Fitness frustration

C’est l’été et les cours de zumba sont interrompus jusqu’en septembre. Je ne voulais faire le mollusque pendant trois mois, surtout qu’au point de vue poids, j’ai repris les quelques kilos perdus cet hiver et je le sens biens dans mes vêtements. Ils se sont casés dans mon ventre et certaines de mes jupes serrent à nouveau. Vu l’enthousiasme autour du 30 Day Shred de Jillian Michaels, je me suis lancée, ne connaissant rien d’autre. Le premier niveau est fatigant mais après 5-6 fois, je suivais à peu près normalement. Sauf pour les pompes. Et vous savez de quoi est fait le niveau 2 ? De plein de positions du genre. Que je suis incapable de tenir. Et que je n’ai pas envie de savoir tenir parce que je ne veux pas de carrure de nageuse est-allemande ni de bras super musclés. J’ai vraiment eu un moment de frustration et de découragement extrême hier, j’avais l’impression de me retrouver à l’école secondaire, très nulle, toujours houspillée par ces nazis de profs de gym, toujours choisie en dernier pour les équipes de basket et cie.

J’ai un peu étalé ce découragement sur FB et j’ai bien fait: j’ai reçu plein d’encouragements (je vous en remercie encore). J’ai maintenant une série de nouveaux programmes à tester à la maison et j’espère qu’ils seront plus adaptés à mes capacités et à mes désirs. Et comme les lectrices de ce blog ne sont pas tout à fait les mêmes que mes contacts FB, n’hésitez pas à me proposer vos solutions, vos idées de programmes de fitness à faire à la maison.

Et je pourrais aussi tenter de regonfler les pneus de mon vélo ou aller à la piscine vu qu’il fait bon maintenant. Je vous en reparle !

Question de poids et de sport

En septembre, j’avais commencé des cours de zumba. J’espérais secrètement que ça me ferais perdre du poids, en plus de me remettre en forme phyqiquement. J’allais dépasser la barre fatidique des 70kg, ce qui me glaçait d’horreur. Et bien ça n’a pas fonctionné: en décembre, je pesais 71kg et je ne rentrais plus dans une série de vêtements. J’ai passé tout l’hiver avec une garde-robe assez réduite, mettant essentiellement des jupes que j’avais cousues récemment. A Noël cependant, il y a eu déclic dans mon corps. Je n’ai pas changé de régime, j’ai peut-être mangé un tout petit peu moins certains jours mais j’ai toujours eu des phases comme ça. La balance a commencé à annoncer des diminutions de 200g, une fois par semaine. Cela a mis un certain temps avant de passer à nouveau en-dessous de la barre des 70kg (et quelques jours de quasi jeune suite à ma rupture ont aidé). Depuis, mon poids diminue régulièrement, sans se presser mais j’ai repris mes mensurations de l’été 2012 (prises avant de commencer la couture). Mes soucis de santé des dernières semaines ont à nouveau un peu accéléré la descente: avant l’opération, je pesais 68kg et après plus que 67kg. J’aimerais continuer comme ça jusqu’à 65kg ! Mais j’ai un souci: j’ai dû arrêter la zumba à cause de l’opération (et de toutes façons le cours s’arrête pour l’été). Je ne sais pas trop quoi faire d’autre comme sport: quelque chose de doux et qui n’implique pas d’efforts au niveau du ventre et du postérieur (le vélo d’appartement est exclu pour cause de selle trop dure). La piscine dans un premier temps n’est sans doute pas une bonne idée non plus, tant que la cicatrisation n’est pas terminée. En fait, je ne suis même pas sûre qu’il existe un sport qui conviendrait pour le moment…. mais si jamais vous avez des idées…

Et donc, j’ai fait du sport

Mercredi, j’ai acheté des chaussures de sport. Trop tard pour aller au cours du mardi donc. Et puis j’avais la migraine. Jeudi aussi d’ailleurs. Et j’angoissais un peu: est-ce qu’il y aurait des vestiaires pour me changer après le boulot ? Il valait mieux que je fixe comme objectif le cours du dimanche.

Dimanche matin, j’étais angoissée mais quand même décidée. J’ai donc enfilé ma tenue de sport et mes chaussures et pris le métro pour un arrêt. J’ai eu l’impression que tout le monde (enfin les trois personnes qui occupaient la rame) me regardait. Je fais partie de ces personnes qui ne se sentent à l’aise dehors que si elles sont habillées convenablement, avec un certain style. Pas en « trainink » donc.

A Kraainem, au lieu de traverser le parking comme tout le monde, je l’ai contourné, faisant un détour. Et puis de loin, j’ai vu deux femmes habillées sportivement. Je les ai suivies et je suis bien arrivée au Centre Sportif La Woluwe. Il s’agit clairement d’un bâtiment construit dans les années 70-80, au look caractéristique de l’UCL, plein de couleurs mais plutôt démodé et déjà usé par le temps. Le réceptionniste m’a indiqué où était la salle. J’aurais aussi pu suivre les deux femmes, mère et fille. Heureusement que j’étais déjà en tenue parce que je n’ai pas trouvé les vestiaires.

Je me suis présentée à Paulo, le professeur du cours, un cours de danses latines mélangées à du fitness, bref de la zumba ou quelque chose de proche. Il m’a rassurée, en me disant que je pouvais m’arrêter si j’étais trop fatiguée. J’ai parlé un peu à la mère et sa fille, qui m’ont également rassurées et raconté que le cours était vraiment bien, varié, aux rythmes différents. Une quinzaine d’autres personnes sont encore arrivées, d’âges divers, de nationalités diverses.

Paulo a commencé le cours en force, nous faisant bouger sur les rythmes du Carnaval. Après deux morceaux, il est passé au merengue, puis à la salsa, puis à la cumbia (c’est la partie que j’ai préféré) en terminant par un moment plus lent sur de la bachata et un moment de relaxation. Les pas sont variés, les mouvements aussi, et il y a des passages plus actifs où on transpire bien et des passages plus lents qui permettent de reprendre son souffle. Le cours m’a plu, même si j’ai quelques problèmes de psychomotricité ! Paulo m’a rassurée: je les surmonterai facilement aux cours suivants. Parce que j’y retournerai dimanche prochain !

Après une heure de cours, je n’ai pas eu envie de reprendre le métro et j’ai profité du beau temps pour rentrer à pied (c’est à 20 minutes environ). En milieu de parcours, ma vision a commencé à se troubler et j’ai senti le début d’une chute de tension. J’en ai sans doute fait un peu trop pour une première fois ! Une fois que j’avais mangé et bu une bonne quantité d’eau, ça s’est estompé et j’étais prête pour profiter du jardin et planter des bulbes. Mon corps se sentait tout secoué mais bien. Et j’ai bien dormi.

Le lendemain, je n’ai pas eu trop de courbatures (j’ai du mal à déterminer celles qui venaient du cours ou du jardinage). Par contre, le matin, je me suis sentie très fatiguée.

J’avais promis à Coyote que je suivrais un cours par semaine et que je continuerais le vélo le dimanche à la maison. Or si je suis le cours le dimanche, je dois me trouver un autre créneau pour ces 25-30 minutes de vélo. En milieu de semaine, ce serait bien, le mercredi ou le jeudi. Mais aurai-je le courage de pédaler en rentrant du travail, à un moment où souvent je me liquéfie littéralement ? Ce serait vraiment bien, car j’ai senti que cette activité physique m’était bénéfique.

Se soigner autrement (II)

Ma deuxième séance (du cycle actuel) avec Coyote vendredi passé m’a bien secouée. Nous n’avons pas beaucoup parlé au début mais il m’a prescrit vitamine C (normalement du C-Will mais je n’arrive pas à avaler les gélules ni leur contenu si je les ouvre) et magnésium (Promagnor en sachets). Je me suis ensuite couchée et il a réfléchi un moment à l’angle d’attaque. Il a senti ce qui se passait en moi via mon poignet puis a mis sa main sur mon ventre pour rester en contact avec moi pendant ce qui allait suivre. Je ne sais plus de quoi nous avons parlé en premier, mais je l’ai très vite interpellé sur mes problèmes à me motiver pour une activité physique. Les articles de MTLM (celui-ci et les suivants) m’ont beaucoup parlée et je sentais bien que j’avais besoin de conseils pour me motiver. Coyote m’a répondu qu’il fallait en effet que nous parlions de ça. Il a balayé mes blocages très rapidement en me disant qu’il fallait tout simplement que je bouge parce que pour le moment, mon corps est rempli de yin et manque de yang (j’interprète peut-être un peu ce qu’il a dit) et que surtout je n’utilisais les capacités de mon corps qu’à 18%. Ce qui est risiblement peu. Ce qui risque de m’entraîner vers le pire. Ce qui veut dire que si je ne bouge pas, je peux faire ce que je veux dans ma tête mais je ne trouverai jamais l’équilibre.

Nous avons ensuite essayé de trouver les raisons profondes de mon arrêt d’activité physique. Il y a 18 mois environ, il avait déjà mis le doigt sur le problème et j’ai acheté un vélo d’appartement pour me faire bonne conscience mais je n’ai plus été le revoir. Il peut être très confrontant et déterminé, et c’est là que cela devient difficile. Vient maintenant le passage des larmes: j’ai arrêté la danse indienne quelques mois avant le décès de ma mère, il y a presque 9 ans. Bam !

Nous avons quand même continué à discuter parce que je n’arrivais pas à déterminer quel sport exercer. A tel point qu’il a été chercher son smartphone pour trouver un cours avec moi. Parce qu’il me faut un cours collectif où je bouge et transpire. Donc pas toutes mes suggestions qui étaient: yoga, tai chi ou stretching. Quand j’ai parlé de natation en hésitant, il m’a dit non, je n’ai pas vraiment creusé les raisons mais c’est sans doute lié au côté solitaire. Il m’a proposé de l’aïkido ou de la zumba. Oui de la zumba ! Pour un truc qui bouge, ça bouge ! Il m’a aussi dit que je devais continuer le vélo d’appartement, mais plus de 20 minutes. C’est en effet à partir de la 21ième que ça devient bon pour le corps.

J’ai un peu fouillé sur le net en rentrant et vu que le centre sportif La Woluwe tout près de chez moi a plein de cours différents. Je devrais bien trouver quelque chose. Je n’en ai pas dormi ! (ou comment aller chez Coyote pour soigner mes insomnies et me retrouver avec de nouvelles). J’ai vu un cours de danses latines… je me dis que si je mets mon esprit en mode second degré, ça pourrait passer et ça m’aiderait même dans mon travail. Ou de la zumba finalement, mais au xième degré alors. Le dimanche matin au lieu de surfer sur le net, ça pourrait être bien.

Se faire soigner par Coyote, c’est renverser les barrières, aller au-delà de ses limites, détruire celles qu’on s’impose. Il m’a donné un grand coup de pied, là. C’est le déclencheur qu’il me fallait sans doute. Il me reste quelques obstacles un peu compliqués, plus d’ordre pratique: je dois aller m’acheter une tenue et des chaussures de sport et j’ai horreur de ça. Mais bon… quelque chose est enclenché !

Nous sommes jeudi entretemps (j’ai écrit le reste de l’article mardi) et au point de vue santé, je passe une très mauvaise semaine avec des migraines depuis mardi. Mon sommeil n’est pas très bon non plus. Je suis dans une phase d’immobilité, avec comme blocage principal l’achat de chaussures de sport. Je voulais y aller hier mais je me sentais trop mal. Mais ce soir, j’y vais, promis ! Et dimanche matin, je vais à un premier cours. Vous me soutiendrez moralement ? Ou vous voulez m’accompagner ? Le premier cours est gratuit !

N’hésitez pas à décrire dans les commentaires quelle est votre vision de l’activité physique et quel sport vous pratiquez !

Où je travaille à réduire la rondeur de mes fesses

Fin mars, je vous disais que je haïssais le sport mais que ma condition physique était désastreuse. J’ai donc pris les choses en main mais à petite dose. Pas de plan fitness carabiné pour moi, j’abandonnerais après quelques jours ! Je me suis acheté un vélo d’appartement qui est encombrant mais pratique pour faire du sport à la maison, en pyjama, quand il pleut… J’ai du mal à me motiver à en faire plusieurs fois par semaine mais le w-e, je pédale toujours ma demi-heure à un bon rythme en lisant un bouquin. Et s’il y a un jour férié, j’en profite pour faire une deuxième séance. Je n’ai pas encore débarrassé la table à côté pour y poser mon ordi, ce qui me permettrait de regarder des séries ou des films. Parce que parfois le temps est long, même avec un livre. En tous cas, une fois que j’ai terminé ma séance, je me sens bien, je sens que tout mon corps a bougé et que tout a circulé. Mon endurance s’améliore et je suis déjà moins vite essoufflée. Pour le moment, j’ai toujours utilisé le même programme spécial brûleur de calories mais il y en a encore plein d’autres à tester. Le vrai test sera la ballade à vélo mais j’attends le soleil (hmm).

Parallèlement, je tente de faire un peu plus attention à ce que je mange et surtout à arrêter de manger dès que je n’ai plus faim. Ce qui est très très compliqué pour moi ! J’ai été éduquée par des parents qui ont vécu la guerre et qui avaient comme devise « finis ton assiette ». Et ils avaient une peur bleue que je ne devienne anorexique.

Et au niveau poids, ça donne quoi ? J’étais en bonne voie, et puis l’arrêt de la pilule a mis son grain de sel. Rétention d’eau etc. ont fait que j’ai grossi, même au-delà du poids que je m’étais promis de ne jamais atteindre ! Mais entretemps, je maîtrise à nouveau. Je ne veux pas une perte de poids rapide mais quelque chose de constant, jusqu’à un poids bien défini. Et le tout sans vraiment me priver mais en bougeant plus et en mangeant (un peu) moins.

Je hais le sport

Je hais le sport, j’ai été traumatisée par des profs de gym qui eux-mêmes étaient frustrés parce qu’ils n’avaient jamais été des stars olympiques et donc se défoulaient contre les moins bons. Moi donc. Je n’ai jamais réussi à faire la roue et à peine le poirier. Aux réunions de parents, le seul prof que voyait ma mère, c’était le prof de gym, pour l’engueuler. Pour dire qu’on ne mettait pas des 8/20 à une bonne élève, que c’était traumatisant de voir du rouge dans un bulletin parsemé de 16 et 18. Et puis cette obligation de jouer au basket ou au volley, avec des ballons trop durs et poussiéreux. Où le prof choisissait deux chefs d’équipe qui tour à tour choisissaient les participants. Qui était choisie en dernier ? Moi. Idéal pour la confiance en soi, surtout quand on n’en a déjà pas beaucoup. Mr Beka, Mme Aechten, si je vous rencontre aujourd’hui, je vous réserve encore une belle engueulade. Pour que vous compreniez le mal que vous m’avez fait.

J’aimais bien le badminton, mais c’était réservé au 3e trimestre, bref à 3-4 semaines sur l’année. J’aimais aussi la natation et l’aérobic ou la danse, mais on ne pratiquait pas ces sports à mon école. Une fois à l’université, je me suis inscrite à la salle de sport et j’ai un peu joué au badminton. Et après, j’ai suivi quelques cours de danse, contemporaine ou indienne.

Et depuis plus de 5 ans, rien. Je suis une grande difficile, je veux des cours près de la maison et qui soient juste après le travail (pas le vendredi), et pas trop chers, ce qui exclut la salle de sport (où je me sentirais de toutes façons super mal à l’aise avec ces filles et ces mecs super entraînés). La wii fit m’avait semblé une bonne idée mais ça parlait trop et j’ai vite abandonné. Faire quelques exercices prenait trop de temps. Une ou deux fois par an, j’ai fait du vélo, mais avec des résultats souvent catastrophiques. Parce qu’évidemment, ma condition physique est nulle, au point zéro.

A tel point que Coyote m’a ordonné de faire du sport, tout de suite, pour mon bien et ma santé. Le vélo me tente toujours mais la météo ne permet pas d’en faire toute l’année. J’ai finalement commandé hier un vélo d’appartement, suite aux conseils et encouragements d’un ami. Il sera livré jeudi.

J’espère être assidue, m’obliger à pédaler au moins 1/4 d’heure tous les jours (en lisant un bouquin !), plus le w-e. Peut-être aussi perdre les 4-5 kilos qui m’embêtent, m’assurer par la même occasion que je pourrai toujours mettre mes jolies robes l’année prochaine… Et me sentir mieux, il paraît que c’est un excellent antidépresseur !

Et vous, que faites-vous pour être en bonne condition physique ? Avez-vous trouvé la recette miracle ?