The Garden dress

The Garden dress04

Début juillet, je me suis rendue compte que ma garde-robe manquait de robes confortables à mettre en cas de canicule. J’ai cherché un modèle rapide à réaliser et j’ai trouvé mon bonheur dans le supplément du Knipmode de mai 2013 (modèle 110). Dès le départ, je me doutais qu’elle ne serait des plus seyantes mais sa largeur serait idéale pour les grandes chaleurs. Après avoir mesuré les différentes pièces, j’ai choisi de réaliser la taille 42 et je me suis lancée de suite sans coudre de toile. Du coup, je n’ai pas choisi un des mes tissus préférés mais bien un coupon que j’avais récupéré lors d’un trocante et qui a souffert lors du lavage d’un transfert de couleur d’un autre tissu violet.

The Garden dress05

J’ai suivi à la lettre les instructions (mais je me rends compte après coup que j’aurais pu simplifier une partie) sauf pour la dernière partie où j’ai finalement cousu le bas de la parementure au devant et au dos de la robe sur la ligne de couture.

The Garden dress03

Le verdict: la robe est confortable, ce qui est l’essentiel, mais elle a une collection de défauts: quand je bouge beaucoup, les bretelles tombent – elle aurait mérité d’être un peu moins large. Au niveau de la poitrine, elle ne tombe pas très bien et fait des plis disgracieux – la pièce de patron était en courbe et aurait pu rester droite. Et enfin, elle est fort large, ce qui fait un peu robe sac, mais vu que je ne compte la mettre qu’au jardin, tout cela m’importe peu et d’ailleurs je l’ai beaucoup portée pendant la canicule.

The Garden dress02
The Garden dress01

The rain and sunshine skirt

rainandsunshineskirt2

Comme Roisin, j’ai envie de donner un nom à tous les vêtements que je couds, même s’il n’a pas beaucoup de liens avec le vêtement en question. Ici, c’est parce que ces derniers jours, soleil et pluie ont alterné et que le bleu turquoise du tissu me rappelle un peu l’eau tandis que le rose renvoie au soleil (couchant).

Après la robe Sakura, il me fallait un projet facile. Et une jupe – vu que mes jupes d’été sont peu nombreuses. J’ai repris le même modèle que The Abstract Animals skirt réalisée en janvier 2016 sur un patron Knipmode (jupe n°6 de mai 2013) mais j’ai déplacé les plis pour que le central soit plus grand et les autres plus sur le côté. Le tissu de coton vient d’un webshop flamand mais je ne sais plus lequel (Den Depot ou Stof op Zolder probablement) – je l’ai acheté l’été passé lors des soldes. Je n’ai pas grand chose de plus à dire, à part qu’elle a été rapidement cousue et que ce genre de vêtement apporte une gratification immédiate. Ah si: je dois apprendre à plus rentrer mon ventre sur les photos.

rainandsunshineskirt1

rainandsunshineskirt3

Fall sewing

Quand la plupart des couturières pensent à leurs projets pour l’automne et l’hiver, je continue ma saison estivale. La raison est simple: je pars bientôt sous les tropiques et j’ai grossi. Sur ma dizaine de pantalons – certains vieux de plus de 10 ans – je sais encore en mettre deux. Et un des deux n’est pas des plus seyants. Pour les jupes, ça va, mais je me suis rendu compte en Birmanie qu’au point de vue longueur, ce n’est pas toujours assez respectable pour les temples bouddhistes.

L’idée est donc de coudre les vêtements manquants, en fonction du temps qui me reste, c’est-à-dire pas beaucoup. Je devrai sans doute racheter un pantalon (voire deux) en magasin mais j’en profiterai pour choisir un modèle sport/voyage compliqué à coudre. Pour les autres, j’ai la chance d’avoir une belle collection de Knipmode / Style Fashion qui regorgent de modèles faciles – larges et à élastiques. Ce n’est en effet pas le moment de perdre beaucoup de temps en toiles et ajustages, ni en braguettes compliquées à appréhender quand on n’en a jamais cousu. J’ai sélectionné un modèle précis (Knipmode de juillet 2013) dont j’ai déjà cousu une toile: il me va tout juste en taille 42, mais je compte l’agrandir d’une (voire deux) tailles pour qu’il ne soit pas trop près de mes fesses et que je puisse mettre mes mains dans les poches. Comme je ne peux pas laisser un patron tel qu’il est, j’ai réduit l’ampleur de jambes. Il restera large mais pas autant que le modèle. J’ai acheté deux tissus, un beige/gris et un noir, en coton. J’espère vraiment pouvoir coudre les deux avant la mi-novembre mais un, ce serait déjà pas mal. J’ai repéré un autre beau modèle dans Style Fashion, cousu par Sakiko, mais le tissu que j’ai acheté n’est pas extensible et j’ai peur de l’ajustement, ainsi que de mes variations de poids qui pourraient le rendre obsolète très vite. Mais il n’est pas exclu que je le couse plus tard. Ou un modèle rétro du genre, avec des boutons. Ou un mélange d’un pantalon de Gertie (dans Vintage Casual il me semble) avec un modèle Burda (je n’aime pas la fermeture éclair dans le dos du premier et le second est fort large). (Je vous laisse imaginer le sol de ma pièce couture: il est parsemé de modèles qui me donnent envie).

a131312cba9f3de6bfb611b65d18af00_zpspnbkac4y

Je cherchais également un modèle de jupe longue. J’avais comme idée d’utiliser des tissus en batik achetés à divers endroits en Asie du Sud-Est et donc de coudre une jupe portefeuille. Sauf qu’aucun des Burda ou Style Fashion ne proposait de modèles qui me satisfaisait. J’ai trouvé deux-trois modèles intéressants pour d’autres tissus par contre – les magazines ont rejoint la pile de ceux avec les pantalons – mais ce n’est pas une priorité. Et puis j’ai pensé à cette robe tiki que j’ai cousue, me disant que la partie jupe de la robe pourrait être adaptée. En cherchant la patron, j’ai retrouvé un autre que je possède déjà, le B6354, qui est juste ce que je recherchais ! La jupe sera rallongée en fonction du tissu que j’ai – en espérant que cela suffira pour les temples.

a0f83bb21f98c692cf6dda176467eaea_zps4lfcqw3k

Je comptais enfin transformer cette robe que je ne mets jamais en jupe – je trouve que j’ai l’air d’une ménagère des années 50 en la portant. Elle a quelques soucis de couture et c’est une de mes premières réalisations pas tout à fait abouties. Il me reste du tissu et je pourrais facilement coudre une bande pour la taille, voire même récupérer un bout dans le haut de la robe.

Il me reste quatre weekend et deux jours fériés. Est-ce que j’y arriverai ? Tout en gardant à l’esprit que j’ai plein d’autres envies de vêtements plus automnaux – des jupes et robes pour ne pas toujours mettre les mêmes.

 

The Grey Tweed Skirt

Au début de l’hiver, je me suis dit qu’une jupe un peu plus longue et dans un tissu plus chaud me serait bien utile. J’ai fouillé dans mon armoire et j’ai sélectionné un tweed dans les tons bleu, blanc et gris, avec une touche d’orange, trouvé à la dernière trocante organisée par Sakiko. J’avais également en stock du tissu de doublure bleu pâle ainsi qu’un reste de coton à fleurs pour rendre la parementure plus agréable à porter. Je ne voulais pas trop me compliquer la vie et j’ai repris le modèle n°5 du Knipmode de décembre 2014 en taille 42, comme pour The Brocade Skirt que j’aime tant. Je l’ai rallongée en fonction de la quantité de tissu disponible pour avoir plus chaud.

Cette fois-ci, j’ai suivi les instructions de montage à la lettre et tout s’est très facilement déroulé. J’aurais dû relire mes notes et réduire un peu la largeur de la taille, car cette version-ci est également un peu trop grande. Mais le plus gros souci, c’est qu’elle est tout simplement importable: le tissu de tweed gratte horriblement, même à travers la doublure. Je n’ai jamais réussi à la porter plus de 10 minutes. C’est franchement dommage parce que j’ai mis du temps et de l’amour à la coudre et que j’étais très fière de ma parementure contrastée.

La jupe tombe un peu plus bas que ma taille naturelle.

The abstract animals skirt

Dès mon retour du Japon, j’ai voulu utiliser un des tissus achetés sur place, chez Tomato. Il me fallait une couture rapide et mon choix s’est porté sur une jupe en tissu Kokka aux motifs abstraits gris et noirs censés représenter des animaux (je ne l’ai pas remarqué de suite – tiens il y a un lion dans le pli du milieu !). Si vous aimez ce motif, il est disponible en Belgique aux Tissus du Chien Vert. On me dira: « ça valait bien la peine d’aller au Japon ! » – Je répondrai que je ne l’ai pas payé 15 euros le mètre mais plutôt 3 ou 4 euros.

C’est un tissu assez épais et donc j’ai cherché un modèle de jupe assez structuré, avec des plis. Mon choix s’est porté sur la jupe 6 du Knipmode de mai 2013 dont j’ai supprimé les poches. Après avoir mesuré les différentes parties, j’ai coupé la taille 42 qui est finalement un tout petit peu trop grande mais tout à fait mettable. Si jamais je maigris, je reprendrai un peu à la taille. Cette fois-ci, j’ai pris le temps de déchiffrer le néerlandais et j’ai suivi toutes les étapes dans l’ordre.

Encore un modèle pris en photo sur mon mannequin de couture en attendant les vraies photos sur moi. Je ne l’ai pas encore portée: j’ai eu besoin de vêtements faciles ces derniers temps et j’avais peur qu’elle ne chiffonne trop. Et il fait un peu froid pour du coton.

The brocade skirt

Je me rends compte que je mets plus souvent des jupes que des robes, parce que je m’y sens plus à l’aise. Or j’aime bien renouveler mon stock et donc j’en couds de temps en temps. C’est souvent très rapide, même si parfois je me lance dans un nouveau modèle. Il me restait 60 cm du tissu (de 150cm de large heureusement) (Tissus du Chien Vert) qui avait servi à coudre la Robe turquoise (robe que je ne mets quasi jamais parce que le col n’est pas assez échancré et me serre au cou – elle est sur la pile des vêtements à retoucher mais je n’ai pas le courage parce que ce sera du chipotage). Il me fallait donc un patron qui utilisait un minimum de tissu, ce que j’ai trouvé dans le numéro de décembre 2014 du Knipmode (jupe n°5 que je ne retrouve pas sur le site). La taille 42 me convient presque parfaitement: quand j’ai mangé, c’est bon, sinon elle redescend un peu mais ce n’est pas dérangeant.

Je n’ai pas suivi les instructions de montage et j’ai cousu plus ou moins comme je le pensais, ce qui n’a pas trop causé de problèmes. Je n’avais pas le courage de déchiffrer le néerlandais (je connais déjà le vocabulaire de couture en français et en anglais, c’est déjà pas mal). Cette jupe ne m’a coûté que la nouvelle tirette vu que j’avais déjà le tissu et le fil. Et c’est une réussite: je la porte très souvent malgré le fait qu’elle soit assez courte et elle m’a accompagnée à Budapest et au Japon. Le tissu chiffonne un peu mais comme cela se voit sur les photos, ce n’est pas trop grave.

Merci à Rupert qui a fait les photos devant le bambou du parking du boulot (en septembre – j’ai mis un temps certain à écrire ce billet) !