At the movies – 34 (2020s)

Corsage – Marie Kreutzer (photo via Imagine Films)

Cinq films réalisés par des femmes ! Je crois que je ferai rarement mieux, mais je suis très contente de cette évolution. Six des sept films montrent ou dénoncent les violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques ou psychologiques (les effets de la société patriarcale) (et l’intrus est une erreur de casting de ma part).

She Said, Maria Schrader (2022) – 4/5: Maria Schrader raconte comment l’affaire Harvey Weinstein a vu le jour grâce à une enquête de deux journalistes du NY Times (jouées par Carey Mulligan et Zoe Kazan). Le film est assez classique; le spectateur sent à un moment que le temps devient long, tout comme les journalistes qui n’avancent pas, et puis les choses se débloquent. C’est une histoire qu’il faut raconter, et le film est important parce qu’il montre comment un homme puissant a tout fait pour se protéger et acheter les jeunes femmes dont il profitait, les enfermant dans le silence et la culpabilité. #52FilmsByWomen

Aristocrats, Yukiko Sode (Japon, 2021) – 4/5: Hanako est une jeune fille très réservée d’une bonne famille tokyoïte, qui à 27 ans n’a pas encore trouvé de mari. Après quelques rendez-vous arrangés, elle rencontre Koichiro qui appartient à une famille de politiciens et qui est voué à suivre cette voie (cela ressemble à une certaine aristocratie européenne mais sans les titres de noblesse). Parallèlement, on suit aussi Miki qui est une jeune provinciale issue d’une famille modeste et qui gagne sa vie comme hôtesse. C’est de cette manière qu’elle rencontre Koichiro d’ailleurs. Ce film dénonce la société patriarcale et hyper conservatrice japonaise, et met en avant des femmes. J’ai trouvé très intéressant de découvrir ce monde très codifié de la haute société – la réalisatrice a d’ailleurs appliqué tous les code de l’étiquette lors des repas par exemple. Elle filme aussi très bien Tokyo à la veille des jeux olympiques. Je conseille ! #52FilmsByWomen

La nuit du 12, Dominik Moll (France – Belgique, 2022) – 4/5: une jeune fille est brûlée vive alors qu’elle rentre chez elle, de nuit, dans un petit village des Alpes. La police judiciaire de Grenoble est chargée de l’affaire. Dominik Moll suit de près le travail des policiers (Bastien Bouillon et Bouli Lanners) et analyse comment fonctionne l’équipe. Divers suspects sont interrogés, tous pourraient être coupables. Ce qui frappe pendant la première moitié du film, c’est l’absence de femmes, ou presque; deux personnages importants arrivent en cours de route, une juge et une nouvelle policière, et elles mettent le doigts sur certaines injustices que les hommes ne remarquent même plus. A noter: les chats, les superbes scènes de nuit au vélodrome qui marquent à chaque fois une pause dans l’histoire.

Ticket to Paradise, Ol Parker (2022) – 1/5: une comédie avec George Clooney et Julia Roberts se passant à Bali ? Pourquoi pas ! Mais c’était sans le côté « bons sauvages vivant dans une île paradisiaque mais parlant quasi tous parfaitement anglais » totalement dépassé aujourd’hui. Et ce n’est même pas tourné à Bali (mais en Australie, et ça se voit). J’ai tenu 40 minutes. (Le 1, c’est pour George Clooney qui reste très séduisant).

The Housewife (Red / Shape of Red), Yukiko Mishima (Japon, 2020) – 3/5: Toko est mère de famille et femme au foyer. Quand elle revoit Kurata, son ancien amant, sa vie change complètement: elle reprend son métier d’architecte (dans son étude) et recommence la relation avec lui. Ce film met en avant des éléments intéressants sur la condition des femmes japonaises mais les hommes sont trop clichés, voire même incohérents comme le mari de Toko qui exige que son épouse revienne de suite alors qu’elle est bloquée dans une tempête de neige et qu’il n’y a plus de trains, puis qui lui exprime son amour inconditionnel un peu plus tard, oubliant l’horrible personnage qu’il a été. A noter: les paysages dans la neige, le vieux break Volvo (qui m’a fait penser à la Saab dans Drive my Car), le fait que de plus en plus de femmes japonaises ont réalisé des films ces dernières années – c’est le troisième que je vois en quelques semaines, grâce aux sorties en dvd. #52FilmsByWomen

Corsage, Marie Kreutzer (Autriche, 2022) – 3/5: une réécriture de l’histoire de l’impératrice Elisabeth d’Autriche – Sissi, donc, jouée admirablement bien par Vicky Krieps. Le film la suit pendant quasi une année, alors qu’elle a 40 ans, et qu’elle se sent de plus en plus mal. J’ai trouvé ce film très froid, un peu bizarre, même s’il montre bien comment un rôle imposé peut provoquer des troubles mentaux. Les anachronismes ne m’ont pas dérangée, ils sont clairement voulus (« it’s a design choice » dirait Bernadette Banner), et les images sont très belles. Mon cerveau n’a juste pas pu s’empêcher de crier « Titanic » à un moment. #52FilmsByWomen

Where the Crawdads Sing, Olivia Newman (2022) – 3/5: j’ai hésité à regarder ce film, parce que le livre dont il est adapté est un bestseller, mais en même temps c’était un moyen rapide de connaître l’histoire. Le film est très prenant et je me suis laissée entraîner, mais une fois terminé, j’ai surtout remarqué le côté hollywoodien: tous les acteurs sont beaux et musclés (pour les hommes) alors qu’on décrit les gens qui vivent dans les marais et dans la petite ville d’à côté. C’est un peu facile tout ça. #52FilmsByWomen

Short diary of the week (278)

Lundi: une mauvaise nuit, de la pluie du froid et du vent pour aller au boulot, une réunion qui me décourage complètement sur mon avenir: mon poste ne sert plus à rien, ne même pas savoir par quel boulot commencer pour rattraper le retard, parce qu’entre-temps il faut bien continuer ce qui est en cours, un gros coup de pompe, rentrer et préparer une quiche pour les repas de midi de la semaine, Call the midwife, l’énergie qui revient le soir c’est un peu nul

Mardi: des discussions, ce travail en retard, une chose à la fois, une chose de terminée, une deuxième chose de terminée, je n’ai pas mérité cette réponse agressive, un plat improvisé, Il Miracolo, Sex Education, terminer le roman en cours

Mercredi: des discussions encore, avancer sur le projet suivant, recevoir déjà les livres commandés hier, les feuilleter à mon aise en rentrant, Il Miracolo, Sex Education

Jeudi: trop de choses à terminer et rien ne va comme je veux, mais surtout je me demande pour qui je fais tout ça, une journée extrêmement déprimante qui accentue mon sentiment de solitude, juste avoir la force de regarder des bêtises à la tv

Vendredi: une mauvais nuit, de la neige à nouveau, toujours trop de boulot à terminer, les trucs du vendredi, m’atteler à cette playlist et quasi la terminer (un collègue s’est proposé de la terminer lundi), profiter d’un verre de vin (ou deux), Sex Education

Samedi: mais c’est quoi cette neige ?, ce n’était pas prévu !, bref changer les plans pour la journée et prévoir de faire les courses à pied à l’un ou l’autre magasin moins bien, mon père m’appelle pour me dire de ne pas venir avec la neige, la neige s’est transformée en pluie et je prends finalement la voiture, une commande qui me fait changer mes plans de couture, bref j’aurai beaucoup cogité mais rien cousu, de la lecture, un film que j’abandonne, Sex Education

Dimanche: une séance de yoga pour compenser le fait que je n’ai pas envie de sortir pour aller à la zumba, me rendre compte d’améliorations – même minimes, certaines des hellébores sont en fleur au jardin, décalquer le patron de la blouse Rita, de la lecture, un curry du Sri Lanka, terminer Sex Education et beaucoup aimer

Short diary of the week (277)

Lundi: toujours bien malade mais me sentir obligée d’aller travailler à cause des choses prévues, ne pas savoir si je vais arriver au bout de la journée, être prête pour la réunion de 10h, apprendre qu’elle est reportée à 10h30, perdre mon temps, le tournage de deux nouvelles vidéos avec un collègue, ce qui met un peu plus de temps que prévu, j’ai survécu, mais mon état empire pendant la soirée, Call the midwife

Mardi: une mauvaise nuit avec un nez bouché et des frissons, me rendormir immédiatement après le réveil, rester à la maison et déprimer tellement je suis fatiguée, glander toute la journée sans même réussir à dormir un peu, aucun appétit, The little drummer girl

Mercredi: enfin une bonne nuit mais cela n’a pas suffi, je tiens à peine sur mes jambes et j’ai des vertiges, et avec la neige je n’ose pas aller en voiture chez mon médecin habituel, aller donc à pied chez une autre et recevoir le certificat nécessaire pour le travail, juste crevée d’avoir été jusque là, glander dans le canapé, lire un peu, The little drummer girl – une série d’espionnage qui est pas mal – avec quelques beaux spécimens d’architecture brutaliste

Jeudi: faire la grasse matinée et me réveiller toujours aussi fatiguée, mais au moins le rhume se calme tout doucement, dégager la voiture de la neige et faire des courses, pour une fois je n’ai pas commandé mes livres sur amazon mais à la librairie locale – ma patience a été mise à rude épreuve: trois semaines d’attente, du coup j’ai été les chercher à la minute où j’ai reçu le mail me disant qu’ils étaient arrivés, et j’en ai commencé un de suite, cuisiner de la sauce bolognaise en grande quantité mais me rendre compte que mon goût n’est pas encore entièrement revenu, Sex Education – un premier épisode qui me donne envie de binge-watcher la suite, mais je me retiens, No Reservations à Calcutta et Bombay

Vendredi: une bonne nuit mais toujours en manque d’énergie, et ces restes de rhume qui traînent, du tri de photos, un peu de couture, de la lecture, l’impression que le rhume reprend de la vigueur, True Detective, aller dormir très tôt complètement épuisée

Samedi: une longue insomnie, cette semaine à la maison a encore augmenté mon retard dans les tâches à faire au boulot et cela m’angoisse, les affaires de mon papa continuent à m’angoisser aussi, surtout qu’il n’a pas donné de nouvelles cette semaine, une fois chez lui je me suis fâchée mais il minimise la situation et change de suite de sujet, « c’est la faute des commères » dit-il, tenter de passer à autre chose en espérant que le message est passé quand même, terminer la couture d’une robe, du tri de photos, de la lecture, Sex Education, Crazy ex-girlfriend

Dimanche: la météo a tout pour me déprimer, tenter une séance de yoga, me faire un peu mal à l’omoplate, commencer un nouveau projet de couture, terminer le tri des photos du Japon, terminer un livre, un documentaire: After the screaming stops sur les dissensions entre les jumeaux du groupe Bros

Short diary of the week (235)

Lundi: me réveiller avec des courbatures aux bras – les joies du jardinage, ne voir personne au bureau avant un moment, recevoir un compliment pour ma nouvelle robe, recevoir les félicitations d’une experte en couture, me laisser prendre par un boulot que je ne pensais pas faire aujourd’hui, transférer les photos prises ce w-e vers l’ordi – la retouche sera pour plus tard – ou comment utiliser le moindre quart d’heure de temps pour faire des choses utiles – d’ailleurs j’ai noté mentalement une série de choses à faire, The Good Fight, Call the Midwife – fin de la septième saison – en larmes évidemment

Mardi: oh le vilain combo nausées – chute de tension, ça met un peu de temps à passer mais ça passe, attendre un coup de fil, une conversation intéressante, un travail long et chiant qui demande de la précision, Masterchef, de la lecture

Mercredi: devoir interrompre ma lecture à un moment clé, la suite du travail long et chiant, une overdose à un moment donné, mais il est bientôt l’heure de partir, un détour par Plaizier, retrouver Katrien et aller manger un pho / une soupe chez Yi Chan, encore aller boire un verre et rentrer chez moi après une très bonne soirée

Jeudi: un mauvais sommeil parce que je n’arrive pas à me réchauffer, une matinée productive: de la correction et de la préparation pour le futur, partir plus tôt pour rencontrer l’agent immobilier, la maison sera mise en vente en avril, Babylon Berlin, Masterchef

Vendredi: d’horribles insomnies qui me laissent épuisée le matin, les trucs du vendredi auxquels s’ajoute l’organisation d’une playlist, envie de faire la sieste, ripper des cd de K-Pop, une sortie impromptue pour goûter du rhum, rentrer juste avant qu’il ne fasse trop sombre pour recouvrir les bananiers et la fougère arborescente, Masterchef, Gardener’s World

Samedi: j’ai froid et je suis déprimée par la neige qui tombe, terminer ce roman intense, des courses, de la couture, de la lecture, une soupe aux nouilles soba – ça faisait longtemps !,  The man from Laramie (Anthony Mann, 1955) – un très beau western avec James Stewart, commencer un nouveau roman

Dimanche: tester le smoothie au petit déjeuner, faire quelques recherches pour écrire un billet cocktail, j’ai déjà faim, zumba, un peu de rangement de la cuisine transformée en champ de bataille les derniers jours, une incursion rapide au jardin pour mettre le reste de la taille des rosiers à la poubelle et réemballer quelques plantes, de la couture – une nouvelle robe d’après mon patron fétiche – ça avance bien !, chercher où je pourrais aller pour un second voyage au Japon, lire un peu mais l’après-midi touche déjà à sa fin, The X-Files, Babylon Berlin

Short diary of the week (222)

Lundi: partir sous la pluie, arriver sous la neige fondante, changer mes bottes d’hiver pour des chaussures d’intérieur à talons, le dragon a frappé et même si cela ne me concerne pas cela m’inquiète, en fait la méchanceté gratuite m’interpelle toujours, splash splash – le retour fait splash, regarder le premier épisode de Godless qui est une longue exposition et ne rien regarder d’autres parce que l’épisode était long, lire au lit

Mardi: ah ce passage épistolaire dans mon roman est pas mal !, un gros sentiment de déprime m’envahit, je ne sais pas comment dire à mon papa qu’il peut aller très vite en maison de repos, et voilà que je n’arrive plus à le joindre – son téléphone a une fois de plus un problème, oublions tout ça pour la soirée, une visite à la superbe Maison Cauchie et un repas léger à Hanoi Station, rentrer et constater que les trottoirs sont glissants par endroits

Mercredi: une nuit agitée, de légers maux de tête, avoir juste envie de pleurer quand le vent m’empêche d’avancer et que la pluie me tombe dessus de partout, trop de choses en tête, finalement joindre mon papa mais devoir reporter le rendez-vous parce qu’il n’est pas bien, en avoir juste marre, en fin de compte mon papa est plutôt positif à l’idée, Masterchef the Professionnals

Jeudi: réveil à 4h et plus moyen de m’endormir, mon cerveau s’emballe et je n’arrive plus à l’arrêter, des maux de tête qui ne partent pas malgré un médicament, une crise de larmes me permet finalement de me rendormir un peu, on ne parlera donc pas de mon état pendant la journée, enfin pour une fois il ne pleut pas sur le trajet du boulot, tout cela me rend asociale et irritable, de la comfort food, non je ne veux pas faire partie de ce groupe fb, The Crown, Masterchef the Professionnals (avec un moment de sommeil), enfin au lit !

Vendredi: une très bonne nuit, arriver au bureau, ne voir personne, aller à la recherche de collègues 40 minutes plus tard, en trouver quelques-uns heureusement, sauf qu’ils ne restent pas longtemps et me retrouver à nouveau fort seule l’après-midi, le coup de fil qui enclenche une soirée d’angoisses et d’incertitudes, mon papa craignant une crise cardiaque s’est retrouvé aux urgences, au final il s’agit (juste) d’une grosse crise de panique, beaucoup de gratitude pour les personnes qui m’ont écoutée et rassurée ainsi que pour l’aide de mon papa qui s’est occupé de tout, et pour passer le temps j’ai regardé Vengeance de Johnnie To

Samedi: une nuit d’insomnies avec des maux de tête et à la poitrine, au final tout se termine bien mais nous laissant tous épuisés (mon papa, son aide et moi), le voir de bonne humeur et en relative bonne forme, il pense cependant que le médecin généraliste a un peu paniqué et agi trop vite alors que ce n’était pas entièrement nécessaire – un xanax ou deux auraient suffi, trier quelques photos, lire un livre de cocktails, préparer une nouvelle recette, Johnny Guitar (Nicholas Ray, 1954)

Dimanche: me réveiller et me dire que je fais de nouveau des insomnies, regarder l’heure et me rendre compte que non – il est 7h30, somnoler encore un peu au chaud, le dernier cours de zumba de l’année, terminer de coudre la jupe – elle n’est pas parfaite mais je n’avais pas le courage de découdre, lire dans le canapé, préparer à manger, être interrompue par un coup de fil de mon père complètement confus – ce qui ramène de nouveau les pensées négatives, une séance de méditation pour me calmer, Vikings, The Crown, me décider pour un demi xanax avant d’aller dormir

Short diary of the week (220)

Lundi: cette météo horrible demande la sortie de l’horrible doudoune qui me transforme en bonhomme michelin, oublier que ces chaussures sont usées et percent et donc me retrouver les pieds mouillés et congelés, une journée de travail comme les autres, le slalom entre les pierres descellées n’a pas réussi: mon pied est à nouveau trempé, enfin au chaud, Longmire, Anthony Bourdain Parts Unknown à Seattle (avec entre autres Mark Lanegan)

Mardi: un ciel sans nuages fait toute la différence, une réunion petit-déjeuner, les choses habituelles, un gros sentiment d’asociabilité, un vendeur très agréable pour l’achat d’une nouvelle machine à laver, arriver trop tôt au rendez-vous mais je ne suis pas la seule, le vernissage pour la réouverture de la salle-magasin Wolfers, de très bons snacks à l’Hanoi Station et un bon moment qui me met de bonne humeur, un peu de lecture

Mercredi: avoir du mal à m’endormir, me réveiller en sursaut en criant: dans mon rêve un homme m’avait agrippée par surprise dans le noir, un réveil difficile, et c’est bien parti pour un nouveau tri de disques, un sandwiche industriel du Delhaize, heureusement j’ai du chocolat pour faire passer le goût, envie de donner des conseils ou des pistes mais avoir l’impression qu’ils ne seront pas écoutés, tenter une nouvelle recette mais le résultat ne me convainc que moyennement – au moins j’ai de quoi manger demain midi, Masterchef The Professionals – l’épisode d’hier et celui d’aujourd’hui

Jeudi: la première nuit de la semaine avec un sommeil profond et pas de rêves bizarres, ma garde-robe ne possède plus aucun vêtement chaud que j’ai envie de mettre, une réunion qui permet de faire avancer un projet, m’obstiner à vouloir terminer quelque chose et ne pas remarquer qu’il fait tout blanc dehors et que le retour sera pénible, The Last Post, Masterchef the Professionals, terminer mon roman malgré l’heure tardive

Vendredi: pas beaucoup de collègues présents aujourd’hui mais avoir quand même une agréable conversation, il fait gris et froid mais au moins il ne pleut pas, trop de choses accumulées à terminer – ce ne sera pas possible, commander un livre et puis continuer le shopping en ligne: une robe et un gilet, me battre avec le site de King Louie qui est divisé en deux sites: Europe et Pays-Bas – les Belges doivent donc commander aux Pays-Bas (mais c’est un peu moins cher), une première commande chez Vivian of Holloway, un repas comme ma maman les préparait: sole épinards purée, Anthony Bourdain Parts Unknown dans les Pouilles – le dernier épisode de la saison 10, Longmire

Samedi: me lever avant 8h pour être prête pour la livraison de la machine à laver entre 8 et 10h, frissonner dans le canapé malgré une couverture, frissonner dehors pendant que le livreur installe la machine, hiii elle fait des bips !, et elle pèse la quantité de linge pour déterminer le temps de lavage, c’est pas tout ça c’est l’heure de la visite du samedi, changer mes projets de couture et donc aller chercher le fil correspondant, un peu inquiète suite à une décision de mon papa, des brochettes d’agneau grillées, River of no return (Otto Preminger, 1954), de la lecture

Dimanche: ça fait un bien fou de se réveiller naturellement sans un réveil qui sonne, canapé couverture, rassembler l’énergie pour sortir de la maison et aller à la zumba – ce n’était pas gagné vu le froid humide, commencer à coudre une jupe, le radiateur est enfin réparé et il fait bien meilleur dans la pièce couture, terminer un livre en sautant quelques paragraphes, Vikings – un double épisode de la cinquième saison – un certain ennui, commencer un nouveau roman

Short diary of the week (127)

Lundi: pas assez dormi, pas envie de travailler – c’est lundi quoi !, un peu fatiguée, des longueurs, The Good Wife – le retour, Fargo

Mardi: dès que je sors il se met à pleuvoir – une constante, une excursion sur le campus de l’ULB, de jolies photos du milieu musical underground belge, regarder les voitures à l’arrêt sous la pluie depuis le tram, Fargo, Anthony Bourdain Parts Unknown – le retour – j’avais abandonné sans raison – épisode qui donne envie d’aller à Lyon mais pas spécialement chez Paul Bocuse (le lapin servi en entier, avec tête et tout ?)

Mercredi: préparons-nous pour l’excursion du soir, un tram un bus déserté et de la marche à pied, de la marche à pied un bus un métro, un Menu Next Door, FargoAnthony Bourdain Parts Unknown à Mexico City

Jeudi: détrempée par la pluie glaçante, les pieds gelés qui ne se réchaufferont pas de la journée, un gros coup de pompe propice à la procrastination (alors qu’il suffirait que je puisse changer d’endroit), changer de tactique et finalement assez bien occuper mon après-midi, avoir des frissons, il me faut une bobine de fil n°542, oh le joli gilet rouge presque en laine !, éternuer en série, Fargo – la fin de la deuxième saison – ce n’est donc pas une histoire vraie ?

Vendredi: sortir un peu mieux équipée – sauf que mes bottes (en cuir) ne résistent pas aux flaques gigantesques de neige et eau – sauf que j’ai des chaussures de rechange pour le boulot, vouloir éviter à tout prix le collègue qui n’aurait pas manqué de dire qu’il adore cette météo – je lui aurais foutu mon poing dans la figure (au moins au sens figuré – on n’embête pas une Sunalee de mauvais poil), même histoire pour le ravitaillement à midi, le toit perce – l’eau coule à flots dans une grande poubelle, des maux de tête et de sinus, un retour un peu moins mouillé, The Leftovers – revoir l’épisode 1 de la saison 1 suite aux commentaires dithyrambiques sur la saison 2, Anthony Bourdain Parts Unknown en Russie – plus une émission politique que culinaire

Samedi: avoir froid (c’est mon lot pour les prochains jours), quelques courses, aller voir mon papa qui semble fort fatigué, moi aussi en fait, m’endormir sur mon livre, est-ce le temps froid qui a avalé toute mon énergie ?, The Diary of a Teenage Girl – beau film quelque peu choquant sur une adolescente qui se cherche dans le San Francisco hippie des seventies, au lit avant 22h

Dimanche: zumba, terminer une jupe d’hiver, profiter de cette journée très lumineuse, cuisiner pour un résultat très moyen, tenter le dvd de Suzaku de Naomi Kawase et abandonner à cause de la qualité vhs, choisir en remplacement le documentaire Pulp: A film about life, death and supermarkets, fredonner Common people

March in the garden (and inside)

Mars est censé être le mois où je commence les travaux en extérieur. La semaine où j’ai été malade, la première semaine de mars donc, il a fait très bon et entre deux aspirines, j’ai profité du soleil et de la chaleur pour couper les tiges mortes des grandes herbes et en déplacer deux. Depuis, plus moyen de sortir, il a neigé deux fois et il fait un froid glacial. Je désespère pour mes plantes exotiques qui avaient bien passé l’hiver jusque là mais qui doivent être au bout de leurs capacités de résistance. Même les crocus restent fermés et les jonquilles se font attendre.

A l’intérieur, impatiente que j’étais, j’ai semé mes tomates (plusieurs variétés différentes, toutes achetées chez De nieuwe tuin). J’ai comme l’impression que j’aurais dû attendre. J’espère que j’aurais plus à raconter en avril…

Voici quelques photos d’intérieur, pour le jardin, c’est toujours sur Tropical Itch.

Un ricin à l’avant, ainsi que des aubergines, des tomates à l’arrière.

Les piments qui poussent relativement bien dans leur mini-serre chauffée

Depression day

(photo de Montréal sous la neige, Villa Cyclope)

La date officielle du « depression day » est passée mais aujourd’hui, ce n’est pas mon jour:

– j’ai entendu ce matin à la radio qu’une vague de froid s’annonçait pour la semaine prochaine et la suivante  (comme s’il ne faisait pas froid maintenant !) et que donc je vais continuer à geler ici, à devoir mettre une grosse veste bien moche pour sortir (j’ai acheté un joli manteau rouge, mais il n’est pas assez chaud pour moi quand il gèle – je suis une grande frileuse) et à mettre des bottes plutôt que les jolies chaussures que j’ai acheté. Et tout ça en sachant qu’ailleurs il fait beau et chaud et que moi, je n’y serai pas, contrairement aux autres années où j’ai toujours fait un voyage au soleil en hiver.

– je me sens un peu débordée au boulot, où les tâches quotidiennes s’accumulent, où on me pousse de toutes parts à décider quels disques il faut solder définitivement (aucune idée de conservation du patrimoine), où ça discute « chiffres à longueur de journée. Il y a aussi un gros travail de tri à faire dans les instruments de musique encodés, travail que je fais avec plaisir et intérêt mais de longue haleine.  Et tout ça m’empêche d’écrire plus souvent sur BBB alors que j’ai plein d’idées, d’envies.

A demain ou après-demain pour des pensées plus positives, comme l’arrivée du printemps !