Let’s cook our books #25: on the barbecue

Persian and Indian skewers

Il faisait un temps à barbecue le weekend passé et j’ai voulu tester de nouvelles recettes (même si je suis a priori assez contente de mon répertoire habituel). J’ai sorti deux livres récents de cuisine asiatique pour trouver de l’inspiration. La première recette (à droite sur la photo) concerne de l’agneau, « Pomegranate-marinated kebabs », que j’ai trouvée dans Taste of Persia de Naomi Duguid. La viande est marinée dans un mélange de mélasse de grenade et de noix concassées, un mélange totalement inconnu de mon répertoire. Le résultat est pas mal, mais il faut aimer le côté sucré et acidulé que donne la mélasse à la viande. J’avais oublié de rajouter de l’estragon dans la marinade mais j’ai parsemé les brochettes juste avant de les cuire.

Pour la seconde recette (à gauche sur la photo), j’ai sélectionné « Herby grilled chicken tikka » dans I love India d’Anjum Anand (j’ai acheté un deuxième livre de cet auteur que j’aime beaucoup). C’est une recette classique de poulet mariné dans du yaourt aux herbes (coriandre, menthe) et aux épices. Le résultat était pas mal.

Les deux marinades ont particulièrement bien attendri les viandes et le petit goût de grillé est parfait. Pourtant, aucune des deux recettes ne m’a vraiment totalement convaincue: c’est bon mais pas transcendant. Je risque de préparer encore longtemps mon poulet laqué (vermouth et sauce soja) ou mon poulet à la vietnamienne (kafir, curcuma, échalotes, sauce poisson), voire même mon poulet à la birmane (piment, ail, herbes) pour des barbecues très internationaux.

Let’s cook our books #23: Curry de poulet nonya au citron vert

Curry de poulet nonya au citron vert

Je triche un peu pour cette 23e édition: j’avais déjà réalisé cette recette de curry au poulet il y a très longtemps mais elle était ratée. D’origine sino-malaise, présente dans le livre La cuisine asiatique pour tous, cette recette combine curcuma, galanga (je n’avais pas de frais sous la main mais le Delhaize en vend en petits pots au rayon asiatique), lemongrass, piments, feuilles de kafir et citron vert. Or ces citrons sont normalement mijotés avec le reste et rendent le plat très amer. Je les ai donc omis cette fois, les gardant pour la décoration et c’était parfait. Enfin presque: le grand défaut de ce livre est de simplifier la cuisine asiatique et il manque parfois certaines nuances et saveurs mais je n’ai pas (encore) trouvé de recette similaire. Quoi qu’il en soit, j’ai très bien mangé.

Let’s cook our books #22: Georgian chicken stew

Georgian chicken stew

Beaucoup de recettes ont l’air appétissantes dans Sirocco de Sabrina Ghayour, sauf que quand je dois en choisir une, je n’y arrive pas. Beaucoup sont très estivales alors que l’hiver n’est pas encore tout à fait terminé et je cherchais plutôt un plat mijoté. Je me suis rabattue sur le « Georgian chichen stew » sans grand enthousiasme, d’abord parce que les recettes de Taste of Persia de Naomi Duguid demandent des ingrédients bizarres et ensuite parce que la recette me semblait trop simple: du poulet, des tomates, de l’oignon, à peine quelques épices et du vinaigre. Grande fut mon erreur ! En fait, le plat n’est en effet pas très spécial jusqu’à la fin mais c’est l’ajout d’herbes fraîches qui change tout. La combinaison de coriandre, persil plat et surtout d’estragon est assez insolite – de même que le vinaigre – et procure au plat un goût très particulier et frais. Accompagné de riz, c’était juste parfait et vu sa facilité, je risque bien de le préparer encore souvent.

Let’s cook our books #17: Ranji’s chicken curry

Ranji's chicken curry
Au Sri Lanka, à Galle, je me suis laissée tenter par un livre de cuisine, Sri Lanka: the locals cookbook de Jon Lewin. Celui-ci est à la base un surfeur anglais mais il a beaucoup voyagé dans l’île, faisant connaissance avec de nombreuses personnes qui lui ont transmis leurs recettes. Le curry de poulet de Ranji est assez simple à réaliser une fois qu’on a préparé la poudre de curry grillée. Essentiellement composée de coriandre, cumin et graines de fenouil, mais aussi d’autres ingrédients, elle a embaumé la maison quand je l’ai mixée en poudre plus ou moins fine. Pour en revenir au plat: j’ai diminué les quantités de liquide préconisées mais même comme ça, j’ai trouvé qu’il y en avait trop. Au final, je n’étais pas trop satisfaite du résultat: c’était bon mais cela aurait pu être bien plus fin et aromatisé. Je transformerai sans doute la recette si je la cuisine à nouveau. Comme ce plat est sans légumes, à part l’oignon, je l’ai accompagné d’une petite salade de légumes crus: carottes, tomates, concombre, oignon de printemps, piment et jus de citron vert comme assaisonnement. Et j’ai oublié d’acheter de la coriandre fraîche pour décorer !

Let’s cook our books #8: Easy grilled chicken

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Dans la foulée de la recette précédente, j’ai préparé le « Easy grilled chicken » du livre Burma. Rivers of flavors de Naomi Duguid. J’ai fait un barbecue dimanche et je me disais que ce poulet mariné à l’ail et au gingembre (avec un peu de curcuma et de piment) me changerait de mes préparations habituelles. Une recette super facile et délicieuse. La prochaine fois, je tenterai de préparer une des sauces qui sont proposées avec la recette.

Let’s cook our books #4: Flavors from Burma

Influencée par Apolina du blog de cuisine Bombay-Bruxelles, j’ai acheté récemment un livre sur la cuisine birmane: Burma. Rivers of flavor de Naomi Duguid. J’ai eu l’heureuse surprise en le feuilletant de voir que beaucoup de recettes étaient facilement réalisables sans trop d’ingrédients. Je me suis donc lancée le w-e passé et j’ai préparé l’Aromatic chicken from the Shan Hills, une recette rapide (20 à 30 minutes de cuisson) et en une casserole. Il faut donc du poulet (j’ai pris de la chair de cuisses pour faire facile), des tomates, de l’oignon, du lemongrass, des feuilles de kafir (j’ai un arbre), une pâte de piment, gingembre et ail (j’ai pu sortir mon gros mortier) et du curcuma. Le résultat fleure bon l’ail et la citronnelle, même si j’ai sans doute mis un peu trop de curcuma, ce qui a provoqué une légère amertume.

Pour accompagner ce plat de viande, j’ai cuit du riz (un peu jauni parce que j’ai utilisé la cuillère pleine de curcuma pour le remuer) mais j’ai également préparé une recette de Garden peas with galangal, en remplaçant le galanga par du gingembre et en ajoutant des fèves surgelées. C’est très simple à préparer: il faut juste faire sauter le gingembre avec de l’ail et du piment séché (il faut que je renouvelle mon stock) puis ajouter les légumes.

Bref, des plats qui vont rejoindre mon répertoire et plein de nouvelles idées dans le livre !

et en bonus:

 

Agneau et poulet (Winter Cookbook Challenge) + update #13

(désolée pour le retard de publication – Photobucket n’a pas voulu coopérer et j’ai dû trouver une autre solution pour publier les photos)

Pour mon dîner de dimanche, j’ai combiné trois recettes très simples: les pommes de terres rissolées déjà évoquées, un souvlaki d’agneau venant du livre Barbecue Party (un espoir d’été ?) et des aubergines frites du livre Le mezze libanais. L’art de la table festive. Le livre sur les barbecues est un de mes classiques pendant l’été et j’ai déjà préparé de nombreuses recettes. Celui sur les mezze est également une bonne source: les recettes sont souvent très simples. Je n’ai pas vraiment frit mes aubergines (je digère mal ce qui est trop gras), j’ai utilisé un pinceau pour les imbiber légèrement d’huile d’olive et je les ai cuites à la poêle à griller, que j’ai utilisée par la suite pour les brochettes d’agneau. Dans la sauce au yaourt, il y a juste du yaourt, un peu d’ail et un peu de menthe. Simple mais efficace.

Je n’avais pas encore utilisé le dernier livre de Jamie Oliver, Everyday super food et je me suis dit qu’il était temps. Beaucoup de recettes demandent une série d’ingrédients mais c’était assez raisonnable pour les « Golden chicken skewers, yellow pepper sauce, black quinoa ». Surtout que je n’ai pas préparé le quinoa parce que j’avais déjà assez de quantité avec le reste. Et comme j’avais déjà mangé des brochettes dimanche, j’ai juste coupé les filets en morceaux plus petits. C’est une recette rapide que je ferai sans doute encore: la seule chose un peu spéciale est la sauce aux poivrons qui se fait remarquer parce qu’il y a un peu de vinaigre.

Et vous ?

  • Shermane (In Food we still trust) a préparé deux recettes végétariennes
  • Kleo (Kleo à Paris) m’a fait saliver avec ses coquilles saint jacques au whisky mais ce n’est pas tout
  • Pauline (La reine des paupiettes) a préparé quelques recettes et parle déjà du futur
  • Armalite (Le rose et le noir) a préparé un gâteau chocolat matcha
  • de même que Nelly (Nelly Pop) qui a également préparé un fondant au chocolat

Et comme toujours, il y a les photos sur Instagram, avec notamment une recette de marmelade de Gasparde

Poulet brésilien et thaï (Winter Cookbook Challenge) + update #6

Après avoir étalé une (petite) partie de mes livres de cuisine sur le tapis du salon, j’ai sélectionné une recette de poulet brésilienne, « Frango com limao verde – Poulet mariné au citron vert » dans Cook do Brasil par Julie Schwob, un livre que j’ai reçu de Diba lors du swap pays. Cela tombait bien: je voulais préparer du bouillon de poulet frais. J’ai donc acheté un poulet entier plutôt que des cuisses et je l’ai dépecé. Je n’ai pas suivi de recette pour le bouillon que je voulais le plus neutre possible, j’ai donc mis la carcasse avec un oignon, du poivre en grains et quelques branches de coriandre dans une casserole avec de l’eau et j’ai laissé mijoter le tout pendant la préparation de mon plat brésilien.

Je me posais plusieurs questions quant à la préparation du poulet au citron. Et j’ai bien fait de me les poser. J’ai fait une erreur dès le départ: j’ai oublié de préparer la marinade au citron vert et à l’ail longtemps à l’avance: le poulet n’y a baigné qu’une demi-heure. J’ai fait brunir les cuisses de poulet, puis j’ai rajouté les oignons, tomates, marinade et tranches de citron vert. Je n’en ai mis qu’un seul, redoutant le côté amer. La recette demandait alors de rajouter un demi verre d’eau (mais de quelle taille, le verre ? mystère) et de faire mijoter 20 minutes. Suspectant que ce ne serait pas suffisant, j’ai laissé cuire dix minutes de plus. Le poulet était cuit à point mais il restait trop de liquide dans le casserole.

Au final, j’ai trouvé ce plat très moyen: les tranches de citron avec la peau donnent un goût très amer au plat et c’est dommage. Et même en dehors de ça, ce plat n’a que peu de corps, il mériterait d’être bien plus savoureux. Je me demande du coup comment il est préparé au Brésil !

Si j’ai préparé ce bouillon, c’est parce que j’avais une idée derrière la tête. Je suis extrêmement difficile au niveau des goûts artificiels et chimiques et je ne supporte pas les bouillons en cube dont je trouve les arômes trop forts. J’évite donc toutes les recettes dans lesquelles le bouillon prend une place importante comme les soupes ou les risottos. Mais une fois tous les deux ou trois ans, je prépare du bouillon de poule frais que je surgèle pour les plats suivants. Ce qui m’amène à ma deuxième recette: la « Soupe de poulet au lait de coco » issue du livre de Michelle Cranston, Cuisine. Plus de 600 recettes et astuces. Ce qui m’a aussi permis d’utiliser un des blancs du poulet (l’autre se les gèle au surgélateur). Je n’ai pas trop suivi les mesures mais en fin de compte ma proportion bouillon/lait de coco devait être assez correcte. Par contre, j’ai mis bien plus de jus de citron vert et de sauce poisson, ainsi que du sucre qui n’était pas indiqué. Et même comme ça, c’était fade et manquait de piment (j’avais hésité à en mettre plus). J’aurais mieux fait de suivre mes instincts et de préparer cette soupe sans trop regarder les ingrédients ou de chercher une recette dans un livre de cuisine thaïe.

Bref, mes deux tentatives ont donné des résultats très moyens. J’espère que la suite sera plus savoureuse et plus réussie.

Et vous ?

  • Shermane (In food we still trust) a testé trois recettes bien différentes
  • Kleo (Kleo à Paris) s’est pas mal inspirée du Japon
  • Armalite (Le rose et le noir) a tenté le nasi goreng
  • Pauline (La reine des paupiettes) a préparé plein de jolies choses
  • ainsi que Malena (No alarms and no surprises) qui nous a rejoint avec des œufs cocotte

Et comme toujours, il y a les photos sur Instagram, avec notamment la participation de Gasparde (du Jamie Oliver) et de Diba (avec du canard au gingembre) !