At the movies – 34 (2020s)

Corsage – Marie Kreutzer (photo via Imagine Films)

Cinq films réalisés par des femmes ! Je crois que je ferai rarement mieux, mais je suis très contente de cette évolution. Six des sept films montrent ou dénoncent les violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques ou psychologiques (les effets de la société patriarcale) (et l’intrus est une erreur de casting de ma part).

She Said, Maria Schrader (2022) – 4/5: Maria Schrader raconte comment l’affaire Harvey Weinstein a vu le jour grâce à une enquête de deux journalistes du NY Times (jouées par Carey Mulligan et Zoe Kazan). Le film est assez classique; le spectateur sent à un moment que le temps devient long, tout comme les journalistes qui n’avancent pas, et puis les choses se débloquent. C’est une histoire qu’il faut raconter, et le film est important parce qu’il montre comment un homme puissant a tout fait pour se protéger et acheter les jeunes femmes dont il profitait, les enfermant dans le silence et la culpabilité. #52FilmsByWomen

Aristocrats, Yukiko Sode (Japon, 2021) – 4/5: Hanako est une jeune fille très réservée d’une bonne famille tokyoïte, qui à 27 ans n’a pas encore trouvé de mari. Après quelques rendez-vous arrangés, elle rencontre Koichiro qui appartient à une famille de politiciens et qui est voué à suivre cette voie (cela ressemble à une certaine aristocratie européenne mais sans les titres de noblesse). Parallèlement, on suit aussi Miki qui est une jeune provinciale issue d’une famille modeste et qui gagne sa vie comme hôtesse. C’est de cette manière qu’elle rencontre Koichiro d’ailleurs. Ce film dénonce la société patriarcale et hyper conservatrice japonaise, et met en avant des femmes. J’ai trouvé très intéressant de découvrir ce monde très codifié de la haute société – la réalisatrice a d’ailleurs appliqué tous les code de l’étiquette lors des repas par exemple. Elle filme aussi très bien Tokyo à la veille des jeux olympiques. Je conseille ! #52FilmsByWomen

La nuit du 12, Dominik Moll (France – Belgique, 2022) – 4/5: une jeune fille est brûlée vive alors qu’elle rentre chez elle, de nuit, dans un petit village des Alpes. La police judiciaire de Grenoble est chargée de l’affaire. Dominik Moll suit de près le travail des policiers (Bastien Bouillon et Bouli Lanners) et analyse comment fonctionne l’équipe. Divers suspects sont interrogés, tous pourraient être coupables. Ce qui frappe pendant la première moitié du film, c’est l’absence de femmes, ou presque; deux personnages importants arrivent en cours de route, une juge et une nouvelle policière, et elles mettent le doigts sur certaines injustices que les hommes ne remarquent même plus. A noter: les chats, les superbes scènes de nuit au vélodrome qui marquent à chaque fois une pause dans l’histoire.

Ticket to Paradise, Ol Parker (2022) – 1/5: une comédie avec George Clooney et Julia Roberts se passant à Bali ? Pourquoi pas ! Mais c’était sans le côté « bons sauvages vivant dans une île paradisiaque mais parlant quasi tous parfaitement anglais » totalement dépassé aujourd’hui. Et ce n’est même pas tourné à Bali (mais en Australie, et ça se voit). J’ai tenu 40 minutes. (Le 1, c’est pour George Clooney qui reste très séduisant).

The Housewife (Red / Shape of Red), Yukiko Mishima (Japon, 2020) – 3/5: Toko est mère de famille et femme au foyer. Quand elle revoit Kurata, son ancien amant, sa vie change complètement: elle reprend son métier d’architecte (dans son étude) et recommence la relation avec lui. Ce film met en avant des éléments intéressants sur la condition des femmes japonaises mais les hommes sont trop clichés, voire même incohérents comme le mari de Toko qui exige que son épouse revienne de suite alors qu’elle est bloquée dans une tempête de neige et qu’il n’y a plus de trains, puis qui lui exprime son amour inconditionnel un peu plus tard, oubliant l’horrible personnage qu’il a été. A noter: les paysages dans la neige, le vieux break Volvo (qui m’a fait penser à la Saab dans Drive my Car), le fait que de plus en plus de femmes japonaises ont réalisé des films ces dernières années – c’est le troisième que je vois en quelques semaines, grâce aux sorties en dvd. #52FilmsByWomen

Corsage, Marie Kreutzer (Autriche, 2022) – 3/5: une réécriture de l’histoire de l’impératrice Elisabeth d’Autriche – Sissi, donc, jouée admirablement bien par Vicky Krieps. Le film la suit pendant quasi une année, alors qu’elle a 40 ans, et qu’elle se sent de plus en plus mal. J’ai trouvé ce film très froid, un peu bizarre, même s’il montre bien comment un rôle imposé peut provoquer des troubles mentaux. Les anachronismes ne m’ont pas dérangée, ils sont clairement voulus (« it’s a design choice » dirait Bernadette Banner), et les images sont très belles. Mon cerveau n’a juste pas pu s’empêcher de crier « Titanic » à un moment. #52FilmsByWomen

Where the Crawdads Sing, Olivia Newman (2022) – 3/5: j’ai hésité à regarder ce film, parce que le livre dont il est adapté est un bestseller, mais en même temps c’était un moyen rapide de connaître l’histoire. Le film est très prenant et je me suis laissée entraîner, mais une fois terminé, j’ai surtout remarqué le côté hollywoodien: tous les acteurs sont beaux et musclés (pour les hommes) alors qu’on décrit les gens qui vivent dans les marais et dans la petite ville d’à côté. C’est un peu facile tout ça. #52FilmsByWomen

Short diary of the week (313)

Lundi: pour une fois j’ai bien dormi la nuit du dimanche au lundi (l’effet de l’article sur les insomnies ?), par contre mon humeur est maussade – je crois que je déprime vraiment pour toute une série de raisons, mettre un article en page, attendre des réponses pour les derniers détails, préparer un plat pour les repas de midi de la semaine (tomates, aubergines et halloumi au four), commencer la série Unbelievable et être scotchée

Mardi: trempée, heureusement le nouvel imperméable Happy Rainy Days acheté à Delft cet été s’est révélé efficace, la fin de la mise en page, du tri de disques, faire une erreur de débutante pour le cocktail du soir, Unbelievable – deux épisodes

Mercredi: une concentration très aléatoire, et puis finalement bien avancer, un mélange de bibimbap et de riz frit avec les ingrédients du frigo, de nouveau avoir des problèmes avec un des feux de ma taque au gaz, Unbelievable – deux épisodes, hésiter à regarder les deux derniers épisodes mais me dire que ce ne serait pas sage, me sentir vraiment seule et déprimée

Jeudi: beaucoup d’aller-retours et peu de concentration, mais parfois c’est nécessaire pour la suite, du shopping: chercher des chaussures et revenir avec deux gilets, me brûler la paume de la main avec de la sauce tomate, un gros bandage qui sert surtout à ne pas mettre de la crème partout, en fait on ne voit rien mais ça pique, le fin d’Unbelievable – je conseille très fort

Vendredi: des trucs du vendredi d’un autre type – mais c’est toujours le moment pour faire les petits trucs qu’on a reportés toute la semaine, les nouvelles de Hong Kong ne sont vraiment pas bonnes – je vais sans doute devoir annuler mon voyage, mais j’ai encore trois semaines de congés à prendre, des maux de ventre et de coeur, le pouvoir de l’écoute bienveillante

Samedi: alors que les nuits de la semaine ont été bonnes celle-ci a été catastrophique, des maux de tête en plus du reste, aller chez mon papa qui est tout aussi désolé que moi pour mon voyage, une longue conversation qui permet d’énumérer les possibilités, jouer le reste de l’après-midi, me sentir mieux (j’ai été écoutée et j’ai vidé mon esprit – les deux ont eu un rôle positif), trois épisodes d’Angel (parmi les plus mauvais de la série)

Dimanche: mon cerveau est toujours bien encombré de questions, du vélo d’appartement (ça faisait longtemps) (mais le cours de zumba a été déplacé à une heure qui ne me convient pas), de la couture, une tentative de lecture mais la concentration n’y est pas, jouer un moment, Angel, Buffy

Short diary of the week (306)

Lundi: comme je m’y attendais une mauvaise nuit, et un réveil qui a sonné plus tôt que d’habitude pour accueillir les ouvriers (enfin un seul), partir le cœur un peu serré, et donc arriver super tôt au boulot, une journée de travail bien solitaire, rentrer tôt, toute la cuisine est démontée, les restes d’hier en repas, Buffy, Angel

Mardi: ah zut ces chaussures plus portées depuis longtemps font en fait mal aux pieds, un bout d’Irlande, cuisiner à la cave ce n’est pas top, mais je m’y ferai – c’est temporaire, découdre une jupe trop petite récupérée à une troc-party, Harlots, Buffy

Mercredi: du rangement de médias pour aider des collègues, une courte discussion avec futur nouveau directeur (on se revoit la semaine prochaine), une longue discussion, des tomates et des crevettes, Harlots, Angel

Jeudi: congé !, trier une partie de ma garde-robe et en sortir déprimée: j’ai vraiment pris beaucoup de poids, terminer la couture d’une robe, attaquer la transformation de la jupe décousue, une journée un peu difficile – les travaux pèsent beaucoup sur mon humeur, jouer un moment, lire un moment, deux épisodes de Buffy

Vendredi: congé !, découvrir que le marché se résume à 10 échoppes en ce vendredi de pont, une barbecue chez des amis, une virée en voiture chez Maisons du Monde et Groendekor (où j’ai été très sage – juste trois échinacéas et de nouveaux gants de jardin), oups il est déjà si tard ?, retrouver ma maison en travaux, un film en accéléré et un gros coup de pompe, encore un peu de lecture et puis m’endormir

Samedi: une météo bien triste, plus d’eau chaude !, sauvée par l’ouvrier qui me montre qu’il y a une vanne juste en-dessous de la chaudière, de la couture, aller chez mon papa et faire les courses, terminer l’adaptation de cette jupe récupérée à une troc-party, terminer ma quête dans Heroes VII, lire et enfin terminer ce pavé-boulet, deux épisodes d’Angel, commencer un nouveau roman qui je l’espère sera plus agréable à lire

Dimanche: la pluie martèle le Velux, du yoga dans un espace limité – si j’étends mes bras ils se retrouvent l’un sous un meuble l’autre sous le canapé, récurer l’évier du garage et installer une table pour y placer l’airfryer, tracer un nouveau patron, une première toile avec quelques défauts mais très satisfaisante dans l’ensemble, me faire massacrer plusieurs fois à Heroes et tenter de trouver une nouvelle tactique, de la lecture, un mauvais plat préparé de supermarché (trop de sel – évidemment), le début de la troisième saison de GLOW – deux épisodes, Buffy

Short diary of the week (297)

Lundi: férié !, une météo hyper changeante qui ne permet pas vraiment de planifier sa journée: il fait grand soleil ce matin mais de la pluie est prévue, du rangement: faire de la place dans une pièce pour accueillir tous les livres de la bibliothèque pendant les travaux, de la couture, changement de plans: du jardinage, de la lecture, changement de plans: de la couture pendant la pluie, de la lecture au jardin mais il fait trop frais, changement de plans: il fait à nouveau agréable dehors pour lire, ma voisine m’offre des plants de piments d’Espelette qu’il faut planter de suite (onze pots quand même !), commencer par préparer un cocktail pour pouvoir faire des photos avant la pluie (10 minutes après la photo, il pleuvait), de la cuisine, Big Little Lies – un premier épisode (de la seconde saison) très prometteur, Buffy

Mardi: ce sentiment d’étouffement dans le métro, encore quelques disques à encoder (est-ce que ce sont vraiment les derniers ?), et puis trier les disques d’un artiste bien trop new age, à part ça c’était une journée sans vagues, deux épisodes de Buffy – la fin de la deuxième saison

Mercredi: en voiture sous la pluie vers le boulot, un colis avec plusieurs livres – de quoi préparer un futur voyage – notamment, en voiture sous la pluie à travers tout Bruxelles, me faire klaxonner – évidemment, des affaires de famille, revoir mes tantes et mon oncle dans leur maison de repos, en voiture sous la pluie à travers la forêt de Soignes, le déluge s’arrête au moment où je me gare devant chez moi, mon papa me parle de future faillite de sa maison de repos et d’un déménagement possible à Overijse mais ne se sent absolument pas concerné, Gentleman Jack – fin de la première saison – ce qui provoque une grosse crise de larmes, de grosses angoisses qui ne passent pas en faisant du yoga

Jeudi: lire au milieu de la nuit à cause de mes angoisses qui m’empêchent de dormir, bien fatiguée au matin, enfin pouvoir appeler la maison de repos pour des éclaircissements: il n’y a pas de faillite – mon père peut donc a priori rester sans crainte – par contre par manque de personnel la capacité sera réduite un moment (j’ai insisté pour que mon père ne doive pas déménager), un grand soulagement donc, régler de petites choses, une réunion, un repas minimaliste, commencer Good Omens et comme je le soupçonnais ne pas accrocher du tout, deux épisodes de Buffy, l’orage

Vendredi: une nuit encore un peu agitée quand même, reporter certaines choses, continuer d’autres, ce moment où la décision est prise pour le prochain voyage, retrouver Armalite au LIB pour des cocktails fêtant les trois ans du bar, un délicieux punch 124 (?), un pho au Yi Chan, rentrer alors qu’il fait encore jour

Samedi: cette pluie qui m’a éveillée cette nuit, aller chez mon papa qui va bien mieux qu’il y a quelques semaines, les courses, un peu de couture en attendant que le soleil se montre, tailler la haie encore bien mouillée – j’ai pris une douche en même temps !, de la lecture, deux épisodes de Buffy, ne pas réussir à terminer mon roman parce que je m’endors

Dimanche: la motivation pour aller au dernier cours de zumba de la saison était partie très loin mais je l’ai rattrapée avant qu’elle ne s’enfuie complètement, de la couture mais impossible de terminer mon en-cours: je n’ai plus assez d’élastique, m’installer au jardin avec des livres et en terminer deux (ce qui diminue mon retard sur goodreads), un plat birman simple à cuisiner, tenter à nouveau Deadwood (et faillir m’endormir au premier épisode), Buffy, commencer un livre, l’arrêter après 25 pages, commencer un autre

Short diary of the week (270)

Lundi: pas super en forme ce matin, de l’encodage, des problèmes qui m’empêchent d’avancer, partir plus tôt pour aller chercher mes nouvelles lunettes, Doctor Who – la saison touche à sa fin et ça reste très gentillet et sans profondeur – le souffle épique des précédentes saisons me manque

Mardi: encore fatiguée ce matin mais ça commence à aller mieux après une bonne nuit, de l’encodage, tenter de rattraper le temps, où le médecin généraliste de mon papa diminue mon sentiment de culpabilité: aucun endroit ne lui conviendra – il n’accepte pas qu’on lui limite les quantités d’alcool, un rendez-vous qui prend un certain temps, Strangers – avec une chanson qui me rappelle le groupe Lush, Crazy Ex-Girlfriend (youhou, j’ai réussi à regarder deux épisodes de séries ce soir – ça faisait longtemps)

Mercredi: un long réveil cette nuit – trop de pensées parasites, et donc fatiguée ce matin, pas envie d’écrire ce qui doit être écrit, l’écrire quand même parce qu’il le faut bien, une soupe de nouilles soba, Strangers, Crazy Ex-Girlfriend – fin de la saison 1 – une série tout à fait plaisante avec quelques perles musicales

Jeudi: le second rendez-vous à la banque de la semaine – je vais mieux espacer dans le futur, retour au travail sur le Danemark, passer par la poste pour enfin y changer l’adresse de mon papa, cuisiner, Strangers, Crazy Ex-Girlfriend – début de la seconde saison

Vendredi: un trajet un peu chahuté (de la pluie, un métro en retard), les trucs du vendredi qui sont vite terminés, et puis du Danemark, me retrouver dehors au plus fort de la pluie et rentrer trempée, après une heure trente de film je m’endors lamentablement

Samedi: de la couture, commencer à ranger la cave juste avant de devoir partir, aller chez mon papa, faire les courses, de la couture, trier des photos, de la lecture, de la cuisine, Princesse Mononoke (Hayao Miyazaki, 1997) ou comment je ne me souvenais que de quelques images et pas du tout de l’histoire

Dimanche: réveillée par la nausée, me rendormir, traîner dans le canapé, voir la pluie tomber et être trop fade pour aller à la zumba, de la couture, terminer la robe en cours et même faire les photos, du tri de photos, de la lecture, de la cuisine, 
Buchanan rides alone (Budd Boetticher, 1958) – des acteurs de seconde zone mais une histoire qui se tient

Short diary of the week (254)

Lundi: aller une fois de plus à la commune pour m’informer sur ce courrier, me dire que je devrai sans doute attendre jusqu’au retour de vacances de l’employé, le début d’une semaine qui s’annonce tropicale – ce qui sera compliqué au bureau, à vrai dire je supporte très bien la chaleur mais j’ai quand même moins d’énergie et je préfère ne pas être enfermée, le moment où il est temps de partir, est-ce qu’aller à pied était une bonne idée ?, un rendez-vous chez un médecin spécialiste du sommeil – il faudra faire l’examen pour en savoir plus, des restes de barbecue, lire au jardin – j’aurai lu 100 pages du pavé aujourd’hui !

Mardi: mon cerveau – ce troll – a sans doute voulu se venger du fait que j’ai vu un médecin du sommeil: j’ai très mal dormi – de ces insomnies sans sommeil profond de toute la nuit, il fait chaud dans mon bureau, écrire, trier des disques – comme pour tout le reste de l’été, commencer à fondre, rentrer chez moi dans la fraîcheur relative de mon salon, cuisiner des courgettes du jardin farcies, m’installer dehors avec un livre et sentir la température baisser très lentement pour finalement se bloquer à 24°, terminer un des deux livres en cours dans mon lit avant de m’endormir

Mercredi: réveillée par la pluie à 5h45, mettre ma nouvelle robe – The scene a the sea dress, same same au boulot, fondre, profiter de ce court trajet dans un tram à air conditionné, profiter de la fraîcheur relative de mon salon, A Cook’s Tour – fin de la première saison (New York, Ecosse et Angleterre), lire au jardin

Jeudi: me réveiller à 6h44, me rendormir profondément, être réveillée en sursaut par le réveil à 7h, le travail est fort ralenti chez tout le monde au bureau, abandonner à 16h30, arriver à la maison au moment où tombent les premières gouttes de pluie, et puis c’est le déluge, et il faut éponger de l’eau qui perce à travers certains châssis, et puis il fait super humide, GLOW – deux épisodes, A Cook’s Tour à Saint-Martin

Vendredi: une très mauvaise nuit sans raison, la journée sera longue, mon colis est déjà là !, organiser la semaine qui vient, j’espère que j’ai tout compris – je n’entendais vraiment pas bien mon interlocuteur au téléphone, tenir jusqu’à 15h et puis abandonner, lire dans la fraîcheur relative de mon salon – 27° quand même – contre 35° au jardin, et puis ça commence finalement à se rafraîchir lentement mais il fait trop nuageux pour voir la lune rouge, A Cook’s Tour à la Nouvelle-Orléans, me mettre au lit avec la fenêtre ouverte, m’endormir puis me réveiller à cause du vent et refermer la fenêtre malgré la chaleur

Samedi: il fait bien plus frais !, du repassage – je dégouline, aller chez mon papa, les courses, de la lecture en tentant de ne pas angoisser, c’est donc cette nuit l’examen du sommeil, un technicien vient m’installer tout le matériel, terminer la seconde saison de GLOW, me mettre au lit pas très à l’aise

Dimanche: comme prévu j’étais trop dérangée par tout le bazar pour passer un bonne nuit – j’espère que ça donnera quand même quelques résultats, le pire à enlever ce sont les électrodes collés dans les cheveux, vite une douche pour ne plus sentir le dissolvant, de la couture – ou plutôt de la préparation de couture en changeant de patron, sauf que je dois évidemment l’adapter à ma taille, un seul but pour l’après-midi: terminer le pavé, rapporter le matériel d’analyse du sommeil en voiture (utiliser les transports en commun m’auraient quasi pris le triple du temps pour aller dans le quartier Flagey-Châtelain), un cocktail pour oublier tout ça, reprendre The 100 après plusieurs semaines et m’ennuyer un peu, A Cook’s Tour à Salvador de Bahia et Rio

Short diary of the week (208)

Lundi: au vu des prévisions météo j’ai pris congé !, journée qui se passera donc au jardin et donc je ne sais pas trop quand je traiterai les photos de mon séjour à Hambourg, les courses pour moi et mon papa, tondre une pelouse qui avait bien trop poussé, laver les grandes vitres, m’installer au jardin avec des livres, un barbecue, profiter de la soirée et du chant des criquets

Mardi: me réveiller une première fois avec le soleil et une seconde fois avec la pluie, une météo parfaite pour avancer dans le tri des photos, de la lecture, je ne serai pas beaucoup sortie du canapé aujourd’hui, Twin Peaks, Top of the Lake, sentir l’angoisse qui monte

Mercredi: et en effet une nuit de mauvais sommeil a suivi alors que pour le moment tout va plutôt bien au travail, cela doit être dû à un traumatisme plus ancien et la peur qu’il revienne, arranger plusieurs rendez-vous dont un qui est un peu spécial, une journée efficace, rien à signaler, poster une photos dans un groupe de couture fb c’est extrêmement réconfortant au niveau des like, The Leftovers – début de la saison 3, Top of the Lake, les angoisses qui recommencent

Jeudi: me réveiller fatiguée, un gros projet est terminé ! (il reste deux autres importants, et quelques petits), dangdut – ou comment le nom d’un style est une onomatopée de son rythme, voir le bus passer devant mon nez trois minutes avant son horaire, trouver une jolie broche perroquet (et Gasparde aussi), nous installer au Stoefer – rapidement rejointes par Maja pour des cocktails intéressants, sauf que tout les clients se font ennuyer par un type bizarre qui sera finalement emmené par les flics, de délicieux dim sums chez Dam Sum, un des deux chats à nourrir m’attend impatiemment et ne fuit même pas quand j’arrive (l’autre sera resté invisible toute la semaine)

Vendredi: arriver au boulot sous le déluge avec les ballerines crocs qui font flop flop et qui ont abîmé mes pieds, vite remettre des chaussures sèches, chercher un disque chez un collègue alors qu’il est devant mon nez dans mon bureau, quasi m’endormir après le repas en discutant boulot, du saumon fumé et des chips à l’airfryer – peu importe si ça ne va pas tout à fait ensemble !, Top of the Lake, Big Little Lies – début de la première saison

Samedi: me lever et découvrir que mon talon est en sang, projets du w-e: pas grand chose de spécial mais vu la météo je pourrai avancer en couture et terminer le tri des photos de Hambourg, faire les courses pour moi et mon papa, décalquer un patron de jupe et ne rien comprendre aux plis qui ne donnent pas comme sur le modèle, abandonner et chercher un autre patron, sortir acheter des boutons, cette impression de n’avoir rien fait de bien cet après-midi, thon et avocat, Top of the Lake – fin d’une deuxième saison bourrée de clichés et avec un fin qui n’en est pas une

Dimanche: rédiger quelques billets lecture en avance, TBBT S03 E05&06, du rangement, du repassage, de la couture, pas sûre que ce sera très réussi, de la lecture, The Leftovers, Big Little Lies, savoir à l’avance que je ne vais pas bien dormir (et désespérément vouloir sortir de ce cercle vicieux mais ne pas savoir comment)

Short diary of the week (201)

Lundi: j’aurais dû me couvrir un peu plus ce matin, un passage à Sunda, décider de rentrer à pied (dans l’optique de l’opération contrôle de mon poids), le chemin est en grande partie agréable dans divers quartiers résidentiels, la partie autoroute urbaine est évitable en passant par un parc, je repère les maisons à tourelles, je vide ma tête, après 50 minutes de marche je commence à saturer, 20 minutes plus tard je suis à la maison, un repas de restes et d’une salade, Doctor Who, The Good Wife

Mardi: me couvrir un peu plus, avancer dans le travail mais aussi organiser mille et une choses, commencer à écrire un billet fleuve et y réfléchir une partie de la soirée, il pleut- enfin – tant mieux pour le jardin, The Good Fight, Anthony Bourdain Parts Unknown à Trinidad avec Calypso Rose qui fait remonter de très bons souvenirs d’amitié et de Womex

Mercredi: une mauvaise nuit, passer la matinée à écrire des mails, passer l’après-midi à trier des disques et à faire des scans, me retrouver dans un état fébrile – pas au sens où j’ai de la fièvre, tenter de me calmer pendant un moment, le soleil se montre, un vin blanc en terrasse puis un repas au Bozar Café avec une amie – délicieux repas d’ailleurs pour une toute aussi délicieuse soirée, attaquée par un moustique dans le métro, lire encore quelques dizaines de pages

Jeudi: bien dormi ! (le vin blanc ne m’empêche donc pas de dormir), grelotter en sandales, voir le soleil avec plaisir, corriger un texte – le premier d’une longue série, de l’agitation pour cause d’inventaire, le gros coup de pompe du jeudi avec comme conséquence le besoin d’un cocktail et de comfort food, Twin Peaks (ne regarder que d’un œil tout en surfant – c’est un épisode WTF), The Good Wife – fin de la très chouette première saison

Vendredi: juste crevée, mais avançons quand même, c’est facile d’avoir tous ces films à disposition, de l’horrible musique à la braderie sans gens de la commune voisine, soupeser les iPhones tandis que le vendeur me conseille presque d’attendre les nouveaux modèles, et donc revoir avec beaucoup de plaisir Le syndicat du crime 1 de John Woo tout en ayant de la nostalgie de cette période où je m’enfermais au musée du cinéma pour voir tous ces films de HK

Samedi: la pluie qui tombe ne me donne aucune envie de me lever, en même temps il faut bien que je récupère de ma semaine, oh la matinée est déjà passée et je n’ai pas fait grand chose !, un détour chez mon papa, de la couture: couper le tissu pour une robe et commencer à décalquer une autre, passer d’un livre à l’autre, Jellyfish de Kiyoshi Kurosawa (2003)

Dimanche: rêver de méduses (effet du film + effet du joli tissu de Michael Miller), TBBT S02 E16 & 17, tenter de redresser et d’attacher les mûriers qui se sont effondrés à cause de la pluie, devoir rentrer au moment où je comptais m’attaquer à d’autres plantes à cause d’une bruine persistante, de la couture: le haut de la robe prend forme tandis que la pluie tombe à verse, de la lecture, un plat birman, le soleil est revenu, Doctor Who, Fargo

Short diary of the week (196)

Lundi: une grosse lassitude m’envahit sur le trajet vers le travail, je ne suis plus habituée aux talons si hauts, un colis bien lourd, enlever avec soulagement mes sandales en rentrant, la nouvelle activité du soir: l’arrosage des plantes, Twin Peaks – le retour 25 ans plus tard

Mardi: des rêves qui expriment tout à fait ce que je ressens par rapport à la journée à venir (je me suis laissée embobiner dans une activité que je n’aime pas), des blocages intempestifs qui ralentissent mon travail, de nombreuses corrections, en fait tout se passe bien et même si je ne le suis pas je semble à l’aise devant ce micro de la radio, une invitation de dernière minute pour un cocktail maison, Better Call Saul, Anthony Bourdain Parts Unknown dans le Queens

Mercredi: de nouveau un début de matinée difficile avec un choix de vêtements qui ne me satisfait pas complètement, sauf que ma voisine me dit que ça me va bien en me voyant passer, les trucs du vendredi à faire le mercredi, rentrer nourrir les chats et vider les boîtes au lettres et repartir, me diriger vers une des seules sorties censées être ouvertes de la station de métro pour découvrir après avoir fait ce détour qu’elles sont toutes ouvertes, plein de plats de cuisine syro-libanaise à l’Oriento, remonter vers la ville fortifiée et passer sans encombres, lire encore un moment

Jeudi: plusieurs réveils successifs avant de m’extirper du lit, décider de profiter de ces quatre jours de congé pour tenter de faire redescendre un petit peu mon poids qui a explosé ces derniers jours, donc en gros manger d’une manière plus réfléchie et bouger plus, et donc 40 minutes de vélo d’appartement devant TBBT, enfin planter toutes ces plantes exotiques achetées début mai – le tout en plein soleil, profiter par la suite d’un repos bien mérité avec des livres et un jus d’orange frais, rentrer pour regarder le dernier épisode de la saison 4 de The 100 et enchaîner avec The Americans

Vendredi: réveillée tôt par le soleil, et donc partir tôt pour faire des courses sauf que tout le monde a pensé comme moi, acheter quelques indispensables qui étaient sur ma liste depuis longtemps (rideau de douche, poêle…), attendre le début de l’après-midi pour les courses alimentaires et constater qu’il n’y a plus personne, planter tomates courgettes et piments puis me prélasser à l’ombre avec un livre, tester un nouveau cocktail, profiter du jardin et du jour qui tombe tout doucement

Samedi: du vélo d’appartement et TTBT, de la couture, du rangement, de la lecture – vais-je terminer ce long roman bavard pour la fin du weekend ?, une voiture mortellement chaude et un GPS qui n’arrive pas à capter le satellite – heureusement que la route n’est pas trop compliquée, un repas vegan (à part le fromage) chez des amis, une agréable soirée, rentrer en prenant deux autoroutes parce que parfois c’est le plus simple

Dimanche: une grosse averse, le jardin tout mouillé qui sent la terre, une dose de pilates devant la tv, cette envie de terminer le long roman, 16h30: j’ai fini !, feuilleter un livre de cuisine chinoise passionnant, préparer un plat de poulet birman, commencer un autre roman puis rentrer pour regarder Jamestown, un sentiment de bonheur suite à ce long weekend à la météo tropicale comme je l’aime

Short diary of the week (185)

Lundi: on peut oublier cette journée tout de suite ? en tous cas la première partie ? acheter des livres guérit tout, me faire draguer par un homme en voiture avec siège bébé à l’arrière – oui mais non, manger les restes qui sont fort copieux, Black Sails, Call the Midwife – déjà l’avant-dernier épisode…, terminer un roman et commencer un nouveau – un plaisir toujours renouvelé

Mardi: étant donné que je travaille ce soir j’ai l’impression que je perds mon temps à la maison ce matin – tout ça pour ne pas travailler plus de 11 heures, je m’étais donc dit que je n’allais plus râler ?, je recommence, pas que j’ai fait la grasse matinée mais une heure de sommeil de plus ça fait du bien, aller à l’aise au boulot, travailler à mon aise, partir dans le centre et rejoindre plein de connaissances pour discuter sur les musiques du monde, le tout avec un délicieux repas afghan, attraper mon métro de justesse et rentrer bien fatiguée

Mercredi: une mauvaise nuit, des ballerines crocs pour braver la pluie, une journée qui se passe, un retour sous la pluie qui s’arrête finalement quand je suis près de la maison, un plat plus ou moins improvisé mais savoureux, dans le genre je suis vraiment fatiguée: chercher si j’ai du rhum de Trinidad dans ma collection – passer à côté de celui de Trinidad et Tobago – me dire que ce n’est pas Trinidad juste parce qu’il est écrit Tobago à côté, Broadchurch, oh mais The Americans a recommencé (saison 5)

Jeudi: mais nooon ! (des histoires de chef – une fois de plus), une réunion, une après-midi sans trop d’entrain – je vous ai dit que ma motivation était complètement retombée ?, Chaussée d’amour – parce qu’il y a aussi des séries flamandes, Riverdale

Vendredi: ce soleil…., un jeune dentiste patient et délicat, retourner à la voiture par les chemins de traverses en admirant les belles maisons anciennes, des travaux de jardin sous un soleil flamboyant, quel bonheur de se laisser réchauffer par ses rayons, Chaussée d’Amour, Garderner’s World – un nouvel essai pour voir si c’est toujours aussi ennuyeux – ça l’est malheureusement…

Samedi: ce soleil…, écrire quelques billets critiques de livre et être enfin à jour, comme les courses sont faites je peux attaquer de suite le jardin, ce n’était pas l’activité la plus intéressante mais la terrasse est nettoyée à grande eau, de la lecture, The red badge of courage (John Huston, 1951) – un film annoncé comme très mauvais par un collègue – et en effet – mais comment faire bien en 1h06 (le film a été fortement réduit en temps par le studio et l’acteur principal Audie Murphy a autant de charisme qu’une moule) ?, Longmire

Dimanche: réveillée tôt, de la zumba, quelques travaux au jardin, lire au soleil, avoir un doute sur le plat qui se révélera très bon grâce aux herbes aromatiques, Your name. – pas mal mais dérangée par les images un peu psychédéliques et par l’histoire un peu confuse