Short diary of the week (495)

Lundi: mais comment est-ce que la porte de ma chambre s’est ouverte ? un courant d’air ? mais les fenêtres étaient fermées, aurais-je enfermé la chatte persane des voisins qui serait rentrée hier sans que je ne la voie ? ce qui se confirme quand je vois la crotte sur le tapis du salon, mais où est-elle ? j’ouvre la porte-fenêtre et remonte tout fouiller, j’imagine qu’elle est sortie quand je suis montée, un peu plus tard ma voisine (inquiète) vient fouiller la maison avec moi (toutes deux en pyjama) mais on ne la trouve pas, quelle aventure !, vers midi elle n’a toujours pas réapparu et ma voisine revient faire un tour, tout en haut j’entends un miaulement sans la voir, elle s’était planquée derrière un meuble…, quelle aventure (bis) !, le reste de la journée sera plus calme, de la lecture, Wuthering Heights (William Wyler, 1939)

Mardi: pas envie du tout, à tel point que j’ai envie de pleurer, la longue et ennuyeuse réunion avec toujours des gens qui s’écoutent parler, régler une série de choses, ma voisine qui m’offre une superbe agapanthe pour s’excuser des soucis qu’ont causé sa chatte, une envie de gras (ou la comfort food d’après journée ennuyeuse), le début d’un film

Mercredi: une mauvaise nuit, de l’encodage, le retour des repas dans la jardin au bureau, des corrections, la fin du film: Contes des chrysanthèmes tardifs (The Story of the Last Chrysanthemum) (Kenji Mizoguchi, Japon, 1939)

Jeudi: de l’écriture, combler les trous de l’histoire, de la lecture, The Great British Sewing Bee

Vendredi: de l’écriture – toujours ces histoires de fado, de l’administration, un gros coup de pompe, de la lecture, Love Affair (Leo McCarey, 1939)

Samedi: traîner dans le canapé, comprendre que le minutage annoncé par ma machine à laver n’est plus du tout crédible, voir avec plaisir que le challenge des pavés de l’été est repris par Sibylline, enlever des mauvaises herbes au jardin, de la lecture tout l’après-midi, des ramens, Gunga Din (George Stevens, 1939)

Dimanche: me réveiller angoissée après un mauvais rêve, et un peu déprimée – sans raison, je me doute bien du coupable – ces symptômes de préménopause, les lessives d’avant départ, mon activité préférée: lire au jardin tout l’après-midi, et puis à nouveau des angoisses complètement irrationnelles (par rapport au boulot, pas par rapport à mon futur voyage qui se rapproche), préparer le curry du soir, commencer un film et me rendre compte que je l’ai déjà vu et que je ne l’aime pas vraiment (mais quand même le remettre dans la liste des films vus pour mon challenge histoire du cinéma): Drums Along the Mohawk (John Ford, 1939)

Short diary of the week (494)

Lundi: c’est parti pour une nouvelle semaine et j’espère qu’elle sera meilleure, du télétravail pour cause de grève des transports (quelque part ça m’arrange bien), de l’écriture, bien avancer, le film de l’après-midi pour le boulot: Black Rain (Ridley Scott, 1989), terminer le roman en cours, la fin du film du soir: Young Mr. Lincoln (John Ford, 1939)

Mardi: une longue discussion pour y voir clair dans mes idées à propos de ce long article que je dois écrire – et ça a vraiment aidé, il faudra juste voir si cette idée sera acceptée (mais le sujet me convient vraiment bien), amender un mode d’emploi et l’envoyer à mon chef, encoder des articles, et ces mille autres petites choses qu’il faut terminer, rentrer fatiguée, commencer à organiser les activités du w-e, le début d’un film, terminer de lire les 50 pages que j’avais prévues – pas sûre que je m’y tiendrai tous les jours mais ce serait pas mal

Mercredi: pas grand monde au boulot, terminer le tri de ces disques de Côte d’Ivoire, je peux maintenant passer au pays suivant, l’après-midi qui se traîne, la fin du film: The Roaring Twenties (Raoul Walsh, 1939), ne pas réussir à lire les 50 pages prévues

Jeudi: lister mentalement tout ce que je dois faire aujourd’hui, de l’écriture, un film de yakuzas: Le vagabond de Tokyo (Tokyo Drifter) (Seijun Suzuki, Japon, 1966), faire de la place sur la terrasse pour la table que je n’ai toujours pas sortie, le retour des maux de tête, la nouvelle saison de The Great British Sewing Bee

Vendredi: une longue insomnie (sans raison), de l’écriture, planter les tomates, le long film du jour: John Wick: Chapter 4 (Chad Stahelski, 2023)

Samedi: du rangement, préparer une sauce piri piri, la randonnée entre les vignobles et arbres fruitiers autour de Wezemaal avec des amis, le tout sous un beau soleil, un bon moyen de se remettre en forme et de retester les chaussures avant mon futur voyage, et puis les cocktails et le barbecue à la maison, les températures qui fraîchissent d’un coup, tout ça était très agréable

Dimanche: je sens que j’ai bougé hier (mais sans vraies courbatures), traîner beaucoup, de la lecture tout l’après-midi au jardin, et même encore en soirée – à vrai dire j’aimerais bien terminer mon livre en cours demain, une journée comme je les aime

Short diary of the week (493)

Lundi: j’ai bien dormi (avec une petite dose d’anxiolytiques – ça avait déjà plus ou moins fonctionné la semaine passée et j’espère donc pouvoir arrêter bientôt), appeler le chauffagiste, prendre rendez-vous chez le dentiste pour fin septembre, régler une série de choses pour le boulot, des disques de Côte d’Ivoire, la suite du long film

Mardi: où je me propose pour un truc qui me fait un peu peur – écrire un long article pour un magazine (professionnel), ne pas savoir sur quoi écrire (enfin si: du cinéma de fiction mais c’est un peu large), du tri, une belle crise de maux de tête qui commence, une réunion, rentrer complètement vidée, le passage du chauffagiste qui répare la pièce cassée et me remet les vannes manquantes aux radiateurs concernés, la fin du film: Gone with the Wind (Victor Fleming, 1939), le retour du mal de tête qui avait été atténué par du dafalgan, voir que mon compte instagram est bloqué (et impossible de le débloquer puisqu’il demande un code sms que je ne reçois pas)

Mercredi: l’idée qui me vient dans le tram (pour le site web du boulot), le compte instagram toujours bloqué mais sur le téléphone j’y ai accès mais sans pouvoir l’actualiser, une des solutions est apparemment d’attendre – jusqu’à plusieurs jours…, cette longue liste de recommandes à traiter, les maux de tête qui recommencent, désinstaller et réinstaller instagram sur mon téléphone… et recevoir enfin le code par sms, la commande qui arrive jusque quand je suis partie du boulot, George Clarke’s Old House New Home

Jeudi: dormir longtemps, être attaquée de suite par les courbatures et maux de tête alors que j’avais des projets pour aujourd’hui, une grosse frustration donc, une sieste, mais ça ne fait qu’empirer, abandonner tous mes plans, regarder un film: Okita le pourfendeur: yakuza moderne (Street Mobster) (Kinji Fukasaku, Japon, 1972), m’endormir en plein milieu, le terminer, tenter la lecture mais ne pas y arriver, traîner beaucoup et finalement aller dormir

Vendredi: est-ce que ça va mieux ? pas entièrement sûre, attaquons la chose avec du dafalgan dès le matin, attaquons aussi le boulot – pour une fois je n’ai pas pris congé pour faire le pont (mais je suis en télétravail), continuons les films de yakuzas: Outrage (Takeshi Kitano, Japon, 2010), de la lecture, toujours ces maux de tête, Destry Rides Again (George Marshall, 1939)

Samedi: traîner dans le canapé, de la couture, réorganiser une partie des plantes sur la terrasse et en rempoter quelques-unes, de la lecture, les embouteillages sur le Ring, une soirée de mariage, revoir toute ma famille paternelle, toujours cette difficulté à parler avec les gens quand il y a trop de monde, des compliments pour ma jolie robe tiki, les maux de tête qui recommencent (normal avec tout ce bruit)

Dimanche: l’autre truc qui me fait mal dormir ? rentrer tard, j’ai sans doute trop jardiné hier – j’ai à nouveau bien mal au poignet, me sentir assez en forme quand même pour une excursion en voiture, acheter plein de plantes exotiques, le retour du mal de tête, de la lecture, de premier barbecue de l’année, le début d’un film, le mal de tête a enfin l’air d’être parti

sur suasaday, une journée dans les jardins de Singapour, et le dernier jour

Short diary of the week (492)

Lundi: les lundis calmes au boulot – il n’y a jamais grand monde, des corrections et mises à jour, du tri, une promenade à travers le campus de la VUB en me perdant un peu, boire un verre avec une connaissance pour discuter voyages, le début d’un film

Mardi: cette impression d’avoir bien dormi, cette chappe de fatigue qui me tombe dessus, la réunion interminable, un rendez-vous rapide, l’impression de n’avoir rien fait de la journée, rentrer sous une pluie diluvienne, vider les boîtes aux lettres des voisins et nourrir les chats – Lily m’a regardée – méfiante – et a préféré sortir, de la comfort food – des frites, George Clarke’s Old House New Home

Mercredi: du tri, écrire un mode d’emploi mais il me manque certaines informations, un plat vraiment improvisé, la fin du film: La femme du boulanger (Marcel Pagnol, France, 1938)

Jeudi: télétravailler c’est quand même mieux, écrire – toujours ces histoires de fado, une fois le travail fini aller faire des moches photos pour un nouveau passeport, en profiter pour faire quelques courses supplémentaires, A Slight Case of Murder (Lloyd Bacon, 1938)

Vendredi: cette pluie diluvienne, de l’écriture, des corrections, le rendez-vous à la commune pour demander un nouveau passeport, la suite du boulot, me plonger dans les films de yakuzas avec Guerre des gangs à Okinawa (Sympathy for the Underdog) (Kinji Fukasaku, Japon, 1971), terminer le livre en cours, j’ai l’impression que le thermostat ne communique plus avec la chaudière – changeons les piles, le second film de la journée: Jezebel (William Wyler, 1938)

Samedi: ça n’a pas l’air d’être les piles – coupons les radiateurs – et c’est là que je vois que les vannes de deux d’entre eux sont cassées, et donc ils continuent à chauffer – je finirai par couper la chaudière (que je devrai rallumer pour l’eau chaude – ce qui n’est pas pratique – en attendant que le chauffagiste puisse venir – au moins il a déjà une idée du problème), c’est évidemment à ce moment-là que je commence à faire une belle crise de transpiration – j’ai comme l’impression que les symptômes de la ménopause reviennent en force, tondre la pelouse, enlever des mauvaises herbes, de la lecture au jardin, le dernier film de ma liste pour 1938: The Lady Vanishes (Alfred Hitchcock, Royaume-Uni, 1938)

Dimanche: du rangement, faire ces trucs qui traînent depuis des mois, du jardinage mais arrêter très vite pour cause de mal au poignet, de la lecture au jardin, Lily fonce maintenant vers la chatière dès qu’elle m’entend entrer dans la maison des voisins, de la cuisine, un curry vert thaï assez réussi, le début du très long film de 1939 et le plaisir de le voir en aussi bonne qualité

sur suasaday, une nouvelle journée à Singapour

Short diary of the week (491)

Lundi: congé !, et donc j’ai bien dormi, passer un moment sur le blog, de la couture, un peu de jardinage avec une météo qui n’arrive pas à se décider, arrêter pour cause de mal au dos, de la lecture, Quai des brumes (Marcel Carné, France, 1938)

Mardi: boulot !, et donc j’ai mal dormi, des douleurs au poignet, un autre trajet pour cause de travaux, mais heureusement le long escalator n’était pas en panne, de l’encodage, une réunion, l’idée de prendre le bus en remplacement du tram n’était pas la meilleure – il était bondé et très lent, des maux de ventre, juste vidée, George Clarke’s Old House New Home

Mercredi: mieux dormi mais je me sens irritable, et toujours ce mal de ventre et ce mal au poignet, du tri, réussir à me concentrer quelques heures, une réunion pour le site, sortir de là épuisée, rentrer et m’affaler dans le canapé, George Clarke’s Old House New Home

Jeudi: cette impression d’être au bout de ma vie (et ça me frustre, j’aimerais tant arrêter de parler de ça, j’aimerais tant être en pleine forme), n’empêche une matinée de calme et de concentration sur mon boulot fait des miracles et je me sens déjà mieux, une réunion en visio, profiter un peu du beau temps et lire un bouquin pour le boulot au jardin, par contre la petite-fille de la voisine qui chante à tue-tête « Zombie » en boucle ça n’aide vraiment pas, The Citadel (King Vidor, Royaume-Uni, 1938)

Vendredi: de l’écriture entrecoupée de recherches, sortir les dernières plantes qui ont passé l’hiver à l’intérieur, ce qui relance les douleurs à mon poignet, une promenade pour aller chercher le livre que j’ai commandé, faire le tour des magasins d’alcool locaux pour du mezcal, ne rien trouver en dessous de 90 euros, ce vendeur qui insiste sur le fait que le mezcal qu’il vend est celui produit par George Clooney alors que justement ça me ferait plutôt fuir (et surtout sa bouteille est 30 euros plus chère que sur un site – et 12 de plus que dans un autre magasin voisin), sortir de là en me disant que j’ai été dans une antre du patriarcat où une femme qui veut acheter de l’alcool n’est pas crédible (sauf si c’est pour son mari), les deux autres magasins étaient bien plus agréables – l’un tenu par une femme et l’autre par un jeune homme très agréable, La bête humaine (Jean Renoir, France, 1938)

Samedi: traîner dans le canapé, du nettoyage de printemps, un peu de jardinage, sortir un gros bandage pour immobiliser un peu mon poignet douloureux, de la lecture, ce livre en particulier qui n’avance pas et qui fait plus de 500 pages, version 2 de la recette de scampis sautés au basilic thaï – c’est donc la sauce d’huitres qui est trop sucrée, Holiday (George Cukor, 1938)

Dimanche: de la pluie prévue toute la journée, du rangement, de la lecture tout l’après-midi – juste entrecoupée par une rapide visite chez les voisins pour prendre les clés et recevoir les instructions pour nourrir les chats, de la cuisine, Three Comrades (Frank Borzage, 1938)

sur suasaday, une nouvelle journée à Singapour, à la poursuite de Doraemon, et une seconde avec de l’art contemporain et la visite de Chinatown

Short diary of the week (490)

Lundi: disons que j’ai un peu mieux dormi en prenant l’anxiolytique dès le coucher, mais je me sens quand même fatiguée, une journée pour me concentrer, et puis commencer à discuter avec des collègues et la matinée est quasi terminée, avancer quand même sur le boulot, le gros coup de pompe en rentrant, George Clarke’s Old House New Home (même si j’ai mis un moment avant de trouver un épisode que je n’avais pas encore vu)

Mardi: cette fois-ci c’est une belle crise de nausées qui a troublé mon sommeil, ça + la météo et je déprime vraiment, mettre du temps à trouver la concentration, une mini-réunion qui dure quand même une heure, plus moyen de trouver de la concentration aujourd’hui, du taco rice (ce n’était pas top – c’était à partir d’un paquet), le début d’un documentaire sur Staline mais j’abandonne assez vite, de la lecture

Mercredi: ce rendez-vous chez la RH dont je ne sais pas trop quoi attendre, en fait c’était bien mieux que prévu – c’est quelqu’un qui écoute et qui propose des solutions – j’avais dit en passant la semaine passée que j’avais des problèmes de sommeil et elle a voulu me voir pour en parler, et voilà j’en suis toute retournée, comme disait un collègue ce n’est que maintenant qu’on se rend compte dans quelle atmosphère négative et très peu bienveillante nous avons vécu dans le passé au boulot, avoir évidemment du mal à retrouver de la concentration, et puis une réunion à deux l’après-midi pour faire des découpages et collages (aka des modèles de nouveau site internet), crevée après tout ça, le début d’un film mais ne pas trop accrocher – on verra demain pour la suite, aller dormir tôt

Jeudi: l’impression d’avoir un mini-rhume, et toujours une grosse fatigue, travailler tant bien que mal, ce n’est donc pas mon jour – la fatigue est impressionnante – comme si j’étais malade, et ça engendre des frustrations parce que je n’arrive pas à faire quoi que ce soit (même poster sur mon blog), une sieste n’arrange rien, lâcher la bouteille de vermouth en voulant la remettre au frigo, avoir ce flash pendant qu’elle tombe et espérer qu’elle ne va pas se casser, éponger et ramasser, on va vite oublier cette journée, George Clarke’s Old House New Home

Vendredi: je crois que ça va mieux, une story instagram me dit que ma fatigue pourrait aussi être due à une poussée de pollens et si je me souviens bien j’ai chaque année des jours où je me sens très fatiguée au printemps, mettre un très long article en ligne pour le boulot – ce qui prend pas mal de temps, continuer ce que j’ai commencé hier, de la lecture, la fin du film (mais j’ai dû insister): You Can’t Take It with You (Frank Capra, 1938)

Samedi: un long w-e !, pour la météo ce n’est pas encore ça, de la couture, de la lecture, hésiter à sortir et faire quelques travaux de jardins mais les températures sont vraiment trop fraîches à mon goût, Suk Suk (Ray Yeung, Hong Kong, 2019)

Dimanche: de la couture, du jardinage, planter les bulbes de lys, semer des ipomées, replanter les taros dans des pots plus grands (sept sur douze ont germé), d’autres menus travaux, de la lecture, de la cuisine, un délicieux plat de poulet à la sauce piri piri qui sera encore meilleur au barbecue, Alexander’s Ragtime Band (Henry King, 1938)

sur suasaday, le récit de ma deuxième journée complète à Georgetown et puis le retour à Singapour (j’approche de la fin, je vais publier deux articles par semaine à partir de maintenant)

Short diary of the week (489)

Lundi: les insomnies habituelles de début de semaine, traiter une liste mais ne pas pouvoir terminer à cause d’un bug de programme, traiter l’une et l’autre chose mais sans rien vraiment commencer, une réunion avec mon chef et au autre collègue pour mettre certaines choses au clair, une réunion entre collègues à propos des samouraïs et yakuzas, ben ben la journée de travail est finie, voir ces panneaux d’interdiction de stationnement dans ma rue et déplacer la voiture… loin (je suis à cheval sur deux communes et je ne peux me garer que dans une seule – ce qui limite très fort les places), le programme tv pour les jours de grosse fatigue: George Clarke’s Old House New Home avec la maison art déco de mes rêves en bord de mer

Mardi: et voilà les travaux qui commencent dans la rue, devoir sauter entre les tas de terre et au dessus de la tranchée pour sortir de chez moi alors que j’avais mis une jupe étroite (c’est l’installation de la fibre dans le quartier), la réunion du jour qui ne fait pas avancer les choses, marre de ces critiques sur les textes longs, une autre mini réunion qui permet de faire des tables des matières et de distribuer le travail, et puis créer ce tableau pour un autre projet – tableau qui est rempli en quelques dizaines de minutes par les collègues, ah il y a une mini passerelle maintenant pour rentrer chez moi, un bol de riz à la Tim Anderson – sauf que j’en suis au point où je ne suis plus vraiment la recette, le début d’un film

Mercredi: régler quelques petites choses, ne pas réussir à choisir ce sur quoi je vais travailler maintenant, demander à un collègue de choisir pour moi – ça m’a vraiment aidé !, me plonger donc dans la culture inuite, préparer un joli composite de pochettes de disques, partir plus tôt pour faire quelques courses, trouver facilement une robe de voyage (et en laisser deux autres au magasin) ainsi qu’une seconde gourde et un chapeau de soleil qui peut se rouler en boule, aller au magasin Mephisto – j’avais vu de belles sandales sur le net mais je voulais les essayer après une mésaventure avec une autre paire, ne pas les trouver, chercher leur photo sur le net mais je dois persévérer un moment, en fait elles étaient au magasin mais pas exposées, une cliente heureuse donc, rentrer en longeant le parc de Bruxelles, l’assiette apéro du soir, Alexandre Nevski (Sergueï Eisenstein, URSS, 1938)

Jeudi: continuer le travail commencé la semaine passée en télétravail, à vrai dire je déteste ce travail si morcelé – je dois constamment remettre mon cerveau dans la bonne case, il y dix jours la météo promettait un temps chaud et ensoleillé – il ne fait même pas 10 degrés, commencer un livre pour le boulot, et puis des autres lectures pour mon voyage, Angels with Dirty Faces (Michael Curtiz, 1938)

Vendredi: oh du soleil, de l’écriture et des corrections – toute la journée, sortir enfin et tondre la pelouse, Empire of Light (Sam Mendes, Royaume-Uni, 2022)

Samedi: c’est le w-e et la météo est à la pluie, de menus travaux de couture, préparer un gâteau… qui ne veut pas se démouler (c’est dû à une inadéquation entre le moule trop compliqué et la recette aux pépites de chocolat), ajouter de la terre aux plants de tomates, de la lecture, un second plat pour mon challenge sur les cuisines de l’Inde, Bringing up Baby (Howard Hawks, 1938)

Dimanche: de la couture, de la lecture, de la cuisine – un dimanche comme les autres (et ça ne me dérange absolument pas), le début d’un film: Four Daughters (Michael Curtiz, 1938) que j’abandonne après une demi-heure à cause de sa niaiserie (même si apparemment ça évolue un peu par après)

sur suasaday, une première journée complète à Georgetown, sur l’île de Penang (avec à nouveau une bonne dose de frustration l’après-midi)

Short diary of the week (488)

Lundi: c’est férié – le premier jour de congé depuis plus de trois mois !, par contre la météo est à nouveau à la grisaille et à la pluie, avancer sur mon récit de voyage – je vois le bout (mais je n’y suis pas encore tout à fait), de la lecture tout l’après-midi, terminer un roman et en commencer un autre, de la cuisine, The Prisoner of Zenda (John Cromwell, 1937)

Mardi: je travaille aujourd’hui – donc c’est une mauvaise nuit, la longue réunion (qui je l’avoue s’est passée avec un peu moins d’ennui que d’habitude – sans doute aussi parce que j’ai raté la précédente), une autre réunion pour faire des commandes, une demande de dernière minute, ah ben la journée de travail est finie, le début d’un film

Mercredi: enfin terminer ce tri que je comptais achever il y a deux semaines, une discussion intéressante en préparation de la réunion de vendredi, qui aurait jamais cru que je participerais à la réflexion sur un site internet ?, un passage chez Veritas à la recherche d’un nouveau foulard – il n’y a quasi pas de choix mais j’en trouve un à mon goût, et je pourrai enfin ranger celui que j’ai utilisé pendant des années et que j’aime toujours mais que j’ai trop vu, la fin du film: Pépé le Moko (Julien Duvivier, France, 1937)

Jeudi: de l’écriture, créer une liste de films de yakuzas, de la lecture, c’est la saison des asperges, Stella Dallas (King Vidor, 1937) – ce qui termine l’année 1937 dans ma liste de films à voir

Vendredi: la réunion en visio où tout le monde a l’air enthousiaste pour ce que moi et mon collègue proposons – il faut aussi dire que les autres avaient très peu préparé à part une personne, des relectures, des corrections, de la lecture – est-ce que je terminerai ce pavé livre d’histoire ce w-e ?, commencer les films de 1938 avec un classique: The Adventures of Robin Hood (Michael Curtiz, 1938) – j’ai eu du mal à fixer mon attention sur autre chose que les collants verts

Samedi: traîner dans le canapé, continuer à écrire ces brouillons de récit de voyage, du jardinage au soleil, semer des plantes aromatiques, faire une liste de tout ce qu’il y a faire dans ce même jardin, de la lecture, 65 (Scott Beck & Bryan Woods) – ou le divertissement du samedi soir avec Adam Driver

Dimanche: le ciel tout gris et l’impression de tristesse qui s’en dégage – quel contraste avec hier, deux choses à terminer aujourd’hui, procrastiner puis faire cette troisième chose indispensable – acheter un ticket d’avion (ma procrastination m’a fait payer 30€ de plus par rapport à vendredi), de la lecture – terminer ce pavé historique, oublier que je voulais terminer une seconde chose (les brouillons de mon récit de voyage), de la cuisine, un plat du Cachemire en vue d’un futur challenge (que je lancerai cette semaine normalement), faire une chute de tension tout en cuisinant, Pygmalion (Leslie Howard & Anthony Asquith, 1938)

sur suasaday, une journée de voyage d’Ipoh à Georgetown, et l’hôtel de mes rêves

Short diary of the week (487)

Lundi: je n’en peux plus de ces mauvaises nuits et de cette fatigue qui ne fait que s’accumuler, des zones note, une liste, du Portugal, une commande de livres en rentrant, le début d’un film: The Good Earth (Sidney Franklin, 1937) – abandonné pour cause de white washing, George Clarke’s Old House New Home

Mardi: pas mieux, de l’encodage cinéma, relire et remettre en page une médiagraphie, discuter pour l’image, trouver une solution en discutant avec un autre collègue, les autres trucs à régler, et donc je n’ai même pas entamé ce que je souhaitais terminer aujourd’hui, feuilleter des livres de cuisine, le début d’un film trop long pour ma fatigue extrême, aller dormir tôt

Mercredi: enfin du mieux – il ne me reste plus qu’à éliminer la fatigue accumulée, est-ce que je vais réussir à terminer ce que je voulais terminer cette semaine ? spoiler: non, une réunion très « organique » mais utile, ce livreur qui dépose le colis sur la tablette près de ma boîte aux lettres alors que je ne suis pas à la maison mais ma voisine l’a heureusement remarqué et a pris le colis chez elle, des corrections, des conversations, des précisions, passer chez ma voisine, la fin du film: La grande illusion (Jean Renoir, France, 1937)

Jeudi: tenter de composer une table des matières pour un nouveau pays – parfois ce n’est pas si simple, de l’écriture, des corrections, la mammographie annuelle qui se passe bien (dans un nouveau centre avec un nouveau docteur), me décider enfin, beaucoup d’excitation, la saison des asperges, The Life of Emile Zola (William Dieterle, 1937) – le début (je ne continuerai pas)

Vendredi: de l’écriture et des recherches, cette impression de n’avancer dans rien parce que je suis tout le temps interrompue au boulot et parce que ma fatigue m’empêche de me concentrer sur de la lecture ou des films une fois le boulot terminé, cette impression d’être un peu au bout du rouleau et d’avoir besoin de vacances – heureusement lundi c’est férié, de la lecture, un recette très facile du nouveau livre Bowful (des scampis sautés au basilic thaï), le début d’un film – malgré l’action je m’endors à cause de la fatigue accumulée

Samedi: je n’en peux plus de ce temps gris, traîner dans le canapé, hésiter beaucoup, me forcer à sortir et nettoyer ma terrasse à grande eau (et produit anti-mousse), le soleil montre son nez, un regain d’énergie, tondre la pelouse, de la lecture, des sashimi et maki maison, la fin du film: 47 Ronin (Carl Rinsch, 2013) – quel mauvais film ! (je ne l’aurais sans doute pas regardé s’il n’y avait pas eu Keanu Reeves)

Dimanche: des courbatures aux bras et au dos à cause des activités d’hier au jardin, ce beau soleil !, de la couture, du jardinage, tailler les rosiers mais c’est un peu tard, sortir les plantes qui ont passé l’hiver à la cave, planter le poirier nashi à la place d’un érable qui n’a pas survécu, arrêter le jardinage pour cause de maux de dos, de la lecture, encore un plat de Bowful prêt en moins de 45 minutes, Captain Courageous (Victor Fleming, 1937)

sur suasaday, une journée complète à Ipoh, dont j’ai adoré l’architecture

Short diary of the week (486)

Lundi: une des ces nuits où je me suis levée pour prendre des anxiolytiques, pas que je me sentais angoissée par quelque chose mais malgré tout je n’arrivais pas à m’endormir profondément, fatiguée donc, du tri de cd, ces hésitations par rapport à un voyage – j’étais décidée et puis plus vraiment, est-ce que je n’irais pas plutôt ailleurs ?, mais alors je devrait tout organiser moi-même, tout ça à cause des lectures des livres d’Owen Hatherley, George Clarke’s Old House New HomeGardener’s World en accéléré

Mardi: le journée où j’ai déraillé, je crois que j’avais besoin d’attention et je n’ai pas réussi à m’imposer – ce qui m’a évidemment frustrée (c’est ça être introvertie, on se fait écraser par des plus forts qui ne s’en rendent même pas compte vu qu’on ne dit rien), et des petites pièces sans importance se sont rajoutées au fil des heures jusqu’à ce que je craque, ça s’est arrangé au final mais je me sens quand même nulle de m’être laissée emporter par mes émotions, ça m’a aussi vidée de toute mon énergie, le début d’un film, m’effondrer au lit avec de forts maux de tête et des courbatures partout sans avoir le courage de prendre un médicament, m’endormir, me réveiller deux heures plus tard toujours en mauvais état et me forcer à me lever pour prendre du dafalgan

Mercredi: ce n’est pas encore la grande forme, et voilà qu’il faut encore organiser des réunions, du tri de disques, une réunion, me sentir épuisée du boulot, des sushis du Tagawa, la fin du film: Emily (Frances O’Connor, 2022) – ou l’histoire romancée d’Emily Brontë

Jeudi: ça va mieux – je suis en télétravail, quoique – les courbatures sont à nouveau là, écrire des textes, un film pour le boulot en accéléré parce qu’il m’est insupportable (Calvaire, Fabrice du Welz, 2004) mais je dois écrire une courte notice à son sujet, de la lecture, du planning, The Awful Truth (Leo McCarey, 1937)

Vendredi: de l’écriture et des corrections, et puis partir pour le Luxembourg avec des amis, des achats, goûter des bourbons et whiskys, le retour dans le noir et sous la pluie

Samedi: toujours aussi fatiguée, du rangement, une longue sieste, de la lecture, préparer les plats pour ce soir, une soirée entre amis avec de la cuisine indienne et un délicieux gâteau au chocolat de Nigella, des conversations qui partent dans tous les sens, aller dormir tard

Dimanche: et donc une nuit trop courte, ranger les choses qui traînent, une sieste, de la lecture, Nothing Sacred (William A. Wellman, 1937)

sur suasaday, une nouvelle journée d’aventures au pays à l’organisation un peu chaotique