The scarlet poinsettia dress

Après mon retour de vacances, je voulais une nouvelle robe très rapidement. Et comme Noël approche, je souhaitais utiliser le tissu « scarlet poinsettia » de Michael Miller, acheté chez Tomato à Tokyo. J’ai donc repris mon modèle habituel fortement modifié de chez Burda (modèle 121 de novembre 2012), avec une encolure ronde et la « side pleated skirt » de l’Ultimate Dress Book de Gertie. J’ai également allongé le corsage d’1,5 cm parce qu’il ne descendait pas jusqu’à ma taille dans les précédentes versions. 

Trois weekends plus tard, ma robe était prête.

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The Ahoy Ahoy dress

Je n’ai pas grand chose à dire à propos de ma nouvelle robe. Il s’agit du même modèle que The Sailing Geishas Dress cousue cet hiver, avec des manches plus courtes et un petit ajustement du décolleté: il est un peu moins plongeant et le V est un peu différent. Il s’agit donc de la combinaison du haut du modèle 121 de novembre 2012 de Burda et de la jupe de B6380 (Gertie for Butterick) cousue en tissu Skelewags d’Alexander Henry, acheté à Hong Kong sur le site Kawaii Fabrics (les prix sont raisonnables mais il faut compter les frais de douane).

J’ai choisi son nom en m’inspirant bien évidemment des pirates, mais aussi de la chanson Ahoi de Yat-Kha que j’aime beaucoup (et qui n’a rien à voir avec les pirates).

The Ahoy Ahoy dress

The Ahoy Ahoy dress

The Ahoy Ahoy dress

The Ahoy Ahoy dress

The Ahoy Ahoy dress

The return to paradise dress

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Après la robe précédente qui a été longue à réaliser, je voulais une couture facile. Je me suis donc tournée vers mon patron fétiche, le haut de la robe Burda modèle 121 de novembre 2012. J’ai à nouveau modifié l’encolure, recopiant celle de la robe Butterick B5032 et pour le jupe, j’ai choisi la « side pleated skirt » de l’Ultimate Dress Book de Gertie.

Le tissu est d’Alexander Henry, Kasuku Jungle, aujourd’hui indisponible (sauf peut-être en cherchant bien). Il m’a un peu déçue par ses couleurs un peu moins franches que prévues (ce qui ne se voit pas trop sur les photos). Une couture facile pour un plaisir immédiat !

Je l’ai baptisée en pensant à ce morceau de Martin Denny.

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The Sailing Geishas dress

Quand je souhaite avoir rapidement une nouvelle robe, je me tourne toujours vers des patrons déjà testés, comme celui de cette robe Burda (modèle 121 de novembre 2012) qui, à force de transformations, ne ressemble plus du tout à l’original. J’ai une fois de plus modifié l’encolure, m’inspirant de la jolie robe rouge de Mrs Maisel. J’ai retracé le patron un peu au hasard et pendant toute ma couture, j’ai craint qu’il ne soit trop décolleté vers le bas et qu’il montre les bretelles de mon soutien-gorge. Ce n’est pas le cas mais pour la prochaine, je pense quand même le diminuer un peu en largeur.

Juste avant de coudre cette robe, j’avais décalqué le patron du modèle B6380 de Gertie et je me suis dit que c’était l’occasion de l’essayer vu que ma toile du haut de ce modèle était tout simplement catastrophique et que je mettrais du temps à le réaliser (spoiler: ça s’est plus ou moins arrangé entre temps et c’est le prochain patron que je vais coudre).

Le tissu est « Geisha Scenic » de Timeless Treasures, que j’avais acheté l’année passée en soldes chez Stop of Zolder, un webshop belge au service très rapide et agréable.

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The yodelling cowgirl dress

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Je n’ai plus rien écrit à propos de mes projets couture depuis l’automne et ce n’est pas faute d’avoir cousu – une dizaine de vêtements ont rejoint ma garde-robe, y compris trois pièces pour mon voyage au Sri Lanka. Ce qui m’a empêché d’en parler ici, ce sont les photos. Difficile en effet de faire des selfies de soi en entier et mon grand miroir est placé à un endroit trop sombre, au décor peu intéressant – dans le hall d’entrée face à la cage d’escalier. A cela, il faut rajouter mon côté introverti qui n’a pas osé déranger ma voisine Carol et les faire au boulot, c’est toujours un peu compliqué. Et l’appareil photo fixé sur un pied alors ? Mon expérience m’avait déçue: je trouvais les photos floues. Pour résoudre ce problème, j’ai acheté une télécommande pour mon Nikon. Sauf que là, c’est la procrastination qui a frappé ! Et longtemps, plus d’un an. J’ai parfois une crainte exagérée de la technique et j’ai longtemps eu peur que ce soit très compliqué à installer. Il y a deux mois, j’ai ressorti l’appareil photo; il y a un mois, j’ai rechargé sa batterie; dimanche, je me suis enfin lancée. Evidemment, il n’y avait rien de spécial à installer, juste trouver le bouton sur lequel appuyer. Tout ça pour ça donc.

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Je me suis donc lancée dans une séance photo au jardin, tentant de sourire (ou pas) et regardant souvent sur le côté ou en l’air tout en essayant de cacher la télécommande. Le résultat, ce sont quelques photos plus ou moins réussies mais je trouve que certaines sont toujours un peu floues. La faute de l’appareil photo qui se fait vieux ou juste un problème de mise au point ? (Des idées pour résoudre ce problème ? J’ai pensé que je pourrais mettre une chaise à l’endroit où je compte me placer et faire la mise au point sur celle-ci, pour ensuite l’enlever et me mettre à sa place.) J’ai par la suite passé toutes les photos dans Polarr (j’adore cette app) pour améliorer le contraste et la luminosité.

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Oui, mais la robe ?

Elle est la combinaison du haut Burda (robe 121 de novembre 2012) que j’utilise tout le temps et que j’ai beaucoup modifié – dans ce cas, j’ai à nouveau changé l’encolure – et d’une jupe du Ultimate Dress Book de Gretchen Hirsch, la « side pleated skirt ». Mon tissu de 110 cm n’était pas assez large pour faire entrer le patron mais comme il ne manquait que quelques centimètres, j’ai juste réduit l’angle de la ligne de la couture côté en repliant le patron jusqu’à ce qu’il rentre dans mon tissu.

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Elle est cousue en tissu de coton d’Alexander Henry, From the hip que j’ai acheté lors des soldes d’hiver chez Het Machien, un webshop belge au service très efficace. Je ne suis pas sûre que les cowgirls font vraiment du yodel mais ça pourrait, et comme j’aime ça… Pour la première fois, j’ai compté le temps que je mettais pour terminer une robe et je peux donc dire qu’il me faut environ 6 heures de travail, une fois le patron déjà approuvé et à ma taille. Sachant que je n’arrive à me concentrer que deux heures de suite, il me faut donc trois jours.

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Si vous voyez des plis sur les photos, c’est parce que je me tiens mal; quant au col qui rebique un peu, c’est ma faute, j’ai pensé très fort à stabiliser l’encolure avec une couture mais je l’ai oublié. A part ça, je l’aime beaucoup et je sens que je vais souvent la porter en toutes saisons.

S’il ne pleut pas le weekend prochain et s’il ne fait pas trop frais, je fais une nouvelle séance photos. En attendant, cadeau:

 

The little Mount Fuji dress

Pendant les soldes estivales, j’avais acheté une série de tissus sur des webshops flamands, Babarum et Liesellove (qui est en liquidation totale pour le moment). Le choix avait été difficile mais j’ai sélectionné un coupon de 2m50 chez Cotton + Steel, dessiné par Saras Watts (à nouveau), dans la collection de l’automne 2014 nommée Tokyo Train RideDrawnings from my trip to Japan (j’achèterai Kamakura au Japon quelques mois plus tard). Comme je trouvais évident d’avoir un vêtement avec ce tissu pour mon voyage, j’ai choisi un patron testé et approuvé, la robe Burda transformée pour ressembler à la robe Emery. J’ai rallongé le corsage d’un centimètre pour qu’il tombe mieux sur ma taille mais pour le reste, je n’ai pas fait de changement.

La couture s’est déroulée sans soucis mais au moment de l’essayage, j’ai constaté que le col en V dans le dos baillait. En cousant la parementure, j’ai malheureusement étiré le tissu (je n’avais pas cousu de piqûre de renfort comme certains patrons conseillent parfois – je le retiendrai pour les réalisations suivantes). J’ai décousu, un peu bidouillé et cela baille beaucoup moins. Ce n’est pas parfait mais cela ne se voit pas trop. J’adore ma robe et elle a déjà été beaucoup mise, à Budapest notamment, mais elle n’est pas sortie de ma valise au Japon, je ne me sentais pas assez à l’aise pour la mettre. A nouveau, les photos ont été faites sur mon mannequin pour pouvoir enfin la publier ici.

The park landscape dress or when I disappear in the garden

Quand j’ai vu les robes qu’avaient cousu Roisin et Anneke dans ce très joli tissu « Park Landscape » de Michael Miller, j’en ai voulu une aussi. Et quand j’ai vu que De Stoffenkamer avait le tissu en stock (il n’y en a plus pour le moment, mais peut-être que ça rentrera encore), j’ai profité de ma visite à Gand début janvier pour en acheter trois mètres. Mais comme je ne voulais pas gaspiller le tissu, j’ai mis un certain temps à l’utiliser. J’ai en effet d’abord cousu deux toiles (portables) que je vous avais présentées dans un article précédent.

J’ai opté pour le dos en V et pour une jupe froncée (mes essais de plis ne rendaient pas bien et j’ai abandonné après plusieurs heures de réflexion). Les manches sont un peu plus courtes encore, pour qu’elle soit plus appropriée pour l’été (bien que la robe se porte très bien avec des bas également – la parfaite robe de mi-saison donc). Je ne me suis pas fait avoir cette fois-ci pour l’insertion des manches: j’ai recoupé un tout petit peu l’arrondi puis faufilé le tout avant de les coudre à la machine sans aucun pli ou souci. Comme souvent, il y a un très léger décalage au niveau de la fermeture éclair au dos mais ça ne se voit pas. Par rapport à la toile marine, j’ai réduit un peu la largeur du dos (en augmentant juste la valeur couture vers le haut de la fermeture éclair) et il suffisait d’un tissu moins rigide pour que la robe tombe mieux, ce dont je me doutais déjà. Et le motif imprimé cache mieux les plis qui se promènent encore au niveau du buste.

Je l’avais essayée sans ceinture mais il manquait quelque chose. La petite ceinture noire récupérée sur un autre vêtement met un peu plus l’accent sur la taille, ce qui n’est pas plus mal. Pour faire les photos, j’ai comme d’habitude été dans le jardin mais ce n’est qu’en les regardant que je me suis rendue compte que c’était la saison idéale: je me fonds dans le décor et les fleurs mauves des alliums et du rhododendron rappellent celles de la robe. Voici une série de photos, avec une dernière qui a un côté un peu psychédélique ! (et mon dieu, qu’est-ce qu’il faisait froid !)

Les deux robes pas tout à fait réussies

Cela fait longtemps que je n’ai pas parlé couture ici. J’ai réalisé une jupe (la même que celle-ci en tissu de lainage vert canard) mais je n’ai jamais pris les photos et entretemps, elle est un peu trop chaude à porter. J’ai ensuite tenté de me coudre la robe parfaite, celle qui irait à tous les coups et dans l’idée de pouvoir la reproduire souvent, en prenant comme inspiration celles que coud Roisin. Je n’ai pas voulu investir dans un de ses patrons favoris et j’ai plutôt cherché dans mon stock de Burda. Je suis donc partie de la robe 121 de novembre 2012 et j’ai de suite agrandi l’encolure. Comme je n’étais pas sûre de la taille, j’ai fait une première toile mais dans un tissu synthétique qui ne correspond pas du tout au tissu de coton que j’ai en tête. Je l’ai donc recousue dans un tissu de coton mais celui-ci s’est avéré trop rigide. Et les manches m’ont vraiment fait souffrir: la première a dû être décousue une fois et la seconde deux fois (j’ai coupé 5mm de tissu avant ma troisième tentative). J’ai fait des modifications entre les deux versions, mais je ne suis finalement pas encore tout à fait satisfaite. D’où mon hésitation à la recoudre une troisième fois dans le super tissu que j’aime beaucoup et que je ne voudrais pas gaspiller.

Voici la première. Je n’adore pas le tissu synthétique (venant de chez Passion à St-Gilles) et je ne pense pas que je la mettrai. Les plis ont pris beaucoup de temps à coudre avec le tissu qui glissait et le haut est un peu trop grand.

Pour la deuxième version, j’ai utilisé un tissu de coton de chez Gotex à Anderlecht. J’ai réduit la taille du haut, mais comme j’ai fait un décolleté en V dans le dos, on voit très bien que c’est encore un peu grand. Comme le tissu est plutôt rigide, les fronces n’étaient pas la meilleure idée mais je n’avais plus trop de patience après les manches (que j’ai d’ailleurs raccourcies). Est-ce que je la mettrai ? J’ai un doute aussi vu qu’elle n’est pas super confortable, toujours à cause de la rigidité du tissu.

Qu’en pensez-vous ? Et avez-vous des conseils pour peaufiner le patron ?

En bonus, voici le tissu pour la version définitive, « Park landscape » de Michael Miller: