire mieux – sans doute que je connais trop bien le sujet (7/10)
  • Fat White Family, Songs for our mothers: une fille qui chante sur un fond de guitares, rock parfois un peu gothique (7/10)
  • Daughter, Not to disappear: une fille qui chante sur un fond de guitares et qui fait penser à The XX (7,5/10)

 

Clémentines et kangourou (Winter Cookbook Challenge) + update #7

Je vous ai déjà parlé de ma Tarte amandine aux clémentines mais pas encore de la seconde recette que j’ai fait cette semaine. (On remarquera au passage que je commence à trouver un rythme de croisière un peu plus élevé qu’au début – étaler les livres par terre, ça aide). Je cherchais un repas d’hiver, avec de la viande et mon choix s’est porté sur Pan-roasted venison with creamy baked potato and celeriac de Jamie Oliver dans Jamie at home, un de ses livres que je n’ai que peu utilisé jusqu’à présent. Pour une fois, ma recette était de saison. « Venison » désigne du gibier, en général du cerf ou de la biche mais comme la saison du gibier est terminée, je me suis tournée vers le kangourou qui est une bonne alternative (oui, j’ai mangé Skippy). La recette n’est pas compliquée, le gratin prend juste un peu de temps, comme tous les gratins. J’ai suivi la recette en mettant de l’ail et de la sauge dans mes pommes de terre et mon céléri rave, tout en ayant un doute. Et en effet, ça se confirme: je préfère mon gratin sans ail. Par contre, j’aurais pu en mettre plus lors de la cuisson de la viande et dans la sauce au vin rouge. A part ce problème aillé, le plat était délicieux et risque d’être encore préparé, en rajoutant plus de romarin et de baies de genévrier à la viande. Pour la photo, j’aurais pu décorer avec une branche de romarin mais il faisait nuit et je ne voulais pas aller en chercher à tâtons dans le jardin.

Et de votre côté ?

  • Kleo (Kleo à Paris) a entre autres préparé un menu médiéval
  • Pauline (La reine des paupiettes) a cuisiné un gâteau au chocolat et des noix de saint-jacques
  • Aramina (Nietzche Paillette & sac à main) a préparé un plat indien vegan
  • Marie (Sur un coin de table) propose une pizza à base quinoa

Et comme toujours, il y a les photos sur Instagram, avec en plus la participation de Diba (avec de la ricotta rôtie d’après Jamie Oliver) !

The little Mount Fuji dress

Pendant les soldes estivales, j’avais acheté une série de tissus sur des webshops flamands, Babarum et Liesellove (qui est en liquidation totale pour le moment). Le choix avait été difficile mais j’ai sélectionné un coupon de 2m50 chez Cotton + Steel, dessiné par Saras Watts (à nouveau), dans la collection de l’automne 2014 nommée Tokyo Train RideDrawnings from my trip to Japan (j’achèterai Kamakura au Japon quelques mois plus tard). Comme je trouvais évident d’avoir un vêtement avec ce tissu pour mon voyage, j’ai choisi un patron testé et approuvé, la robe Burda transformée pour ressembler à la robe Emery. J’ai rallongé le corsage d’un centimètre pour qu’il tombe mieux sur ma taille mais pour le reste, je n’ai pas fait de changement.

La couture s’est déroulée sans soucis mais au moment de l’essayage, j’ai constaté que le col en V dans le dos baillait. En cousant la parementure, j’ai malheureusement étiré le tissu (je n’avais pas cousu de piqûre de renfort comme certains patrons conseillent parfois – je le retiendrai pour les réalisations suivantes). J’ai décousu, un peu bidouillé et cela baille beaucoup moins. Ce n’est pas parfait mais cela ne se voit pas trop. J’adore ma robe et elle a déjà été beaucoup mise, à Budapest notamment, mais elle n’est pas sortie de ma valise au Japon, je ne me sentais pas assez à l’aise pour la mettre. A nouveau, les photos ont été faites sur mon mannequin pour pouvoir enfin la publier ici.

Short diary of the week (128)

Lundi: il fait si froid ! – mais lumineux – mais froid, un colis de livres attendu, un colis de livres inattendu (la livraisons depuis les USA est plutôt aléatoire sans suivi), où un collègue plagie un autre collège (sauf que je l’ai remarqué), des maux de tête – qui disparaissent une fois rentrée, c’est un peu la course pour préparer le plat du soir pour éviter que je ne meure de faim, The Good Wife, Anthony Bourdain Parts Unknown dans le Delta du Mississippi

Mardi: si j’aère mon bureau un peu plus les maux de têtes seront-ils aussi présents ?, parfois j’ai du mal avec les gens lents et stupides et mes remarques sortent de manière acerbe sans le vouloir (ils doivent déjà être contents que je n’ai pas dit « t’es con ou quoi ?), le soleil qui commence à se coucher plus tard, les corbeaux dans un arbre sans feuilles au crépuscule, revoir ma cousine et discuter de plein de choses – notamment de nos parents qui vieillissent

Mercredi: de jolies étiquettes, pas envie de sortir mais une sortie nécessaire, en fait j’aime que le tram 25 aille jusqu’à la rue du Bailli, des bricoles – ou pas, c’est mon jour de chance avec la STIB: trams et métro arrivent au moment où j’arrive – 4 fois de suite, entrer chez mon opticien favori pour me faire une idée et flasher sur la paire de lunettes que je n’avais pas acheté la fois passée (même modèle que l’actuelle – autre couleur – fuchsia donc), maux de ventre et grosse fatigue, Call the Midwife (les accents anglais sans sous-titres ? argh !), juste terrassée

Jeudi: un peu plus d’énergie aujourd’hui, une journée comme les autres, deux chats qui s’observent puis se chamaillent surveillés par un troisième, le Chinese Cocktail qui n’a rien de chinois, The LeftoversAnthony Bourdain Parts Unknown dans le nord de la Thaïlande avec un montage énervant mettant l’accent sur les quantités d’alcools bues et illustré par de la musique chinoise

Vendredi: transpercée par le froid, refuser une demande de dernière minute, pluie, rentrer chez moi plutôt que d’aller à « the place to be » sans doute assaillie par le monde, Amy

Samedi: hésiter entre la couture d’un patron déjà plusieurs fois réalisé ou un nouveau patron que j’ai sans doute acheté trop petit, pas de genièvre au rayon épices ? achetons celui pour garnir les gin tonic !, mon papa va mieux – ça fait plaisir, une tarte amandine aux clémentines, cette autoroute est bien sombre, rillettes maison, des conversations et quelques phrases ressenties comme des piques, retour par l’autoroute mieux éclairée

Dimanche: il me manque quelques heures de sommeil et pourtant il n’était pas si tard, pas envie de me dépêcher pour aller à la zumba, attaquons le recopiage du patron de cette robe – dieu que c’est long !, ou comment je laisse passer les 10 ans du blog sans m’en rendre compte (c’était hier), trop d’ail dans le gratin pas assez dans la sauce, The LeftoversAnthony Bourdain Parts Unknown ou une orgie de caïpirinha (à Salvador de Bahia au Brésil donc)

Tarte amandine aux clémentines

Hier, j’ai amené le dessert – une tarte amandine aux clémentines – chez des amis et ceux-ci m’ont réclamé la recette. Je la recopie donc ici, tout en y mettant mon grain de sel. Elle vient de Recettes pratiques du marché – Editions Atlas, édité quelque part dans les années 90. C’est le genre de livre qui s’achetait par fascicule, chaque semaine, chez le marchand de journaux et que j’ai reçu de ma maman (je n’aurais pas la patience de collectionner ce genre de chose). J’ai donc trois classeurs bien remplis de recettes diverses mais relativement classiques (françaises), classées par mois et par saison et selon des produits disponibles à ce moment-là. J’ai déjà fait de nombreuses recettes, surtout dans la partie desserts. Et je n’en ai jamais raté. Bref, un livre vers lequel je reviens de temps en temps.

Cela me fait donc une recette de plus pour le Winter Cookbook Challenge. Rendez-vous mercredi pour le résumé des préparations !

Pour la pâte:

  • 75 g de beurre + une noix pour beurrer le moule
  • 150 g de farine + 2 cuillères pour étaler la pâte
  • 4 à 5 cuillères à soupe d’eau
  • 1 pincée de sel fin

Pour la garniture:

  • 4 clémentines
  • 100 g de beurre
  • 2 oeufs
  • 100 g de poudre d’amandes
  • 100 g de sucre en poudre

Allumez le four à 220° (ou 200° si chaleur tournante, et je pense que c’est encore un peu trop vu que j’ai diminué à 160° pour les dernières 10 minutes).

Sortez du réfrigirateur les 100 g de beurre destinés à la garniture et mettez-les dans un endroit tiède pour qu’ils ramollissent. (Un passage au micro-onde fonctionne très bien aussi et prend moins de temps).

Préparez la pâte (ou utilisez comme moi une pâte toute faite, a priori une pâte brisée sauf que je me suis trompée et j’ai acheté de la pâte feuilletée). Versez dans un récipient 150 g de farine; ajoutez une pincée de sel fin et 75 g de beurre coupé en petits morceaux.

Travaillez ce mélange du bout des doigts en ajoutant juste assez d’au pour une obtenir une pâte souple et homogène. Ou faites comme je l’aurais fait si j’avais eu le temps: mettez tout dans le robot ménager.

Beurrez un moule à tarte d’environ 22 cm de diamètre. (Ou mettez une feuille de papier sulfurisé).

Etalez la pâte au rouleau sur un plan de travail ou une planche légèrement farinée et garnissez-en le moule.

Dans un récipient, mélangez à la cuillère en bois (en inox, ça fonctionne aussi) 100 g de poudre d’amandes, 2 oeufs entiers battus à la fourchette, 100 g de beurre ramolli et 100 g de sucre.

Epluchez 4 clémentines et séparez-les en quartiers. (Et si vous êtes maniaques comme moi, passez plein de temps à enlever les peaux blanches).

Disposez ces quartiers de clémentine en rosace sur le fond de la tarte (et laissez de l’espace, sinon il faudra plus que 4 fruits) et recouvrez-les avec la préparation à base d’amandes.

Mettez la tarte au four et laissez-la cuire 30 minutes.

Démoulez et servez tiède.

Des variantes: tout fruit qui n’a pas trop de jus et qui ne s’écrase pas à la cuisson, par exemple des rondelles d’orange ou de kiwi.

Vins conseillés: Vouvray pétillant

featuring les jolies assiettes de Gasparde

Cette lumière qui vient de la mer

41xt0314v9l_2Hiromi Kawakami, Cette lumière qui vient de la mer: en rentrant du Japon, j’ai eu envie de lire des romans japonais. J’en avais éliminé une série de ma PAL historique mais pas celui-ci. Midori vit sa vie de lycéen, entouré de son ami Hanada qui aime se travestir et de Mizue qui est amoureuse de lui. A la maison, il vit avec sa grand-mère et sa mère qui n’a jamais épousé son père. Celui-ci passe de temps en temps dire bonjour. Je ne raconterai pas autant que la quatrième de couverture que je vous conseille de ne pas lire (elle dévoile des événements qui se déroulent au deuxième tiers du livre). Il n’y a pas beaucoup d’histoire; c’est plutôt le récit de la vie de tous les jours avec ses joies, ses peines et les questions de l’adolescence. Ce n’est pas ennuyeux pour autant: Kawakami a l’art de raconter ces petites choses avec fraîcheur et le lecteur devient presque un membre de la famille. Un agréable et joli roman !

Book_RATING-40

(dernière lecture de 2015)

Poulet brésilien et thaï (Winter Cookbook Challenge) + update #6

Après avoir étalé une (petite) partie de mes livres de cuisine sur le tapis du salon, j’ai sélectionné une recette de poulet brésilienne, « Frango com limao verde – Poulet mariné au citron vert » dans Cook do Brasil par Julie Schwob, un livre que j’ai reçu de Diba lors du swap pays. Cela tombait bien: je voulais préparer du bouillon de poulet frais. J’ai donc acheté un poulet entier plutôt que des cuisses et je l’ai dépecé. Je n’ai pas suivi de recette pour le bouillon que je voulais le plus neutre possible, j’ai donc mis la carcasse avec un oignon, du poivre en grains et quelques branches de coriandre dans une casserole avec de l’eau et j’ai laissé mijoter le tout pendant la préparation de mon plat brésilien.

Je me posais plusieurs questions quant à la préparation du poulet au citron. Et j’ai bien fait de me les poser. J’ai fait une erreur dès le départ: j’ai oublié de préparer la marinade au citron vert et à l’ail longtemps à l’avance: le poulet n’y a baigné qu’une demi-heure. J’ai fait brunir les cuisses de poulet, puis j’ai rajouté les oignons, tomates, marinade et tranches de citron vert. Je n’en ai mis qu’un seul, redoutant le côté amer. La recette demandait alors de rajouter un demi verre d’eau (mais de quelle taille, le verre ? mystère) et de faire mijoter 20 minutes. Suspectant que ce ne serait pas suffisant, j’ai laissé cuire dix minutes de plus. Le poulet était cuit à point mais il restait trop de liquide dans le casserole.

Au final, j’ai trouvé ce plat très moyen: les tranches de citron avec la peau donnent un goût très amer au plat et c’est dommage. Et même en dehors de ça, ce plat n’a que peu de corps, il mériterait d’être bien plus savoureux. Je me demande du coup comment il est préparé au Brésil !

Si j’ai préparé ce bouillon, c’est parce que j’avais une idée derrière la tête. Je suis extrêmement difficile au niveau des goûts artificiels et chimiques et je ne supporte pas les bouillons en cube dont je trouve les arômes trop forts. J’évite donc toutes les recettes dans lesquelles le bouillon prend une place importante comme les soupes ou les risottos. Mais une fois tous les deux ou trois ans, je prépare du bouillon de poule frais que je surgèle pour les plats suivants. Ce qui m’amène à ma deuxième recette: la « Soupe de poulet au lait de coco » issue du livre de Michelle Cranston, Cuisine. Plus de 600 recettes et astuces. Ce qui m’a aussi permis d’utiliser un des blancs du poulet (l’autre se les gèle au surgélateur). Je n’ai pas trop suivi les mesures mais en fin de compte ma proportion bouillon/lait de coco devait être assez correcte. Par contre, j’ai mis bien plus de jus de citron vert et de sauce poisson, ainsi que du sucre qui n’était pas indiqué. Et même comme ça, c’était fade et manquait de piment (j’avais hésité à en mettre plus). J’aurais mieux fait de suivre mes instincts et de préparer cette soupe sans trop regarder les ingrédients ou de chercher une recette dans un livre de cuisine thaïe.

Bref, mes deux tentatives ont donné des résultats très moyens. J’espère que la suite sera plus savoureuse et plus réussie.

Et vous ?

  • Shermane (In food we still trust) a testé trois recettes bien différentes
  • Kleo (Kleo à Paris) s’est pas mal inspirée du Japon
  • Armalite (Le rose et le noir) a tenté le nasi goreng
  • Pauline (La reine des paupiettes) a préparé plein de jolies choses
  • ainsi que Malena (No alarms and no surprises) qui nous a rejoint avec des œufs cocotte

Et comme toujours, il y a les photos sur Instagram, avec notamment la participation de Gasparde (du Jamie Oliver) et de Diba (avec du canard au gingembre) !

The brocade skirt

Je me rends compte que je mets plus souvent des jupes que des robes, parce que je m’y sens plus à l’aise. Or j’aime bien renouveler mon stock et donc j’en couds de temps en temps. C’est souvent très rapide, même si parfois je me lance dans un nouveau modèle. Il me restait 60 cm du tissu (de 150cm de large heureusement) (Tissus du Chien Vert) qui avait servi à coudre la Robe turquoise (robe que je ne mets quasi jamais parce que le col n’est pas assez échancré et me serre au cou – elle est sur la pile des vêtements à retoucher mais je n’ai pas le courage parce que ce sera du chipotage). Il me fallait donc un patron qui utilisait un minimum de tissu, ce que j’ai trouvé dans le numéro de décembre 2014 du Knipmode (jupe n°5 que je ne retrouve pas sur le site). La taille 42 me convient presque parfaitement: quand j’ai mangé, c’est bon, sinon elle redescend un peu mais ce n’est pas dérangeant.

Je n’ai pas suivi les instructions de montage et j’ai cousu plus ou moins comme je le pensais, ce qui n’a pas trop causé de problèmes. Je n’avais pas le courage de déchiffrer le néerlandais (je connais déjà le vocabulaire de couture en français et en anglais, c’est déjà pas mal). Cette jupe ne m’a coûté que la nouvelle tirette vu que j’avais déjà le tissu et le fil. Et c’est une réussite: je la porte très souvent malgré le fait qu’elle soit assez courte et elle m’a accompagnée à Budapest et au Japon. Le tissu chiffonne un peu mais comme cela se voit sur les photos, ce n’est pas trop grave.

Merci à Rupert qui a fait les photos devant le bambou du parking du boulot (en septembre – j’ai mis un temps certain à écrire ce billet) !

 

Short diary of the week (127)

Lundi: pas assez dormi, pas envie de travailler – c’est lundi quoi !, un peu fatiguée, des longueurs, The Good Wife – le retour, Fargo

Mardi: dès que je sors il se met à pleuvoir – une constante, une excursion sur le campus de l’ULB, de jolies photos du milieu musical underground belge, regarder les voitures à l’arrêt sous la pluie depuis le tram, Fargo, Anthony Bourdain Parts Unknown – le retour – j’avais abandonné sans raison – épisode qui donne envie d’aller à Lyon mais pas spécialement chez Paul Bocuse (le lapin servi en entier, avec tête et tout ?)

Mercredi: préparons-nous pour l’excursion du soir, un tram un bus déserté et de la marche à pied, de la marche à pied un bus un métro, un Menu Next Door, FargoAnthony Bourdain Parts Unknown à Mexico City

Jeudi: détrempée par la pluie glaçante, les pieds gelés qui ne se réchaufferont pas de la journée, un gros coup de pompe propice à la procrastination (alors qu’il suffirait que je puisse changer d’endroit), changer de tactique et finalement assez bien occuper mon après-midi, avoir des frissons, il me faut une bobine de fil n°542, oh le joli gilet rouge presque en laine !, éternuer en série, Fargo – la fin de la deuxième saison – ce n’est donc pas une histoire vraie ?

Vendredi: sortir un peu mieux équipée – sauf que mes bottes (en cuir) ne résistent pas aux flaques gigantesques de neige et eau – sauf que j’ai des chaussures de rechange pour le boulot, vouloir éviter à tout prix le collègue qui n’aurait pas manqué de dire qu’il adore cette météo – je lui aurais foutu mon poing dans la figure (au moins au sens figuré – on n’embête pas une Sunalee de mauvais poil), même histoire pour le ravitaillement à midi, le toit perce – l’eau coule à flots dans une grande poubelle, des maux de tête et de sinus, un retour un peu moins mouillé, The Leftovers – revoir l’épisode 1 de la saison 1 suite aux commentaires dithyrambiques sur la saison 2, Anthony Bourdain Parts Unknown en Russie – plus une émission politique que culinaire

Samedi: avoir froid (c’est mon lot pour les prochains jours), quelques courses, aller voir mon papa qui semble fort fatigué, moi aussi en fait, m’endormir sur mon livre, est-ce le temps froid qui a avalé toute mon énergie ?, The Diary of a Teenage Girl – beau film quelque peu choquant sur une adolescente qui se cherche dans le San Francisco hippie des seventies, au lit avant 22h

Dimanche: zumba, terminer une jupe d’hiver, profiter de cette journée très lumineuse, cuisiner pour un résultat très moyen, tenter le dvd de Suzaku de Naomi Kawase et abandonner à cause de la qualité vhs, choisir en remplacement le documentaire Pulp: A film about life, death and supermarkets, fredonner Common people

Le triomphe du singe-araignée

519iyu18k1l-_sy344_bo1204203200_Joyce Carol Oates, Le triomphe du singe-araignée: ce court roman est toujours disponible en français, ce qui est plutôt rare pour les écrits des années 70 de la prolifique Joyce Carol Oates. Datant de 1976, il donne la parole à Bobbie Gotteson, criminel endurci et assassin en série. Ce sont ses pensées ou plutôt ses élucubrations qui sont écrites. Il se prend pour une victime et raconte par bribes comment il a raté sa carrière de chanteur et d’acteur. Ce qui ne l’a pas empêcher de tuer avec violence de nombreuses personnes qui étaient sur sa route. Joyce Carol Oates s’est inspirée de Charles Manson et a créé un personnage de fou, au faciès de singe et aux jambes velues, le singe-araignée. Encore un roman difficile, avec pas mal d’écriture automatique, très bien traduit par le talentueux Claro. Heureusement, le livre est court, ce qui lui donne quand même une certaine force.

Book_RATING-30

(lu en 2015)