Kyoko Nakajima, Things Remembered and Things Forgotten: dans ces dix nouvelles, Kyoko Nakajima raconte l’histoire moderne du Japon, à travers les émotions et le vécu des gens. Il y a beaucoup de souvenirs, parfois même un fantôme, de la tristesse et de la joie, des descriptions de Tokyo et de la campagne. Une histoire est racontée à partir d’une machine à coudre, de ses différents utilisateurs et propriétaires au fil du temps, d’une école de couture dans les années 1930 à la guerre et les incendies de Tokyo, puis enfin comment elle est découverte dans une brocante. Un homme vient de perdre son épouse et est poussé par sa fille à suivre le cours de cuisine tant désiré et réservé depuis des mois par sa femme – il se plonge ensuite dans les vieux carnets de recettes. Un jeune agent immobilier doit faire une enquête de quartier et est séduit par la femme qui le reçoit, mais les apparences sont trompeuses…
J’ai beaucoup aimé ces dix histoires, ces souvenirs, ce retour vers le passé. Il y a une grande nostalgie, le titre annonce le ton. Ce livre n’a pas (encore) été traduit en français mais comme j’ai souvent été déçue par des traductions en français, j’ai décidé de lire celles en anglais, et je n’ai pas senti cette froideur et cette trop grande simplicité souvent présentes. Au contraire, je me suis laissée entraîner par ces histoires sans jamais buter sur le style. J’aime aussi beaucoup la couverture de l’édition en anglais.
Kyoko Nakajima, Things Remembered and Things Forgotten, Sort of Books, 2021, 265p. (cinq nouvelles ont été traduites par Ginny Takemori et les cinq autres par Ian MacDonald)
Lundi: mais comment est-ce que la porte de ma chambre s’est ouverte ? un courant d’air ? mais les fenêtres étaient fermées, aurais-je enfermé la chatte persane des voisins qui serait rentrée hier sans que je ne la voie ? ce qui se confirme quand je vois la crotte sur le tapis du salon, mais où est-elle ? j’ouvre la porte-fenêtre et remonte tout fouiller, j’imagine qu’elle est sortie quand je suis montée, un peu plus tard ma voisine (inquiète) vient fouiller la maison avec moi (toutes deux en pyjama) mais on ne la trouve pas, quelle aventure !, vers midi elle n’a toujours pas réapparu et ma voisine revient faire un tour, tout en haut j’entends un miaulement sans la voir, elle s’était planquée derrière un meuble…, quelle aventure (bis) !, le reste de la journée sera plus calme, de la lecture, Wuthering Heights (William Wyler, 1939)
Mardi: pas envie du tout, à tel point que j’ai envie de pleurer, la longue et ennuyeuse réunion avec toujours des gens qui s’écoutent parler, régler une série de choses, ma voisine qui m’offre une superbe agapanthe pour s’excuser des soucis qu’ont causé sa chatte, une envie de gras (ou la comfort food d’après journée ennuyeuse), le début d’un film
Mercredi: une mauvaise nuit, de l’encodage, le retour des repas dans la jardin au bureau, des corrections, la fin du film: Contes des chrysanthèmes tardifs (The Story of the Last Chrysanthemum) (Kenji Mizoguchi, Japon, 1939)
Jeudi: de l’écriture, combler les trous de l’histoire, de la lecture, The Great British Sewing Bee
Vendredi: de l’écriture – toujours ces histoires de fado, de l’administration, un gros coup de pompe, de la lecture, Love Affair (Leo McCarey, 1939)
Samedi: traîner dans le canapé, comprendre que le minutage annoncé par ma machine à laver n’est plus du tout crédible, voir avec plaisir que le challenge des pavés de l’été est repris par Sibylline, enlever des mauvaises herbes au jardin, de la lecture tout l’après-midi, des ramens, Gunga Din (George Stevens, 1939)
Dimanche: me réveiller angoissée après un mauvais rêve, et un peu déprimée – sans raison, je me doute bien du coupable – ces symptômes de préménopause, les lessives d’avant départ, mon activité préférée: lire au jardin tout l’après-midi, et puis à nouveau des angoisses complètement irrationnelles (par rapport au boulot, pas par rapport à mon futur voyage qui se rapproche), préparer le curry du soir, commencer un film et me rendre compte que je l’ai déjà vu et que je ne l’aime pas vraiment (mais quand même le remettre dans la liste des films vus pour mon challenge histoire du cinéma): Drums Along the Mohawk (John Ford, 1939)
Erika Fatland, High: A Journey Across the Himalaya, Through Pakistan, India, Bhutan, Nepal and China: j’avais déjà lu un autre récit de voyage de la norvégienne Erika Fatland, un récit où elle visitait tous les pays bordant la Russie. Ici, elle part du même principe: elle a voyagé dans tous les pays de la chaîne de l’Himalaya, du Pakistan à la Chine, en passant par l’Inde, le Bhoutan et le Népal. Elle visite mais surtout, elle rencontre des gens et parle avec eux, dévoilant des histoires intimes ou plus larges, liées à l’histoire du pays ou des montagnes. Elle s’intéresse aux femmes, à leur vie, aux tabous qui existent encore dans certaines sociétés reculées. Certaines parties sont plus développées, au Népal en particulier, où elle raconte qu’elle a eu d’excellents guides. En Chine par contre, le contact est difficile; tout est contrôlé et ses guides ont du mal à sortir du programme prévu (ça ne donne vraiment plus envie d’y aller). Ce sont les parties les moins intéressantes du livre, mais elles permettent aussi d’ouvrir les yeux sur à quel point le gouvernement chinois a le contrôle sur tout.
Comme le sujet est l’Himalaya, il y a évidemment un trek jusqu’au camp de base de l’Everest, trek pendant lequel Fatland souffre du mal des montagnes, et perd même conscience à un moment. Elle marche aussi dans les vallées, et sur des chemins moins connus, assistant à des fêtes locales comme au Bhoutan. Son récit est vraiment intéressant et détaillé (quasi 600 pages quand même – c’est mon premier pavé de l’été avant l’été), et je sais que je lirai ses autres récits avec plaisir. Dommage qu’aucun éditeur français ne se décide à les traduire (contrairement au reste de l’Europe).
Erika Fatland, High: A Journey Across the Himalaya, Through Pakistan, India, Bhutan, Nepal and China, MacLehose Press, 2022, 570p. (traduit du norvégien par Kari Dickson, pas de traduction française)
Gavin Blair, An Illustrated Guide to Samurai History and Culture: From the Age of Musashi to Contemporary Pop Culture: dans ce livre richement illustré, Gavin Blair raconte l’histoire des samouraïs au Japon. Il parle de leurs origines, de leur rôle dans la société, de leurs armures et des sabres, mais aussi des arcs à flèches et autres armes. L’histoire du Japon reste encore opaque pour moi, mais je commence à voir quelques grandes lignes. Dans la seconde partie du livre, il explique comment ces samouraïs sont devenus des figures un peu culte, souvent représentées dans les films, notamment ceux d’Akira Kurosawa, et dans les mangas.
C’est un livre que j’ai lu pour le travail, et c’est agréable de combiner boulot et intérêts personnels. Il est intéressant et est une bonne introduction sur le sujet. J’ai déjà vu pas mal des films cités et cela m’a permis d’en découvrir d’autres. Et la prochaine fois que j’irai au Japon, je regarderai d’un peu plus près les costumes et estampes.
Gavin Blair, An Illustrated Guide to Samurai History and Culture: From the Age of Musashi to Contemporary Pop Culture, Tuttle Publishing, 2022, 244p. (je pense que ce livre existe en français sous le titre: Samouraïs – De l’ukiyo-e à la culture pop, NUINUI, 2021)
Lundi: c’est parti pour une nouvelle semaine et j’espère qu’elle sera meilleure, du télétravail pour cause de grève des transports (quelque part ça m’arrange bien), de l’écriture, bien avancer, le film de l’après-midi pour le boulot: Black Rain (Ridley Scott, 1989), terminer le roman en cours, la fin du film du soir: Young Mr. Lincoln (John Ford, 1939)
Mardi: une longue discussion pour y voir clair dans mes idées à propos de ce long article que je dois écrire – et ça a vraiment aidé, il faudra juste voir si cette idée sera acceptée (mais le sujet me convient vraiment bien), amender un mode d’emploi et l’envoyer à mon chef, encoder des articles, et ces mille autres petites choses qu’il faut terminer, rentrer fatiguée, commencer à organiser les activités du w-e, le début d’un film, terminer de lire les 50 pages que j’avais prévues – pas sûre que je m’y tiendrai tous les jours mais ce serait pas mal
Mercredi: pas grand monde au boulot, terminer le tri de ces disques de Côte d’Ivoire, je peux maintenant passer au pays suivant, l’après-midi qui se traîne, la fin du film: The Roaring Twenties (Raoul Walsh, 1939), ne pas réussir à lire les 50 pages prévues
Jeudi: lister mentalement tout ce que je dois faire aujourd’hui, de l’écriture, un film de yakuzas: Le vagabond de Tokyo (Tokyo Drifter) (Seijun Suzuki, Japon, 1966), faire de la place sur la terrasse pour la table que je n’ai toujours pas sortie, le retour des maux de tête, la nouvelle saison de The Great British Sewing Bee
Vendredi: une longue insomnie (sans raison), de l’écriture, planter les tomates, le long film du jour: John Wick: Chapter 4 (Chad Stahelski, 2023)
Samedi: du rangement, préparer une sauce piri piri, la randonnée entre les vignobles et arbres fruitiers autour de Wezemaal avec des amis, le tout sous un beau soleil, un bon moyen de se remettre en forme et de retester les chaussures avant mon futur voyage, et puis les cocktails et le barbecue à la maison, les températures qui fraîchissent d’un coup, tout ça était très agréable
Dimanche: je sens que j’ai bougé hier (mais sans vraies courbatures), traîner beaucoup, de la lecture tout l’après-midi au jardin, et même encore en soirée – à vrai dire j’aimerais bien terminer mon livre en cours demain, une journée comme je les aime
J’ai mis un certain temps à atteindre les sept films pour ce billet, les sorties du moment ne me tentant pas énormément et les arrivages en dvd à mon boulot étant assez décevants. Je suis aussi très prise par mon visionnage de films des années 1930 et des films de yakuzas.
The Banshees of Inisherin, Martin McDonagh (2022) – 2/5: je n’ai pas réussi à accrocher à cette histoire de dispute entre un homme (stupide) (Colin Farrell) qui ne comprend pas que son ancien ami (Brendan Gleeson) ne veut plus lui parler et le lui prouve par des actes extrêmes. Les seuls personnages qui pour moi sauvent l’histoire, c’est la soeur (Kerry Condon) qui a le courage de quitter cette île irlandaise et la vieille dame qui fait un peu peur. Les paysages sont beaux, certes, et les acteurs jouent bien, mais ce film n’était définitivement pas pour moi.
Plan 75, Chie Hayakawa (Japon, 2022) 2/5: dans un futur proche, ou dans un autre présent, le Japon met en place un plan pour lutter contre le vieillissement de la population. Chaque personne âgée pourra dès ses 75 ans demander l’euthanasie et sera accompagnée, mais il s’agit d’une industrie comme une autre. La réalisatrice (dont c’est le premier long-métrage) a créé un film très froid et déprimant, mettant en scène trois personnages principaux sans lien entre eux, Michi, une vieille dame sans famille, Hiromu, un jeune homme qui vend les plans et Maria, une Philippine qui s’occupe des personnes euthanasiées en vue de gagner assez d’argent pour soigner sa petite fille. Le sujet est dur, et le film complètement déprimant, d’où ma cote très peu positive. #52FilmsByWomen
Juste sous vos yeux, Hong Sang-Soo (Corée, 2021) – 2/5: une femme, ancienne actrice, revient en Corée et loge chez sa sœur, avec qui elle commence le début de la journée. Dans l’après-midi, elle rencontre un réalisateur qui veut lui faire tourner un film. L’histoire se limite à ça, ou presque. Un jour, des conversations. C’est très direct, sans artifices, avec de longs plans fixes. Je n’étais pas d’humeur, je me suis ennuyée.
Emily, Frances O’Connor (Royaume-Uni, 2022) – 4/5: l’histoire d’Emily Brontë, racontée de manière assez romancée. Le film est superbe, à cause de ses images et de ses tonalités mais surtout à cause de l’actrice Emma Mackey que j’aime vraiment beaucoup. Elle joue une Emily de l’époque victorienne mais on y retrouve une sensibilité moderne; c’est une femme passionnée, libre mais aussi pleine d’anxiété, loin de l’image qu’on a d’elle, que sa sœur Charlotte a donné d’elle. Et peu importe si le film n’est pas fidèle à l’histoire (certains lui reprochent la possible invention de relation amoureuse d’Emily). #52FilmsByWomen
65 (Scott Beck & Bryan Woods, 2023) – 2/5: ou le divertissement où on met son cerveau en vacances. Mills (Adam Driver) s’écrase sur une planète inconnue avec son vaisseau spatial; il y a une survivante, une fillette qui ne parle pas la même langue que lui. Ils partent à la recherche du vaisseau de secours qui s’est écrasé plus loin mais ils découvrent une terre où vivent encore les dinosaures, qui les pourchassent. Il y a de l’action, mais quasi pas de dialogues vu que les deux survivants ne se comprennent pas. Les dinosaures sont pas mal mais qui veut encore voir un film avec ces bestioles aujourd’hui ? Un film que je n’aurais jamais regardé s’il n’y avait pas Adam Driver comme acteur principal. #theAdamDriverFilmography
Empire of Light (Sam Mendes, Royaume-Uni, 2022) – 3/5: toute l’histoire tourne autour des employés d’un cinéma en bord de mer, au début des années 1980. Hilary (Olivia Colman) est bipolaire et prend du lithium; elle est plus ou moins forcée d’avoir des relations sexuelles avec son boss (Colin Firth). Et puis arrive Stephen (Micheal Ward), un jeune homme d’origine caribéenne. On est à une époque où le racisme est omniprésent, avec de nombreux groupes de skinheads qui partent en chasse. Sur cette trame de fond, une relation naît entre Hilary et Stephen. L’histoire est un peu confuse, ne sachant pas trop quel parti choisir: parler de racisme ou de troubles mentaux, d’amour ou d’amitié. Mais j’ai adoré le cinéma, un superbe bâtiment art déco, et les ambiances de bord de mer (qui me donnent envie de recenser les films qui se passent là, avec les promenades et les digues).
John Wick: Chapter 4 (Chad Stahelski, 2023) – 4/5: c’est un peu long, et il y a une série de clichés (les cerisiers en fleur au Japon, les Parisiens portant une casquette et une baguette), mais quel beau film. J’ai adoré le travail sur les couleurs, le côté néo-noir très affirmé (quasi tout se passe de nuit), les scènes de combat très chorégraphiées (celle sur l’escalier !), avec parfois quelques touches d’humour, le lien avec le monde des samouraïs (les armes, mais aussi l’expo avec les armures), le côté jeu vidéo (la scène filmée de haut), les décors (Berlin surtout), Donnie Yen en tueur aveugle, et puis évidemment Keanu Reeves (qui n’a sans doute pas eu de soucis pour retenir son texte tant il parle peu dans ce film). #theKeanuReevesFilmography
Vous avez vu certains de ces films ? Qu’en avez-vous pensé ? Vous avez des films à conseiller ?
Georges Vigarello, Le propre et le sale. L’hygiène du corps depuis le Moyen Age: l’historien Georges Vigarello a étudié la question de l’hygiène dans ce livre très dense et (parfois un peu trop) érudit. Le titre est vaguement trompeur, sauf si on le lit avec attention: il commence en effet après le Moyen Age, à un moment où l’eau fait peur parce qu’elle serait en partie coupable des épidémies comme la peste. Hommes et femmes ne se lavaient plus; on se frottait le corps avec un linge sec et on changeait de chemise le plus régulièrement possible. Les sources ne parlent quasi que de la haute société, monsieur et madame tout le monde ne sont pas vraiment abordés et Vigarello s’intéresse peu à eux dans la première partie du livre. A partir de la fin du 18e siècle, l’eau commence à être apprivoisée et cela provoque des grands changements dans l’architecture des maisons et des villes (avec notamment la construction des égouts).
Le livre est intéressant mais je le trouve un peu sec. Vigarello parsème son texte de citations historiques et décrit ce qui se passe. Il montre comment les corps sont traités au fil du temps, il aborde les changements de la société et l’attrait grandissant pour la propreté. J’ai trouvé ce livre peu vivant alors qu’il parle justement de la vie et de la mort, des habitudes qui touchent au plus près de l’être humain mais cela reste un ouvrage intéressant sur le sujet. Cela s’explique sans doute par le fait que ce livre a été publié en 1985, et que depuis la manière d’écrire l’histoire a beaucoup évolué. Mais pour un livre de 1985, il reste malgré tout très digeste.
Georges Vigarello, Le propre et le sale. L’hygiène du corps depuis le Moyen Age, Editions du Seuil (Points Histoire), 1985, 282p.
Je ne raconte pas mes voyages ici, mais bien sur un blog séparé qui se nomme « suasaday » (bonjour en khmer). Je viens de publier le dernier billet à propos de mon séjour en Malaisie et à Singapour en décembre dernier.
Lundi: j’ai bien dormi (avec une petite dose d’anxiolytiques – ça avait déjà plus ou moins fonctionné la semaine passée et j’espère donc pouvoir arrêter bientôt), appeler le chauffagiste, prendre rendez-vous chez le dentiste pour fin septembre, régler une série de choses pour le boulot, des disques de Côte d’Ivoire, la suite du long film
Mardi: où je me propose pour un truc qui me fait un peu peur – écrire un long article pour un magazine (professionnel), ne pas savoir sur quoi écrire (enfin si: du cinéma de fiction mais c’est un peu large), du tri, une belle crise de maux de tête qui commence, une réunion, rentrer complètement vidée, le passage du chauffagiste qui répare la pièce cassée et me remet les vannes manquantes aux radiateurs concernés, la fin du film: Gone with the Wind (Victor Fleming, 1939), le retour du mal de tête qui avait été atténué par du dafalgan, voir que mon compte instagram est bloqué (et impossible de le débloquer puisqu’il demande un code sms que je ne reçois pas)
Mercredi: l’idée qui me vient dans le tram (pour le site web du boulot), le compte instagram toujours bloqué mais sur le téléphone j’y ai accès mais sans pouvoir l’actualiser, une des solutions est apparemment d’attendre – jusqu’à plusieurs jours…, cette longue liste de recommandes à traiter, les maux de tête qui recommencent, désinstaller et réinstaller instagram sur mon téléphone… et recevoir enfin le code par sms, la commande qui arrive jusque quand je suis partie du boulot, George Clarke’s Old House New Home
Jeudi: dormir longtemps, être attaquée de suite par les courbatures et maux de tête alors que j’avais des projets pour aujourd’hui, une grosse frustration donc, une sieste, mais ça ne fait qu’empirer, abandonner tous mes plans, regarder un film: Okita le pourfendeur: yakuza moderne (Street Mobster) (Kinji Fukasaku, Japon, 1972), m’endormir en plein milieu, le terminer, tenter la lecture mais ne pas y arriver, traîner beaucoup et finalement aller dormir
Vendredi: est-ce que ça va mieux ? pas entièrement sûre, attaquons la chose avec du dafalgan dès le matin, attaquons aussi le boulot – pour une fois je n’ai pas pris congé pour faire le pont (mais je suis en télétravail), continuons les films de yakuzas: Outrage (Takeshi Kitano, Japon, 2010), de la lecture, toujours ces maux de tête, Destry Rides Again (George Marshall, 1939)
Samedi: traîner dans le canapé, de la couture, réorganiser une partie des plantes sur la terrasse et en rempoter quelques-unes, de la lecture, les embouteillages sur le Ring, une soirée de mariage, revoir toute ma famille paternelle, toujours cette difficulté à parler avec les gens quand il y a trop de monde, des compliments pour ma jolie robe tiki, les maux de tête qui recommencent (normal avec tout ce bruit)
Dimanche: l’autre truc qui me fait mal dormir ? rentrer tard, j’ai sans doute trop jardiné hier – j’ai à nouveau bien mal au poignet, me sentir assez en forme quand même pour une excursion en voiture, acheter plein de plantes exotiques, le retour du mal de tête, de la lecture, de premier barbecue de l’année, le début d’un film, le mal de tête a enfin l’air d’être parti