Short diary of the week (539)

Lundi: une nuit d’insomnies et de maux de ventre, des règles tellement fortes et une fatigue tellement importante que je préfère me déclarer malade aujourd’hui – utilisons donc un de ces jours de maladie sans certificat – ce sera vraiment nécessaire, me lever et avoir envie de me remettre au lit de suite, une belle crise de larmes pour cause d’épuisement et cette impression d’avoir de nouveau 14 ans, le mail au gynécologue qui restera sans réponse – il est en vacances – et donc décider de reprendre la pilule – un moindre mal je pense par rapport aux trois solutions possibles (THS, rien ou pilule donc), le soutien d’une amie, des courses nécessaires pour refaire un stock de protections, traîner toute la journée et essayer de dormir un peu, de la lecture mais aucune concentration, de tout et n’importe quoi à la tv

Mardi: pas mieux, mais je ne dois bien aller au bureau aujourd’hui (je ne vais quand même pas déranger mon médecin pour un certificat pour ça), plein de petites choses à faire et à terminer, mais le gros truc c’est d’organiser la nouvelle page d’accueil du site avec un collègue, le soutien des collègues-amis quand je leur touche un mot des mes soucis, m’affaler dans le canapé une fois rentrée, mais quand même avoir le courage de regarder la fin du film qui pourtant n’est pas des plus faciles ni joyeux: Torment (Alf Sjöberg, Suède, 1944)

Mercredi: youhou – une bonne nuit et ça va tout de suite mieux, et puis reprendre la pilule était sans doute la meilleure idée – on verra dans les mois qui viennent si je retrouve un certain équilibre, et une journée de télétravail à la veille d’un long w-e, un premier livreur qui arrive quand je suis encore en pyjama, écrire des textes et continuer de terminer des choses sur la to-do list, la postière qui est d’une gentillesse incroyable – ça change des livreurs pressés et désagréables, terminer un livre et choisir le suivant, de la cuisine, le début d’un film, apprendre le décès de Steve Albini et repenser à tous ces disques que j’aime

Jeudi: il y a plein de brouillard, l’expédition sur les routes flamandes, revenir avec plein de nouvelles plantes exotiques, rempoter les anciennes – ce qui est un sacré boulot, de la lecture, la fin du film: The Devil’s Advocate (Taylor Hackford, 1997)

Vendredi: un jour de congé pour faire le pont, le grand soleil dès le matin, de la couture, arranger les plantes en pot sur ma terrasse, semer les ipomées – enfin !, de la lecture sous le parasol, abandonner un livre de non-fiction et râler sur la piètre écriture d’un autre, le début d’un film

Samedi: un début de matinée paresseux, et puis m’attaquer à ce palmier mort tant qu’il est encore à l’ombre, j’ai dû insister un peu mais j’ai réussi à le déterrer, planter autre chose à la place, encore quelques menus travaux de jardin mais très vite m’installer sous le parasol avec des livres, profiter pleinement du beau temps, regarder le début de l’Eurovision mais à vrai dire ça m’ennuie un peu

Dimanche: traîner beaucoup, faire des recherches qui ne mènent pas à grand-chose, de la lecture au jardin, la pluie qui arrive subitement et qui met à l’eau tous mes plans de barbecue – j’aurais dû le faire hier mais j’ai fait confiance aux prévisions météo, la reprise de la pilule était la meilleure idée de la semaine et je me sens enfin bien, la fin du film: Poor Things (Yorgos Lanthimos, 2023)

sur suasaday, je quitte Hong Kong pour arriver à Bangkok.

Short diary of the week (538)

Lundi: contre toute attente j’ai assez bien dormi, écouter des disques, la semaine de travail qui va être chamboulée pour cause de présence obligatoire ce jeudi (mais j’aurai un jour de télétravail en plus la semaine prochaine), le premier entretien de fonctionnement avec mon chef (ça fait des années que je n’en ai plus eu), je suis donc un « pilier » de l’institution, n’empêche ça m’a bien épuisée et j’ai plein de courbatures, ne plus faire grand-chose en rentrant, je n’en peux plus d’avoir aussi mal aux seins (une crise de larmes a été nécessaire pour évacuer un peu tout ça), le début d’un film qui est censé être bien mais je ne suis pas sûre que ça correspond vraiment à mes goûts

Mardi: pas envie – une journée complète de réunion donc, c’était long… et épuisant, il fait chaud en fait, la suite du film qui m’ennuie tellement que j’arrête à 30 minutes de la fin: Meet Me in St. Louis (Vincente Minnelli, 1944)

Mercredi: congé !, de la couture, semer diverses variétés de basilics et autres aromatiques, me rendre compte que je n’ai quasi plus de semences d’ipomées et faire une commande express, lire sur la terrasse sous le parasol, et décider de faire de même en soirée jusqu’à la tombée du jour même si mon roman en cours n’est pas des plus prenants

Jeudi: au bureau donc, terminer ma partie dans ce document mode d’emploi très aride et très long, quand deux collègues ont amené leurs filles pour cause de vacances scolaire ça met de l’animation, la réunion d’équipe, plus aucune énergie, regarder de tout et n’importe quoi à la tv

Vendredi: toutes ces petites choses à terminer, et puis regarder un documentaire pour le boulot: Mr. Wong’s World (Christian Shidlowski, Allemagne, 2007), commencer à réfléchir à un texte, l’excitation pour un possible voyage cet été, de la lecture, commencer à préparer le voyage d’après aussi, le début d’un film mais après 30 minutes mes yeux se ferment – ce n’est pas ma semaine pour les films

Samedi: les matins paresseux du w-e, une météo maussade et pluvieuse et donc terminer deux livres dans l’après-midi – de la fiction et de la non-fiction, tenter une recette qui s’avère complètement décevante – je n’ai pas fini mon assiette, la fin du film: Murder, My Sweet (Edward Dmytryk, 1944)

Dimanche: des maux de ventre légers mais quand même bien présents, un payement pour un voyage en juillet – je suis excitée et intimidée à la fois, de la couture (et cette impression de ne pas avancer), du jardinage – j’ai presque fini d’enlever les mauvaises herbes, rajouter de la terre aux plants de tomates, de la lecture, de la cuisine, le début d’un film

sur suasaday, ma dernière journée à Hong Kong en compagnie de Karine

Short diary of the week (537)

Lundi: pas bien dormi, de l’encodage, faire le prêt du midi pour aider les collègues et discuter avec ceux qui sont présents, commencer ce long descriptif et mode d’emploi des points de notre système de gestion de médias (il y a beaucoup de points obsolètes), bien avancer comme toujours au début d’un projet, aller à la boutique de mon fournisseur d’accès tv et internet pour obtenir une nouvelle box tv – et me laisser convaincre de prendre le téléphone mobile chez eux aussi (j’avais toujours gardé un compte séparé), je n’aime pas installer ce genre de box et je pensais repousser ça à jeudi mais le changement d’abonnement a supprimé quasi toutes les chaînes, et donc pester sur l’installation du machin avec les câbles qui s’emmêlent derrière le meuble tv (dont un qui ne rentre nulle part – j’ai trouvé une solution alternative qui a l’air de fonctionner), et me rendre compte qu’il manque une chose importante à cette box: l’affichage de l’heure !, fatiguée de tout ça je ne fais plus rien de ma soirée, me sentir très nerveuse – je suis sûre que je ne vais pas m’endormir, céder vers minuit et prendre de l’anxiolytique (ça faisait bien quatre mois que je n’en avais plus pris)

Mardi: une nuit bien trop courte donc, ah mon téléphone est enfin passé chez le nouvel opérateur, mais est-ce que mon compte a bien été résilié ?, m’atteler à ce mode d’emploi, en avoir marre après deux heures de travail intensif, une diversion: une mini formation sur la gestion du nouveau site, une autre diversion: trier des vinyles avec un collègue, rentrer chez moi épuisée et incapable de faire quoi que ce soit, le premier épisode de Sambre

Mercredi: le réveil qui sonne au milieu d’un rêve, la suite du mode d’emploi, des problèmes qu’on n’ose pas signaler, écrire un court texte, c’est la fin de la semaine au bureau – il faut donc penser à laver ma tasse et arroser les plantes, commander une horloge pour mettre à côté de la tv, la suite de Sambre

Jeudi: vivement ce w-e que les températures remontent un peu, on voit les effets du coup de gel de mardi matin au jardin – la moitié des feuilles du figuier (notamment) ont gelé (mais bizarrement pas l’autre moitié) et j’espère que mes bébés poires nashi n’ont pas souffert, les mails qui disent que cette fois-ci les problèmes étaient bien une urgence et qu’on aurait dû les signaler de suite – ça devient compliqué tout ça, continuer un texte en cours, encore des problèmes, avec tout ça mon texte n’avance pas, mais cette fois-ci c’est réglé, ramener l’ancienne box tv à la boutique du fournisseur et signaler qu’elle a l’air bien plus cheap que le précédente, de la lecture, la suite de Sambre – il reste trop à regarder pour terminer ce soir mais ce n’est pas l’envie qui manque

Vendredi: mais quelle horrible nuit – sans raison, à moins que ce ne soit la progestérone dans le THS ?, sauf qu’apparemment la progestérone fait mieux dormir d’après dr google, des maux de tête qui commencent, continuer tant bien que mal les textes en cours, de la lecture, terminer Sambre (Jean-Xavier de Lestrade, France-Belgique, 2023)

Samedi: un sommeil agité et des insomnies – encore, traîner dans le canapé, c’est un peu dur ce matin – je n’ai envie de rien, de la couture, une mini sieste, me forcer à aller au jardin pour continuer le nettoyage de la plate-bande – ce qui me fait du bien et change mon humeur morose en quelque chose de plus positif, de la lecture – je suis bien lente dans mes lectures de non-fiction depuis le début de l’année, tenter trois films et les abandonner après quelques minutes: pas envie de voir un film un peu poussiéreux et bien trop long avec une héroïne détestable (Mr. Skeffington, Vincent Sherman, 1944), ni un film sur un cheval et des enfants (National Velvet, Clarence Brown, 1944), puis commencer Jane Eyre (Robert Stevenson, 1943 – j’avais mal noté l’année sur ma liste) mais me dire qu’une adaptation aussi ancienne n’est pas une bonne manière d’apprécier le roman (et je n’ai pas supporté la manière dont les mauvais traitements envers les enfants sont filmés) – bref une soirée ratée au point de vue cinéma mais qui aura sans doute éliminé la plupart des films pénibles de ma liste pour 1944, de la lecture

Dimanche: encore un réveil intempestif au milieu de la nuit mais au moins je suis plus ou moins reposée le matin, des brouillons de billets, de la couture, sortir les dernières plantes qui étaient à l’intérieur, du jardinage, enfin arriver à cette zone oubliée où se trouve un yuzu mort depuis l’hiver de l’année passée, continuer le désherbage donc – ça devrait être terminé la semaine prochaine, quelques gouttes de pluie me poussent à rentrer, de la lecture, The Woman in the Window (Fritz Lang, 1944)

sur suasaday, mon escapade dans le sud de l’île de Hong Kong

Short diary of the week (536)

Lundi: apprendre les subtilités de l’encodage des films (je suis devenue depuis longtemps la personne ressource pour la musique non-classique), ce qui m’occupe toute la journée, pas que je sois fort distraite: nous ne sommes que deux dans mon couloir cet après-midi, me retrouver en plein dans la pluie et la bourrasque pour rentrer, faire sécher mes chaussures, épuisée par ce trajet (et par la fatigue de la journée), la fin du film: Ferrari (Michael Mann, 2023)

Mardi: faire un rêve où je vais chez le médecin parce que je n’ai aucune énergie, me réveiller à ce moment-là, affronter la pluie glaciale, la réunion plénière toute la matinée, ne plus arriver à travailler beaucoup l’après-midi mais mes plantes du bureau ont reçu de la nouvelle terre (il y avait un atelier de rempotage auquel je n’ai pas participé, j’ai juste pris les restes), toute cette attention la matin et toutes les interactions sociales m’ont vidée pour la journée et je ne fais plus rien non plus en rentrant, ma voisine de l’autre côté a protégé mon colis de la pluie – colis posé devant ma porte par le livreur – merci à elle, Garden Rescue que je ne verrai qu’à moitié parce que je m’endors

Mercredi: il faudra que je tape sur ce radiateur qui ne s’allume plus dans ma chambre, mais pas à 7h du matin – ça réveillerait les voisins, ça fait quelques jours que je traîne des soucis digestifs et ce n’est pas encore la grande forme ce matin, du tri, et puis beaucoup de papillonnage pour régler une série de choses mais qui donnent l’impression de ne pas avancer dans le travail, rentrer bien fatiguée mais éviter de justesse le déluge, le début d’un film

Jeudi: une bonne nuit mais avoir l’impression de ne pas avoir assez dormi, ce froid ! (le souci, c’est que ce sera une constante pour les deux prochaines semaines, cela ne me réjouit pas du tout), relire et corriger ce que j’ai écrit la semaine passée, commencer un nouveau texte, cette fatigue n’est pas normale aujourd’hui, la réunion d’équipe en visio pour moi, de la lecture, ne pas avoir le courage de regarder quoi que ce soit, aller dormir tôt

Vendredi: bien avancer sur ce texte et finalement décider d’en écrire un de plus – c’est l’avantage d’être mon propre chef dans ce projet – avec juste une autre personne qui collabore et qui est sur la même ligne que moi, je vais donc devoir créer un compte spotify pour le boulot – et donc trouver un nouveau pseudo, terminer le roman en cours, hésiter pour le suivant et finalement choisir celui qui a peut-être des chances d’être lu par d’autres personnes dans mon activité sur l’Asie du Sud-Est (les autres titres de l’auteur sont traduits en français) plutôt que ce roman acheté à Bangkok dont je ne retrouve quasi pas de traces sur le net (à part en thaï), adapter une recette de Un peu Gay dans les Coings, la fin du film: Arsenic and Old Lace (Frank Capra, 1944)

Samedi: traîner dans le canapé et faire le tour des blogs, il faut absolument que je me mette à rédiger ce billet pour une LC insérée in extremis (c’est pour lundi, et donc je publie ce short diary dimanche soir pour une fois), découper le tissu pour la nouvelle robe, de la lecture tout l’après-midi (il fait vraiment trop froid dehors), des ramen, commencer Since You Went Away (John Cromwell, 1944) et abandonner de suite à cause du ton larmoyant et du patriotisme et de la longueur du film, commencer Feeling Minnesota (Steven Baigelman, 1996) et le regarder en accéléré parce que c’est vraiment mauvais, de la lecture

Dimanche: de la couture et du repassage, les restes de ramen, planter les bulbes reçus cette semaine et les mettre au chaud à l’intérieur, de la lecture, de la cuisine, Phantom Lady (Robert Siodmak, 1944)

sur suasaday, la suite de mon exploration de l’île de Hong Kong

Short diary of the week (535)

Lundi: et c’est reparti pour une semaine, voir la fin du Pays Basque (discographiquement parlant), partir plus tôt, il fait chaud !, acheter du calico pour coudre des toiles et du papier pour tracer des patrons, transpirer pas mal sur le trajet – j’aurais aussi pu enlever mon gilet, préparer quelques photos pour les en-tête du blog de voyage, la fin du film: Are You Lonesome Tonight ? (Wen Shipei, Chine, 2021), angoisser pour les orages qui arrivent

Mardi: les orages ont évité Bruxelles et je ne me suis pas réveillée, pas que j’aie super bien dormi n’empêche, discuter ménopause avec une collègue – ça fait du bien de partager nos expériences, des questions pour organiser un encodage plus spécial, de la prospection, ne plus faire grand-chose en rentrant, le début d’un film

Mercredi: plein de petites choses à faire qui mangent la journée complètement et donnent l’impression de n’avoir rien fait, cet encodage notamment qui n’a pas avancé, un détour par le centre commercial pour acheter des culottes de règles (je me dis que ça vaut la peine, j’imagine que tout ça va encore durer au moins quelques mois, voire plus), règles qui n’en finissent pas d’ailleurs, la fin du film: A Canterbury Tale (Emeric Pressburger & Michael Powell, 1944)

Jeudi: est-ce que je dors à nouveau un peu mieux ? on dirait !, commencer un nouveau texte, la courte réunion en visio de l’après-midi, du jardinage express – planter des bulbes de lys et les laisser au chaud à l’intérieur, Fallen Leaves (Aki Kaurismäki, Finlande, 2023)

Vendredi: travailler à ce texte – ou la possibilité de se concentrer sur un seul sujet quand on télétravaille, de la lecture au jardin, Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944), commencer un roman et l’abandonner de suite – parfois ça ne passe pas dès les premières pages

Samedi: plein de choses à faire aujourd’hui !, hésiter entre de la couture ou déjà du jardinage, la couture l’emporte, le découpage d’une nouvelle toile pour cette robe Cambie – ce calico est plus épais que l’ancien, et puis le jardinage, le dernier gros boulot de la saison: scarifier la pelouse, ajouter de la terre aux tomates, et puis de la lecture au jardin – il fait tellement bon, un test de recette mais je ne suis pas douée pour les rösti, rester dehors jusqu’à la tombée de la nuit mais être quelque peu dérangée par cet invité des voisins qui parle fort et sait tout de tout (ce n’est pas la première fois), c’était malgré tout la parfaite journée d’été (au printemps)

Dimanche: j’ai pris du retard dans l’écriture de mes billets lecture, de la couture – on va dire que la toile convient et que je peux couper le tissu la semaine prochaine, du jardinage – enlever les mauvaises herbes des parterres prend du temps et j’ai vite mal au dos, la fin d’un roman, le début d’un nouveau, avec tout ça je ne lis que peu de non-fiction pour le moment, de la cuisine, le début d’un film, terminer le roman du jour

sur suasaday, de HKU à Central

Short diary of the week (534)

Lundi: un congé qui fait du bien, de la couture – est-ce que cette toile convient ou pas ? – laissons-la mariner une semaine avant de couper le tissu définitif, commencer le nettoyage de la terrasse, casser le manche du balai-brosse, heureusement j’en ai un autre, je n’en peux plus – la mousse est tenace, sortir les plantes de la cave, prendre la boîte de gazon pour en ressemer et constater que j’ai acheté de l’engrais et non des semences, et ça suffit pour aujourd’hui, j’ai tellement mal aux bras !, Les pionniers de la musique de film (Florian Caspar Richter, Allemagne, 2023) – un documentaire Arte qui raconte ce qu’il veut bien raconter sans donner une image plus complète du sujet

Mardi: des insomnies, hésiter à prendre un jour de maladie sans certificat, et puis aller au boulot quand même, et puis une longue et ennuyeuse réunion, revoir Tuer l’Indien dans le cœur de l’enfant (Gwenlaouen Le Gouil, France, 2021) pour le boulot assise à mon bureau – ce qui n’est pas des plus confortables (et avec plein de reflets sur l’écran), mais au moins c’est fait, rentrer épuisée, regarder le prix des hôtels pour début juin et tomber de ma chaise (deux mois plus tard c’est beaucoup moins cher) – bref j’ai trop traîné – j’aurais dû prendre une décision plus tôt (est-ce que j’apprendrai un jour la leçon ?), un épisode de Garden Rescue et aller dormir tôt

Mercredi: fatiguée et essoufflée juste par le trajet vers le boulot – j’ai vraiment beaucoup de mal pour le moment, et me sentir très irritable en prime, m’isoler dans mon bureau, terminer une série de choses, recommencer ce tri, de meilleure humeur après quelques clips de k-pop envoyés par un collègue, l’averse qui tombe au moment où je voulais partir, des sushis du Tagawa, trop manger, Reel Injun (Hollywood et les Indiens) (Neil Diamond, Catherine Bainbridge & Jeremiah Hayes, Canada, 2009)

Jeudi: la pluie qui tombe à verse, écrire un court texte, et puis me remettre à celui que j’ai laissé en plan il y a deux semaines et voir que rien ne va (les sources se contredisent et compliquent le sujet), me dépêtrer de tout ça et arriver à un résultat convenable, chercher des clips, le rendez-vous chez le gynécologue chez qui je me plains que rien ne va et que je me sens mal, il passe à l’acte et me prescrit un THS (traitement hormonal de substitution) même si je ne suis cliniquement pas encore ménopausée, c’est un test pour trois mois mais je croise très fort les doigts, ne plus faire grand-chose après ça, le début d’un film, commencer le traitement (et ne savoir que faire avec les neuf mois de pilule qui me restent)

Vendredi: est-ce que les douleurs dans mes seins auraient déjà diminué en une nuit après un status quo de plus d’un mois ? réfléchir à ce prochain sujet et finalement trouver comment faire, de l’écriture, un coup de pompe gigantesque, c’est le w-e !, tailler le mûrier et m’attaquer aux plates-bandes, la fin du film: Going My Way (Leo McCarey, 1944)

Samedi: le soleil !, ranger un peu le salon, jardiner dès le matin, nettoyer les parterres à tomates, une interruption pour préparer des marinades, tailler la haie de lierre, ce qui permettra de mieux nettoyer les parterres, après tous ces efforts prendre un moment pour lire, un barbecue en compagnie d’un ami, s’étonner de pouvoir rester dehors jusque 23h sans avoir froid, la première piqûre de moustique de la saison

Dimanche: me lever tard après un gros malaise pendant la nuit, lancer le lave-vaisselle et la machine à laver, me dire que ce serait bien de coudre une seconde toile après toutes les modifications mais je n’ai plus de tissu pour toiles, du jardinage, les parterres ont l’air tout de suite plus propres une fois débarrassés des mauvaises herbes et des plantes qui un peu trop proliféré, de la lecture, le début d’un film

sur suasaday, le retour à Hong Kong

Short diary of the week (533)

Lundi: et hop une ampoule de tonique (j’y ai pensé ce matin), ah zut je ne pourrai pas faire ce que je comptais faire pour cause d’absence de collègue, bien avancer dans autre chose, le coup de pompe en rentrant, commencer un film, râler sur la qualité du dvd et des sous-titres qui traduisent une phrase sur trois (mon italien n’est pas assez bon pour m’en passer), chercher une alternative, trouver le film en streaming et constater que les sous-titres sont auto-générés par AI et donc complètement n’importe quoi, dépitée me tourner vers un épisode de Garden Rescue, hésiter à continuer le roman en cours

Mardi: continuer quand même le roman en cours pour le moment – je suis déjà quasi à la moitié et ça se lit rapidement, me rendre compte que j’ai oublié de recharger ma liseuse – est-ce que j’aurai assez de batterie pour le trajet du retour ?, un collègue a fouillé dans ses câbles mais n’a pas trouvé celui qu’il fallait, de l’agacement, non je ne vais pas chercher un truc impossible à trouver à une heure de la deadline pour un projet qui n’est pas le mien, de l’agacement – encore – pour autre chose, du tri, ne pas sortir ma liseuse dans le métro pour cause de trop de monde, me faire piquer une place assise par un gamin qui me bouscule et qui s’assied alors que je laissais les gens passer, pour le voir après s’étendre sur deux places en plein mansplaining et sortir de la station en forçant les portillons, et donc j’ai bien un rhum de Haïti à la cave mais pas dans la marque que je pensais et ambré plutôt que blanc – une preuve de plus de ma demi-mémoire, ah j’ai peut-être trouvé une solution pour ce film, le début donc

Mercredi: pas envie de travailler, faire de petites choses et avancer quand même, beaucoup d’agacement – de nouveau, suis-je la seule à faire attention aux détails ?, encore une intrusion sur les voies du métro – heureusement j’échappe aux retards avec une rame qui arrive très vite, chercher une idée de gâteau à préparer mais sans vraiment me décider, la fin du film: Ossessione (Luchino Visconti, Italie, 1943)

Jeudi: la pluie – de nouveau et encore, les travaux au jardin prennent de plus en plus de retard, faire une liste des priorités, regarder un film pour le boulot: Ad Astra (James Gray, 2019), de l’écriture, contrer ce début de mal de tête avec du dafalgan mais quand même avoir un coup de fatigue assez gigantesque, finaliser une playlist – enfin, terminer le roman en cours, le début d’un film

Vendredi: écrire toutes ces notices pour lesquelles la deadline approche, avoir des échos d’un des anciens directeurs – il est toujours aussi frustré et malveillant même en étant pensionné, profiter d’un faible rayon de soleil pour tondre la pelouse pour la première fois de l’année, la fin du film: Shadow of a Doubt (Alfred Hitchcock, 1943) – le dernier film pour 1943

Samedi: cette pluie qui ne s’arrête pas, j’aimerais tant avancer dans les travaux du jardin mais c’est juste impossible, coudre une toile pour ce nouveau/vieux patron, préparer un gâteau, de la lecture pendant qu’il bruine tout l’après-midi, une recette intéressante à améliorer, The Zone of Interest (Jonathan Glazer, 2023)

Dimanche: une mauvaise nuit (si c’est même le w-e maintenant !), traîner dans le canapé, remettre à jour toutes les horloges, un rayon de soleil mais pour combien de temps ?, de la couture, et voilà la pluie, de la lecture, mon coeur qui bat trop fort et me sentir mal pendant un moment, de la cuisine, Hail the Conquering Hero (Preston Sturges, 1944)

sur suasaday, la dernière journée à Macao

Short diary of the week (532)

Lundi: les maux de tête ne sont pas encore terminés, prendre une double dose de dafalgan et partir quand même au bureau, j’en ai vraiment ras-le-bol d’avoir tous les jours ou presque quelque chose, et j’ai toujours mal au seins malgré la reprise de la pilule – ça me gêne même pour dormir, peut-être que tout ça est lié à ma déception de ne pas encore être ménopausée ?, du tri – le travail préparatoire de la semaine passée a permis de bien avancer, rentrer bien fatiguée mais les maux de tête ont quasi disparu, reprendre la lecture de ce livre de cuisine un peu trop spécifique et compliqué dans ses recettes, le début d’un documentaire

Mardi: tourner et me retourner toute la nuit, je n’en mène pas large au matin, et les maux de tête ont repointé leur nez – en espérant que c’est juste un dernier sursaut, me traîner jusqu’au bureau, la réunion du matin, relire des textes et poser des questions, prendre mon courage à deux mains et aller en ville pour quelques achats, du tissu de doublure, du thé, un nouveau wok (ça faisait six mois que j’en parlais), et donc même marcher tout un bout ce qui me fait de l’exercice, les restes, la fin du documentaire: The Celluloid Closet (Rob Espstein & Jeffrey Friedman, 1995)

Mercredi: bien dormir – enfin !, discuter avec des collègues, du tri, une après-midi interminable, si le soleil n’avait pas disparu je serais rentrée plus tôt, après vérification je vois que ma librairie papeterie locale vend La bête, et hop tome 1 et 2 embarqués (j’ai lu le 1 mais il m’avait été prêté et je m’étais promise que je l’achèterais un jour), parler un moment avec ma voisine qui a réceptionné le nouveau colis venant de Rome, bienvenue donc à Gladys – Myrna – Constance et Hector, éliminer deux films de ma liste de 1943 après avoir lu leurs résumés et vu les commentaires sur letterboxd, me tourner vers Gardener’s World et évidemment m’endormir à la moitié, avoir tout juste le temps d’éteindre la télévision avant un endormissement définitif dans le canapé, lire encore quelques pages au lit mais pas moyen de terminer la nouvelle en cours à cause de mes yeux qui se ferment – il ne restait pourtant que trois pages

Jeudi: commencer un nouveau texte et donc rassembler plein d’information avant d’écrire quelque chose de suivi – de quoi m’occuper pour la journée, de la lecture, c’est toujours compliqué: commencer la lecture commune pour dans un mois ou insérer un autre livre ? – la LC l’a emporté, I Walked with a Zombie (Jacques Tourneur, 1943)

Vendredi: continuer sur ma lancée, et puis me dire que ce ne serait pas plus mal d’avancer dans le visionnage des films pour le boulot: Minority Report (Steven Spielberg, 2002) – encore un de ces films de plus de deux heures (mais très prenant), de la lecture, Jour de colère (Vredens Dag / Day of Wrath) (Carl Theodor Dreyer, Danemark, 1943)

Samedi: les petits plaisirs des matins du w-e, traîner dans le canapé, terminer de découper ce patron et me rendre compte qu’il n’est probablement pas à la bonne taille, commencer le repassage des 15 mètres de tissu (en trois fois), réfléchir à mes semis de tomates, de la lecture, est-ce que je pourrais terminer ce roman passionnant ce w-e ?, les « sashimis » d’avocat à la tomate de Tim Anderson c’est vraiment une bonne recette, Heaven Can Wait (Ernst Lubitsch, 1943)

Dimanche: les cases des pays se remplissent dans le challenge des littératures d’Asie du Sud-Est, et me poussent à remplir celles qui sont encore vides, de la couture – découper les pièces pour faire une toile, préparer les semis de tomates et choisir les variétés pour cette année, installer le tout au chaud, terminer le roman en cours et me jeter sur le suivant – je n’aurai pas beaucoup avancé dans la non-fiction, de la cuisine, Five Graves to Cairo (Billy Wilder, 1943)

sur suasaday, une journée à Taipa et Coloane

Short diary of the week (531)

Lundi: des nausées pendant la nuit – je digère clairement moins bien ces derniers mois, et donc une belle fatigue le matin, les règles qui ne diminuent pas après quatre jours complets, du tri, rentrer sous la pluie, le début d’un film que j’abandonne après 45 minutes parce que je ne vois absolument pas où il veut en venir et ce qu’il veut raconter: The Life and Death of Colonel Blimp (Emeric Pressburger & Michael Powell, 1943), je n’en peux plus – je reprends la pilule pour quelques mois – mon gynéco m’a garanti que si la ménopause arrivait entretemps il n’y aurait pas de mal et je serai débarrassée des règles – et en plus ça devrait diminuer mes douleurs aux seins

Mardi: le trafic est perturbé pour cause de grève et avec un métro toutes les vingt minutes je préfère télétravailler, et donc bien avancer sur une série de projets en cours – de la Turquie à Okinawa, de la lecture, Chain Reaction (Andrew Davis, 1996)

Mercredi: les conversations avec les collègues, le travail de commandes, du tri, la réunion à propos du télétravail – pour moi rien ne change, le gros coup de pompe en rentrant, le début d’un film trèèès lent et très long – ce qui ne me réussit pas vraiment ce soir

Jeudi: ressortons ces ampoules « tonicité » – je ne sais pas comment je vais réagir à la caféine qu’elles contiennent (je suis très sensible) mais pour le reste ça devrait convenir – de la vitamine C et du ginseng, de l’encodage, profiter un moment du soleil au jardin, la suite du boulot, de la lecture, la suite du film que j’abandonne finalement à la moitié: L’arbre aux papillons d’or (Pham Thiên Ân, Vietnam, 2023) – c’est trèèès contemplatif et je n’ai pas la patience de regarder les trois heures – « hardcore slow cinema » comme dit un utilisateur de letterboxd

Vendredi: l’ampoule tonicité m’a bien réussi hier – reprenons-en une, de l’encodage – encore, comme ça je pourrai faire autre chose en début de semaine prochaine, de l’écriture de courtes notices, de la lecture, encore un film complètement raté (j’aurais dû m’en douter): Indiana Jones and the Dial of Destiny (James Mangold, 2023) – j’ai tenu trois quart d’heure avant d’abandonner

Samedi: le tour des blogs, réfléchir à une nouvelle robe – quel patron utiliser ? il serait temps que je change un peu mes habitudes, retourner à un de mes premiers amours: la robe Cambie de Sewaholic – retracer le patron deux tailles plus grandes, il fait frais et gris mais je jardine quand même un peu, enlever la souche de cet arbuste mort est finalement assez rapide, celle du romarin mort est plus récalcitrante, de la lecture, hésiter longtemps pour le choix d’un nouveau livre de non-fiction, des pickles de fenouil, Air Force (Howard Hawks, 1943)

Dimanche: un début de mal de tête, quelques brouillons d’articles pour le blog, les maux de tête qui explosent et le dafalgan n’a plus beaucoup d’effet, une journée où je ne ferai pas grand-chose à part comater à moitié dans le canapé, terminer le roman en cours et commencer un autre, une nouvelle qui me fait pleurer, une bd qui me fait pleurer, ça fait beaucoup de larmes – ou est-ce parce que je ne suis pas dans mon état normal ?, un léger mieux juste à temps pour cuisiner, Le corbeau (Henri-Georges Clouzot, France, 1943)

sur suasaday, une première journée entière à la découverte de Macao

Short diary of the week (530)

Lundi: parfois le sommeil est trompeur – je pensais avoir bien dormi mais quelle fatigue en arrivant au boulot !, de l’encodage, du tri – le début d’un pays immense qui m’occupera très longtemps (et je m’en lasserai certainement), ne plus rien faire de bien en rentrant, le dernier épisode de la saison 13 de Call the Midwife – une saison assez brouillon à mon avis avec plein d’arcs narratifs qu’il a fallu terminer en urgence

Mardi: une nuit très moyenne, le marathon de réunions qui ne m’enchante pas du tout, la première réunion où personne ne semble savoir ce qu’il veut, la seconde réunion avec quelques fous rires, zéro un ou deux chats sur l’appui de fenêtre de cette maison sur mon chemin ? un chat aujourd’hui, et un ananas dans la maison suivante, un énorme coup de pompe sur le chemin du retour, deux films très courts et très différents: Meshes of the Afternoon (Maya Deren & Alexander Hammid, 1943) et Strange Way of Life (Pedro Almodóvar, 2023)

Mercredi: enfin mettre une première fois ces jolies chaussures à hauts talons, elles sont confortables mais je n’en peux plus de la hauteur une fois arrivée au bureau – j’ai vraiment perdu l’habitude, le même chat qu’hier, du tri, cette fatigue à nouveau, ces moments où on trouve un disque avec plein plein de plages dont la moitié n’ont pas été encodées et qui prend un temps considérable à corriger, la commande de choses utilitaires pour le jardin – mais un livre s’est quand même glissé dedans, le début d’un film bien noté mais qui ne correspond pas du tout à mes intérêts: The Song of Bernadette (Henry King, 1943) ou l’histoire de Bernadette Soubirous, me tourner plutôt vers The Ox-Bow Incident (William A. Wellman, 1943) – un western que j’avais déjà vu mais dont j’avais complètement oublié la tragique histoire

Jeudi: peut-être comprendre pourquoi je suis si fatiguée, je ne suis donc pas encore dans la ménopause, ce qui m’ennuie en fait parce qu’on recommence tout à zéro ou presque, continuer les articles abandonnés vendredi passé, continuer cette playlist, de la lecture, le début d’un film

Vendredi: beaucoup de choses à mettre sur la page d’accueil du site du boulot en ce 8 mars, terminer une série d’articles, et terminer une playlist, de la lecture, la fin du film: Perfect Days (Wim Wenders, Allemagne-Japon, 2023)

Samedi: du soleil !, le tour des blogs, de la couture, plus de soleil, le retour du soleil !, tailler le rosier grimpant avec le nouveau sécateur à longue tige, le soleil est définitivement parti et bien plus tôt que prévu, tailler le figuier avec la nouvelle scie électrique, c’est bien plus rapide et efficace qu’avec une scie à main, terminer le roman en cours et choisir le suivant, un repas très classique, Madame Curie (Mervyn LeRoy, 1943)

Dimanche: terminer la couture d’une robe, de la lecture entrecoupée d’une sieste, de la cuisine, The Seventh Victim (Mark Robson, 1943)

sur suasaday, une journée de Hong Kong à Macao.