Bilan culturel – juillet 2016

Romans (et récits de voyage):

  • Gaëlle Nohant, La part des flammes
  • Peter Hessler, River town
  • Emile Guimet, Huit jours aux Indes
  • Sok-yong Hwang, Princesse Bari

Livres documentaires:

  • Martin Cate, Smuggler’s Cove
  • Iain Gately, Drink. A cultural history of alcohol
  • Peter Bellwood, First migrants. Ancient migration in global perspective
  • Jean-Claude Martin, La bible de la communication non verbale
  • Joel Harrison & Neil Ridley, Distilled
  • Talia Baiocchi & Leslie Pariseau, Spritz
  • Gary Regan, The negroni

Séries:

  • The knick – saison 2 (7,5/10)
  • The Americans – saison 2 (7/10)
  • Indian Summers – saison 2 (7,5/10)
  • Black Sails – saison 2 (8/10)

Musique:

  • Jim Causley, Forgotten kingdom (7/10) – chansons folk anglaises racontant l’histoire ancienne
  • Imarhan, Imarhan (7/10) – guitares touareg
  • Khwanta Fasawang, Lam phaen motorsai tham saeb (8/10) – morlam thaï
  • Phairin Phonhibun, Lam klom thung: essential Phairin Phonphibun (8/10) – morlam thaï

Expositions (et jardins):

  • Velvet Underground (Philharmonie de Paris)
  • Jardins d’Orient (Institut du Monde Arabe, Paris)
  • la grande serre et le jardin alpin du Jardin des Plantes (Paris)
  • Beat Generation (Centre Pompidou, Paris)
  • Arte Povera (Centre Pompidou, Paris)

Restaurants et bars:

  • Le Sinople (Paris): pas mal mais sans plus, très « parisien »

 

Deux jours à Paris: des expos, des jardins, des thés

Mon escapade à Paris a été centrée autour de deux thèmes: l’underground américain et les jardins. J’ai commencé mes visites par l’expo sur le Velvet Underground à la Philharmonie de Paris, ce qui m’a permis par la même occasion d’admirer ce bâtiment très « pailleté » aux formes très organiques. Un jeudi matin, il n’y avait pas trop de monde, ce qui m’a permis de profiter des nombreux artefacts proposés: superbes photos, pochettes de disques, affiches, pamphlets en tous genres et surtout de nombreux films et extraits musicaux qui s’écoutent grâce au casque fourni à l’entrée. C’est toute l’histoire du Velvet Underground qui est contée mais aussi de l’underground new-yorkais. Andy Warhol est évidemment présent mais il ne domine pas l’expo, il y a bien d’autres sujets abordés. Un voyage sonore et visuel très intéressant.

Paris

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Après une pause lecture en bord de Seine, sous un saule, rendez-vous avec Kleo et Shermane à l’Institut du Monde Arabe pour l’expo Jardins d’Orient. Une première partie plus technique montre l’évolution de l’irrigation, une seconde montre les jardins, les objets qui l’occupent et les œuvres inspirées par ceux-ci, partant de l’Afrique du Nord à l’Inde des Moghols. J’ai été un peu déçue, je m’attendais à plus de photos des jardins, à des explications plus poussées (et à moins de monde). L’intérêt de l’exposition vient de l’installation d’un jardin oriental dans la cour du musée mais je n’y ai pas retrouvé le charme des jardins de l’Alhambra l’Alcazar (merci Malena !) à Séville (par exemple (les seuls jardins d’Orient que j’ai visité en fait) (l’avis de Kleo). Une glace, une citronnade, et nous voilà reparties, Shermane et moi, vers le jardin suivant.

Paris

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Le Jardin des Plantes est situé tout près et je rêvais de voir la grande serre avec ses plantes tropicales. Mais d’abord nous avons visité le jardin alpin dont l’entrée est bien cachée. Intéressant mais pas mon style préféré. La serre par contre… J’ai adoré ces grands palmiers sous les voûtes métalliques de la serre.

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Nous avions rendez-vous plus tard avec Malena dans un restaurant aux jolies plantes exotiques, le Sinople. Un peu surfait à la parisienne mais les cocktails étaient très bons. Pour ma plus grande frustration, j’ai commencé à avoir des maux de ventre – la fatigue ? – et j’ai dû annuler la sortie dans un bar à cocktail prévue par la suite.

Paris

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Le lendemain, après une virée shopping de tissus autour de la Halle Saint-Pierre, j’ai continué mon exploration de l’underground américain avec l’exposition Beat Generation au Centre Pompidou. Ce sujet m’a passionnée il y a quelques années et j’ai lu à l’époque Sur la route de Jack Kerouac, déjà intéressée par les récits de voyage. L’exposition présente notamment le tapuscrit du livre dans une immense vitrine qui traverse toute la salle. Photos, musique, films, livres et affiches diverses proposent une image assez complète du mouvement et présentent les principaux protagonistes.

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Retour à la nature avec la petite présentation de l’Arte Povera, ce style italien des années 1960 qui marque un retour à la nature dans des œuvres très minimalistes. Ainsi que le film d’une chorégraphie de Thierry De Mey à Gibellina en Sicile qui m’a captivée.

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Un thé glacé avec Kleo et Shermane à l’Autre Thé, l’achat de thés et de quelques récits de voyage ont clôturé cette escapade sous le soleil d’été.

Je ne dirais pas que ce fut mon meilleur séjour à Paris – j’ai été vraiment frustrée de ce malencontreux mal de ventre – mais j’y ai découvert et approfondi des sujets qui me tiennent à cœur et qui m’intéressent depuis très longtemps. Le Velvet Underground et la Beat Generation marquaient le retour à mes intérêts d’il y a une vingtaine d’années et voir ces expositions m’a rappelé cette période. Période où je n’aurais jamais osé voyager seule à Paris ! La chaleur m’a un peu assommée et j’ai été moins réceptive à mon environnement que d’autres fois. Projets pour une prochaine visite: (re)découvrir Paris quartier par quartier, en commençant par les plus anciens et apprendre bien plus sur son histoire – l’effet Vikings sans doute ! (D’ailleurs, si vous connaissez un bon livre proposant des promenades historiques à Paris…)

Garden visits

Samedi, Sylvie m’a proposé de visiter des jardins privés du Brabant Wallon dans le cadre de Jardin Ouverts. Nous sommes d’abord parties pour Lillois où nous nous sommes arrêtées à « La Rivelaine ». Sur un hectare, dix jardins relient les bâtiments d’une ferme ancienne. De la rue, on ne voit rien, il faut entrer via une porte dans une sorte de vestibule ou véranda, en partie en briques et en partie vitrée, dans laquelle s’étale une grande vigne. Le regard est immédiatement attiré vers la droite: un passage avec un escalier et des bassins à différentes hauteurs semble bien mystérieux et nous amène vers un premier jardin où domine une viorne en fleurs. De là, différentes atmosphères se succèdent, reliées par des portes ou par une longue alcôve arborée. Un jardin en friche propose une grande sculpture en bois puis divers jardins fermés ramènent vers la maison, un jardin japonais, un potager en rond, un patio méditerranéen. J’ai été séduite par ce jardin, surtout par cet escalier qui mène vers une partie encore invisible.

Ensuite, nous sommes parties pour le jardin de la pépinière « Le Try » à Ceroux-Mousty. Cette pépinière se spécialise dans la culture et la propagation de petits arbustes et ce sont ceux-ci qui sont à l’honneur dans le jardin. Moins construit que le précédent, il est cependant intéressant pour la variété de viornes et cornus qui sont en pleine floraison en juin. Nous nous sommes ensuite longuement promenées dans la pépinière même, nous extasiant devant toutes les plantes ! Les photos sont en noir et blanc à cause d’une erreur de manipulation de ma part et parce que je n’ai pas vérifié au moment même. Voilà ce qui se passe quand on est distraite.

 

C’était une après-midi très agréable et très verte. Tout ça m’a donné des envies d’un plus grand jardin que je pourrais découper selon différents thèmes mais je me rends bien compte que je ne suivrais pas pour l’entretien. En tous cas, je suis prête à recommencer ce genre de visite à une autre occasion !

Those bamboos at the back of the garden…

Certains signes ne trompent pas, le printemps fait tout doucement son approche. Le matin, les oiseaux gazouillent, en journée, le soleil réchauffe déjà un tout petit peu, la lumière est différente, il fait noir après 18 heures et pas avant… et moi je me remets à penser au jardin. N’empêche, le sujet de ce billet vient d’une constatation hivernale.

Je m’explique: j’ai aménagé les grandes lignes du jardin il y a 5 ans environ mais cet été, les voisins du fond ont coupé les noisetiers qui donnaient beaucoup trop d’ombre à l’arrière. Ma vue en est toute changée et au lieu de ce trou noir qui faisait dévier le regard vers les côtés, je ne vois plus qu’un ensemble qui ne fonctionne plus vraiment. En été, c’est moins grave parce qu’il y a plein d’autres choses qui se passent mais en hiver, je ne vois que ce fond qui ne me plait plus.

Quand j’ai planté ces bambous, cela me semblait une bonne idée. Ils allaient pousser pour créer un écran touffu de trois mètres de haut environ. Ils ne font toujours qu’un bon mètre cinquante et se sont étalés vers l’avant (j’ai même déjà taillé une partie). Le regard est donc juste attiré vers ce gros amas vert massif et cela me dérange. J’aimerais remanier cet endroit et créer quelque chose qui attire le regard, centré sur quelque chose que je n’ai pas encore défini.

Je me disais que peut-être ces bambous seraient plus jolis si je les plantais dans de grands pots métalliques ou de grands baquets en zinc. Ils prendraient de la hauteur et auraient moins tendance à faire des gros massifs. Ou peut-être que je devrais installer une statue (un ou plusieurs tiki, ça pourrait être pas mal mais où les trouver à part aux Etats-Unis ?) ou un banc, peut-être entourés d’une arcade recouverte d’une plante grimpante. Déplacer les plantes ne me pose pas de problème et ça me permettra de faire un tri. Je n’ai pas encore beaucoup réfléchi, ni feuilleté mes livres pour trouver d’autres idées mais je me disais qu’en publiant ce billet, vous en auriez peut-être !

Explications en photos, d’abord en 2011, au moment de l’aménagement:

avant, avec les plantes qui attendent d’être plantées

après, avec en avant plan les tulipes et jonquilles, et le bac à compost qui devrait déménager de l’autre côté

Le bac à compost a effectivement déménagé et le camélia est toujours là, juste un tout petit peu plus à droite. Le rhododendron de gauche a perdu beaucoup de feuilles cet été et j’espère que ce n’est pas un signe de maladie.

Et voilà dimanche passé:


Pour plus de photos, notamment en été, vous pouvez aller voir sur Tropical Itch. C’est surtout sur la dernière qu’on voit combien les bambous sont devenus une grosse masse. A gauche, le genêt au branches très fines n’est pas très élégant non plus mais j’aime beaucoup le choisya à droite, aux feuilles d’un vert très clair. L’arbuste aux branches rouges, c’est un cornouiller acheté exprès pour sa couleur hivernale mais on ne le voit pas bien de loin et en été, il n’a aucun intérêt. La plante noire au devant est une euphorbe que je peux facilement bouger.

Des idées ? Des propositions ?

Garden design

J’ai créé deux jardins déjà, attachés à deux maisons différentes. J’ai une collection de livres et j’ai glané plein de conseils un peu partout. Deux amies m’ont donc demandé de leur donner des idées pour aménager leur jardin. Voici d’abord une série de questions auxquelles répondre avant de commencer:

  • Quelle est la taille du jardin ? De bonnes mesures et un plan sont essentiels et permettront facilement de voir où mettre les plantes principales, celles qui attireront l’œil.
  • Quelle est l’orientation ? Le soleil est-il plutôt présent en matinée, en soirée, jamais ? Cela aura de l’influence sur le type de plantes mais aussi sur l’endroit où placer la terrasse par exemple.
  • Est-ce que le jardin est abrité du vent ? Est-il près de la mer ? Des haies ou de grands arbres peuvent remédier en partie à ça.
  • Quel type de sol avez-vous ? s’il est argileux, il colle fort et devient dur comme de la pierre lorsqu’il sèche. S’il est sablonneux, et bien, il est comme du sable ! Il y a plein d’intermédiaires, et de toutes façons, les sols peuvent s’améliorer avec diverses matières organique.
  • Est-ce qu’on commence avec rien, ou y a-t-il des arbres ou des plantes qui doivent obligatoirement rester en place ? Cela vaut la peine de les dessiner sur le plan d’origine.
  • Quel type de jardin voulez-vous ? Juste une pelouse ? (là, c’est simple et je n’ai rien à faire !) un jardin facile d’entretien ? un jardin pour que les enfants puissent jouer ? un jardin pour recevoir des amis et faire la fête ? un jardin potager ? un verger ? un jardin pour le chien, le chat, les poules, la chèvre ? une cabane ? plusieurs éléments peuvent se combiner.
  • Quel est votre style ? contemporain et/ou minimaliste ? un jardin à la française/anglaise très formel, avec de jolies haies bien taillées et des parterres bien définis ? un jardin de type « cottage », romantique, avec plein de roses et d’hortensias (un peu le jardin classique de la mamie) ? un jardin tropical (dans la mesure du possible) ? un jardin naturel, proche d’une prairie, attirant oiseaux et bestioles ? un jardin japonais ? un jardin familial ?
  • Aimez-vous les lignes droites ? ou plutôt les courbes ?
  • Avez-vous un code couleur ? des couleurs pastel ? plutôt du rouge ? pas de fleurs du tout et juste des nuances de vert ?
  • Quel est votre budget ? Voulez-vous d’abord faire une série d’aménagements de structure ? Placer une terrasse en bois ou pierres ? Installer un étang ou un point d’eau ? Tirer des fils électriques pour avoir de la lumière partout ? Ou juste y mettre des plantes ? Ce budget plantations peut être conséquent mais il y a divers petits trucs pour économiser de l’argent.

September in the garden

La saison du jardin touche tout doucement à sa fin et les plantes exotiques sont à leur hauteur maximum. Voici des photos du jardin prises le 28 septembre.

Les six variétés de piments ont offert une belle récolte. Entretemps, j’ai cueilli tous ceux qui étaient mûrs et rentré une partie des plants.

Les tomates ont sérieusement souffert du mauvais temps début septembre mais ont quand même offert une belle récolte, en partie surgelée, en partie mangée.

Les ricins (à droite sur la photo) semés au printemps ont bien grandi, en tous cas ceux qui étaient plantés là. J’ai eu moins de succès avec ceux qui étaient plus proches de la haie ou ceux à l’ombre, au fond du jardin. Fond du jardin qui décidément manque de couleur. J’essaierai d’y planter des capucines l’année prochaine.

De l’autre côté du jardin, c’est un peu un fouillis entre cannas et anémones.

Les cimicifuga ou cierges d’argent fleurissent toujours en fin d’été et répandent leur discret parfum.

Deux types d’anémones qui fleurissent jusqu’aux premiers gels.

Les rudbeckias « Cherry Brandy » sont une vraie réussite. J’en resèmerai l’année prochaine.

Je suis un peu déçue des fleurs de cannas par contre, elles ne sont pas aussi grandes que sur les paquets et je suis persuadée d’avoir acheté des roses.  Mais rien que pour leur feuillage, ce sont des plantes intéressantes dans un jardin exotique.

Un joli petit aster violet a refleuri cette année. Dommage qu’il se soit un peu caché entre d’autres plantes !

August in the garden

Voici des photos du jardin à la mi-août. C’est le moment où le jardin commence à être le plus beau: il y a plein de fleurs et les plantes tropicales ont enfin eu le temps de prendre de l’ampleur. Attention, billet fleuve !

Les premières variétés de piments commencent à rougir et ils sont intégrés dans diverses sauces.

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The Japanese Garden

Le jardin japonais d’Hasselt est le plus grand d’Europe et a été aménagé en 1992. Quand j’en parle autour de moi, je me rends compte qu’il est très peu connu. Et pourtant, c’est une visite très agréable et intéressante. J’avais visité celui d’Ostende il y a un certain temps déjà. Il me reste le souvenir d’un endroit très calme et serein, tout petit mais bien protégé des bruits extérieurs et avec beaucoup de rochers. Celui d’Hasselt, cela fait un moment que j’ai envie de le visiter mais une première tentative ce printemps a été reportée pour cause de mauvaise humeur de ma part (oui, c’est con !). Avant-hier encore j’hésitais parce que sans le savoir, j’avais choisi le w-e du Pukkelpop pour y aller et j’avais peur des embouteillages (les seuls que j’ai vu, c’est au moment où il fallait tourner à gauche pour aller au festival, tandis que nous devions continuer tout droit). Le site de la ville d’Hasselt donne une adresse très approximative, google maps en donne une autre, sans numéro, bref, le GPS n’est plus du tout utile à la fin du parcours et nous avons un peu tourné en rond pour finalement voir un tout petit panneau indicateur. L’entrée se fait via le Gouverneur Verwilghensingel mais pas au numéro indiqué par le site. Il y a un grand parking, donc aucun souci pour pour garer sa voiture. Le jardin se trouve un peu plus loin et l’entrée est de 5 euros.

La visite peut se faire dans le sens qu’on veut. En plein été, tout est fort vert et il n’y a que peu de plantes en fleurs mais la disposition des allées et du très grand plan d’eau avec petite rivière et cascade offrent un dépaysement constant. Une grande maison traditionnelle se dresse au bord de l’étang et un peu plus haut se trouve une maison de thé. Un petit sanctuaire shinto se cache un peu plus loin. Le fond du jardin est envahi par les cerisiers qui doivent offrir un très beau spectacle au printemps. C’est dommage qu’on entende si fort le bruit de la circulation dans certaines parties du jardin mais dès qu’on se rapproche de la cascade, c’est elle qui domine ! Des pas en pierre permettent de se rapprocher très fort de celle-ci et d’admirer des koïs géants.

Nous avons flâné pendant une heure, prenant des photos en tous genre (merci hipstamatic) et mettant en scène Maurice et Eddy qui nous accompagnaient. Le reste de la journée a été rempli en faisant deux courses qui étaient sur la route: cela faisait longtemps que j’étais tentée par le Genker Plantencentrum, une jardinerie immense à Genk. Finalement, c’était pas mal mais pas au point d’y retourner. Mais les palmiers étaient soldés ! En rentrant, nous sommes sortis de l’autoroute à Bertem pour y acheter du gin, des bitters (du Peychaud, enfin) et plein de tonics différents (la boîte qu’on voit sur la photo est vide mais elle est si jolie !). Bref une journée bien remplie !