Hiromi Kawakami, People from my Neighbourhood: ce roman est composé de 26 courtes histoires, de quelques pages, décrivant divers personnages d’une petite ville imaginée japonaise, dans leur vie quotidienne. Il y a des enfants, des collégiennes, des adultes, des étrangers… Dès le début, on sent qu’il y a quelque chose d’étrange, et cette étrangeté s’accentue au fil des pages pour créer des récits qui touchent au loufoque et au grotesque. Voilà, j’ai dit le mot qu’il ne fallait pas. Dès qu’il s’agit de grotesque, je bloque complètement, et si j’ai aimé les incongruités du début, j’ai eu plus de mal avec le surréalisme de la fin. Le livre n’est pas très long, c’est pour ça que je l’ai terminé. Et puis je voulais aussi tester les traductions en anglais de romans japonais, et ici, il n’y a rien à redire: le style est très fluide et très agréable à lire. Est-ce que je vais encore lire cet autrice ? Je suppose que je vais encore lui donner une chance malgré ce premier essai pas trop convaincant. Malgré tout, en terminant ma lecture, je lui ai mis une note de 3/5 alors que mon commentaire ci-dessus laisserait présager une note plus basse – peut-être aussi parce que j’adore la couverture.
Edit: en ajoutant les tags, j’ai vu que celui d’Hiromi Kawakami existait déjà, et en effet, j’ai lu et aimé un roman d’elle en 2015, Cette lumière qui vient de la mer. Cela confirme mon envie d’explorer les livres de cette autrice.
Hiromi Kawakami, People from my Neighbourhood, Granta Books, 2020, 121p. (traduction par Ted Goossen)