A scene at the sea dress

A scene at the sea dress

Tout comme à l’époque The hummingbirds dress, il me fallait immédiatement une nouvelle robe d’été. Mercredi passé, j’ai cherché du tissu sur le net, et puis, me disant que la livraison n’arriverait pas avant le weekend, je me suis tournée vers un magasin en brique, et plus particulièrement Atelier Moondust à Woluwe, à trois arrêts de tram de mon travail. J’y ai donc acheté la fin du rouleau (2m30) de Sun Girls de la collection Amalfi de Rifle Paper pour Cotton + Steel, en bleu pâle – le rose ne m’allant pas du tout.

A scene at the sea dress

Je m’étais déjà décidée pour le modèle, « The Sheath Dress » du livre Gertie’s new book for better sewing, sachant qu’elle était rapide à coudre. J’ai également relu mes notes de The hummingbirds dress et j’ai raccourci d’un centimètre le corsage. J’ai également pincé le décolleté pour qu’il soit un peu moins large. Quant à la taille, comme j’ai grossi depuis, je n’ai plus de problèmes de flottement et elle est aujourd’hui bien ajustée. En voyant les photos, je constate quand même encore certains plis et défauts que j’essaierai de résoudre la prochaine fois.

A scene at the sea dress

Je me suis lancée un défi: coudre la robe en un weekend. Je sais par expérience que je n’arrive que rarement à me concentrer plus de deux heures de suite et souvent je ne couds qu’une heure avant d’être lassée. Bref, ce n’était pas gagné. J’ai lavé le tissu le vendredi soir et il était sec le samedi matin. J’ai découpé les pièces et presque terminé le corsage en deux heures, abandonnant avec la chaleur qui arrivait. J’aurais préféré entoiler les parementures mais je n’avais plus assez de viseline blanche et c’était férié. Le dimanche matin, il m’a fallu deux heures trente pour la terminer. Si j’avais opté pour une jupe cercle ou à plis, j’aurais probablement mis un peu moins de temps mais il me semble que le tissu chiffonne vite et cela se verra moins dans une une froncée.

A scene at the sea dress

J’ai fait les photos le soir même, en changeant pour une fois de coiffure. Le nom de la robe vient du film de Takeshi Kitano que j’ai regardé le vendredi soir, même si on ne voit pas de mer sur le tissu. Je dois bien avouer que j’ai hésité un moment à acheter celui-ci ou celui-là – j’avais envie d’un thème marin – mais je ne l’aurais pas eu à temps pour coudre ma robe en un weekend et la porter cette semaine.

Le projet suivant risque d’être plus long à préparer et coudre, il nécessite une toile et comporte plein de boutons… On verra bien si j’ai la patience ou si je passe à de la couture plus automnale – il me faudrait deux-trois jupes pour mon futur voyage.

A scene at the sea dress

The Kamakura dress

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On ne peut pas dire que l’été ait été très propice à la sortie des robes sans manches. Et pourtant, j’ai gardé de l’espoir jusqu’au bout, me cousant une robe de plus pour des jours tropicaux. Mon choix s’est porté sur le patron New Look 6048 qui a un petit air tiki mais sans l’être tout à fait. J’ai décalqué la taille 16, qui pour le haut se diminue en taille 14. La toile m’allait relativement bien, sauf pour le haut du buste, que j’ai finalement rétréci encore un peu en modifiant la ligne de la couture princesse sur le devant.

Comme c’était un premier essai, j’ai choisi un tissu que j’aime bien mais qui ne fait pas partie de mes favoris. Il s’agit de « Kamakura » en turquoise, de la collection Tokyo Train Ride de Cotton + Steel, que j’avais acheté chez Tomato à Tokyo, et dont j’ai utilisé la version bleu marine pour The Little Mount Fuji dress.

Cette robe aurait mérité une bande contrastante mais je ne l’ai pas vraiment réalisé avant de la coudre (et je n’avais pas de tissu approprié dans mon stock). En fait, il s’agit d’une parementure visible comme dans la robe de Gertie, The daisies rockabilly dress. Du coup, dans une prochaine version, je pourrais insérer un croquet contrasté. La jupe est celle proposée par le patron et m’a permis de tester une nouvelle forme de bas que je pourrai réutiliser par la suite. Les explications sont relativement claires pour quelqu’un qui a déjà cousu des robes de ce type, mais j’ai quand même réussi à coudre les bretelles bien avant que les instructions ne le proposent. Et je pense qu’elles vont souvent tomber – à tester quand je pourrai porter la robe une journée complète – pas avant l’été prochain très probablement.

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The little Mount Fuji dress

Pendant les soldes estivales, j’avais acheté une série de tissus sur des webshops flamands, Babarum et Liesellove (qui est en liquidation totale pour le moment). Le choix avait été difficile mais j’ai sélectionné un coupon de 2m50 chez Cotton + Steel, dessiné par Saras Watts (à nouveau), dans la collection de l’automne 2014 nommée Tokyo Train RideDrawnings from my trip to Japan (j’achèterai Kamakura au Japon quelques mois plus tard). Comme je trouvais évident d’avoir un vêtement avec ce tissu pour mon voyage, j’ai choisi un patron testé et approuvé, la robe Burda transformée pour ressembler à la robe Emery. J’ai rallongé le corsage d’un centimètre pour qu’il tombe mieux sur ma taille mais pour le reste, je n’ai pas fait de changement.

La couture s’est déroulée sans soucis mais au moment de l’essayage, j’ai constaté que le col en V dans le dos baillait. En cousant la parementure, j’ai malheureusement étiré le tissu (je n’avais pas cousu de piqûre de renfort comme certains patrons conseillent parfois – je le retiendrai pour les réalisations suivantes). J’ai décousu, un peu bidouillé et cela baille beaucoup moins. Ce n’est pas parfait mais cela ne se voit pas trop. J’adore ma robe et elle a déjà été beaucoup mise, à Budapest notamment, mais elle n’est pas sortie de ma valise au Japon, je ne me sentais pas assez à l’aise pour la mettre. A nouveau, les photos ont été faites sur mon mannequin pour pouvoir enfin la publier ici.

The August dress

Mes deux essais de la robe Hazel de Colette Patterns ne me convenaient pas tout à fait. J’aimerais bien retoucher la Birds in a cage dress mais je me suis dit que c’était peut-être plus facile de coudre d’abord une nouvelle version. Les deux premières sont cousues en taille 12 qui diminue à 8 pour le corsage. Or celui-ci est trop grand et baille disgracieusement, même avec un soutien-gorge rembourré. Je m’y suis mise en mode warrior, ne trouvant pas de « small bust adjustment » sur le net. Bref, je suis passée de la taille 12 à la taille 0 mais uniquement pour la partie avant du corsage. Pour le dos, j’ai gardé la taille 8. Je ne sais pas si je suis très claire: en gros, le bas des pièces du corsage ont les mesures de la taille 12 mais diminuent progressivement pour arriver en haut à la taille 8 pour le dos et la taille 0 pour le devant. Cela change la forme des pièces mais l’effet final est le même. J’ai clairement pris des risques en faisant ça et j’ai d’ailleurs cousu une toile avant de découper mon joli tissu. En mesurant les différentes parties, je me disais que je devrais arriver à l’effet escompté, et en effet, ma diminution très sauvage est juste celle qu’il fallait. La robe est assez facile à coudre et maintenant que mon patron est adapté à ma taille, je l’utiliserai encore, notamment pour des tissus à motifs linéaires qui sont mis en valeur par les pièces en biais sur les côtés.

J’ai choisi de la coudre dans un tissu créé par Sara Watts pour Cotton + Steel, « Frolic » dans la série « August » éditée lors du printemps 2014. Je préférais la version en rose et bleu mais il était beaucoup moins soldé quand je l’ai acheté. J’aime aussi beaucoup la version moutarde et grise. Ces antilopes sont juste superbes ! Si je me souviens bien, c’était chez Babarum, un webshop flamand avec énormément de choix.

Je suis très contente du résultat que je n’ai malheureusement plus pu mettre parce que l’automne est venu d’un coup, dès le début du mois de septembre. D’où les photos sur mon mannequin de couture. Vivement le retour de l’été !