Short diary of the week (128)

Lundi: il fait si froid ! – mais lumineux – mais froid, un colis de livres attendu, un colis de livres inattendu (la livraisons depuis les USA est plutôt aléatoire sans suivi), où un collègue plagie un autre collège (sauf que je l’ai remarqué), des maux de tête – qui disparaissent une fois rentrée, c’est un peu la course pour préparer le plat du soir pour éviter que je ne meure de faim, The Good Wife, Anthony Bourdain Parts Unknown dans le Delta du Mississippi

Mardi: si j’aère mon bureau un peu plus les maux de têtes seront-ils aussi présents ?, parfois j’ai du mal avec les gens lents et stupides et mes remarques sortent de manière acerbe sans le vouloir (ils doivent déjà être contents que je n’ai pas dit « t’es con ou quoi ?), le soleil qui commence à se coucher plus tard, les corbeaux dans un arbre sans feuilles au crépuscule, revoir ma cousine et discuter de plein de choses – notamment de nos parents qui vieillissent

Mercredi: de jolies étiquettes, pas envie de sortir mais une sortie nécessaire, en fait j’aime que le tram 25 aille jusqu’à la rue du Bailli, des bricoles – ou pas, c’est mon jour de chance avec la STIB: trams et métro arrivent au moment où j’arrive – 4 fois de suite, entrer chez mon opticien favori pour me faire une idée et flasher sur la paire de lunettes que je n’avais pas acheté la fois passée (même modèle que l’actuelle – autre couleur – fuchsia donc), maux de ventre et grosse fatigue, Call the Midwife (les accents anglais sans sous-titres ? argh !), juste terrassée

Jeudi: un peu plus d’énergie aujourd’hui, une journée comme les autres, deux chats qui s’observent puis se chamaillent surveillés par un troisième, le Chinese Cocktail qui n’a rien de chinois, The LeftoversAnthony Bourdain Parts Unknown dans le nord de la Thaïlande avec un montage énervant mettant l’accent sur les quantités d’alcools bues et illustré par de la musique chinoise

Vendredi: transpercée par le froid, refuser une demande de dernière minute, pluie, rentrer chez moi plutôt que d’aller à « the place to be » sans doute assaillie par le monde, Amy

Samedi: hésiter entre la couture d’un patron déjà plusieurs fois réalisé ou un nouveau patron que j’ai sans doute acheté trop petit, pas de genièvre au rayon épices ? achetons celui pour garnir les gin tonic !, mon papa va mieux – ça fait plaisir, une tarte amandine aux clémentines, cette autoroute est bien sombre, rillettes maison, des conversations et quelques phrases ressenties comme des piques, retour par l’autoroute mieux éclairée

Dimanche: il me manque quelques heures de sommeil et pourtant il n’était pas si tard, pas envie de me dépêcher pour aller à la zumba, attaquons le recopiage du patron de cette robe – dieu que c’est long !, ou comment je laisse passer les 10 ans du blog sans m’en rendre compte (c’était hier), trop d’ail dans le gratin pas assez dans la sauce, The LeftoversAnthony Bourdain Parts Unknown ou une orgie de caïpirinha (à Salvador de Bahia au Brésil donc)

Envies de couture

Dans un article précédent, j’avais parlé de mes projets couture pour l’automne, des projets utilisant des tissus et patrons que je possède déjà. Evidemment, j’ai d’autres envies mais pour lesquelles je devrai investir. Voici la liste de ce qui me tente pour le moment:

  • une robe en tartan un peu grunge/babydoll/Courtney Love pour laquelle j’ai récupéré un tissu lors de la trocante. Je pense acheter ce patron Burda (B7739) pour coudre la version à col claudine.

  • une robe sixties: ce sont les différentes versions cousues par Gertie qui m’ont donné envie, surtout la noire. Mais le patron (Simplicity 1609) n’est pas disponible pour le moment. Par contre New Look 6176 et 6125 me font de l’œil. J’ai le tissu parfait pour une version estivale mais je les vois bien aussi en lainage.

  • et toujours chez Butterick, j’adore leur modèle de robe années 40 (Butterick 5951)

Avec tout ça, je n’ai pas encore parlé de mes envie de tissus ! Depuis que j’ai découvert les designs d’Alexander Henry, j’ai envie de beaucoup de choses. Heureusement pour moi, le tissu que je préfère n’est pas encore en vente. Et pour les robes montrées ci-dessus, il faudra que je trouve également des tissus appropriés. Mais commençons par le commencement, avec les projets pour lesquels j’ai déjà tout !

Laquelle préférez-vous ? Et en quel tissu ?

Histoires de couture ou le fiasco de Vogue 8280

Après avoir terminé la jolie blouse Airelle de Deer and Doe, je cherchais un nouveau défi. Les explications des patrons Vogue me semblaient bien compliqués et c’est donc vers la robe Vogue 8280 (la version en blanc) que je me suis tournée. J’ai choisi un tissu vert-gris pas cher qui ressemble à du lainage mais qui doit être en synthétique vu le non-rétrécissement et le non-feutrage en machine. Et je me suis lancée. Les explications m’ont posé quelques problèmes mais une bonne réflexion a en général été suffisante pour mettre les pièces en place. J’ai mis beaucoup de temps à réaliser les manches et le corsage mais j’ai appris pas mal de choses. Mais c’est là que ça se corse: quand j’ai enfin pu essayer quelque chose d’essayable, je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop grand: je devrais diminuer la largeur du corsage de 4cm minimum ! Et puis les manches sont trop imposantes, très eighties. Cela m’apprendra à ne pas faire de toile ! J’ai mis ce projet de côté pour le moment, j’y retournerai sans doute un jour, quand j’aurai le courage de découdre les manches. Je devrai sans doute redécouper le corsage mais il me reste plein de tissu. De toutes façons, c’est une robe d’hiver et là, le printemps s’annonce (hmmm).

Dans la foulée, j’ai acheté Lady Ernestine Lewenstein, un mannequin de couture qui m’aurait bien aidée pour la robe Vogue et qui m’est très utile depuis pour des essayages rapides sans devoir me déshabiller à chaque fois. Et puis elle n’a pas peur des épingles, je pense même qu’elle apprécie l’acuponcture.

Pour le projet suivant, j’ai suivi toutes les étapes dans le bon ordre et le résultat est bien meilleur, mais je laisse le suspense pour un prochain article, quand je pourrai montrer le résultat fini (j’ai la flemme de coudre les 8 boutons).

Là, on voit clairement que c’est trop grand

Avec des épingles sur le côté, c’est déjà mieux, mais les manches sont toujours trop éloignées du centre.

Là, on voit bien la quantité de tissu en trop.

En bonus, l’encombrement de ma pièce de couture, qui en plus de la machine à coudre, de la planche à repasser et d’Ernestine contient aussi le vélo d’appartement, l’aspirateur, une caisse jamais déballée depuis notre déménagement et une vieille tv à donner (qu’on ne voit pas).

Too many patterns

A mon cours de couture, le choix du patron et de la réalisation est libre. Mon but est donc d’apprendre le plus de choses possibles. Je maîtrise déjà les pinces, les fronces, la couture des manches et des tirettes… Je travaille pour le moment sur un top qui implique la couture d’un col. Pour le projet suivant, j’hésite entre trois robes. « The Shirtwaist Dress » m’apprendrait les poches, les boutonnières (mais je déteste coudre des boutons), des fronces avec élastique (shirring en anglais) et toujours le col. Ce n’est pourtant pas le genre de modèle que je préfère et je dois encore trouver du tissu, un coton tout simple de chez Ikea par exemple (ce qui avec la neige sur les routes – enfin sur ma rue – sera exclu pour cette semaine, je pense). Les deux autres modèles de chez Vogue et Butterick me permettraient d’apprendre à déchiffrer un langage de patron pas très clair. J’ai du tissu de lainage pour la robe Vogue (au milieu) mais pas encore la doublure. La robe Butterick me tente plus mais je n’ai pas encore trouvé le tissu idéal, un polyester ou une viscose peut-être ? En tous cas, un tissu lavable en machine et agréable à porter.

Laquelle préférez-vous ? Avez-vous des conseils de tissu ?

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La couture pour les joyeuses nulles

Tel est le nom du petit groupe créé par Sara et Emmanuelle pour apprendre aux joyeuses nulles les bases de la couture. Depuis le temps que j’avais envie d’apprendre à coudre ! Nous nous sommes rencontrées une première fois dans un magasin de tissus pour apprendre à reconnaître les nombreuses matières. Hier, nous avons eu la deuxième leçon: prendre ses mesures (ce qui a provoqué quelques scènes d’attouchements un peu gênés et quelques comparaisons du genre: « mais tes seins sont vraiment écartés ! ») et couper le tissu à partir d’un patron.

Je voulais commencer par une jupe toute simple pour me faire la main et j’ai pris le modèle d’une jupe existante qui comporte un pan avant et un pan arrière, et une doublure. Sara m’a donc aidé à dessiner le tout directement sur le tissu, sans patron, mais j’ai vu chez les autres demoiselles comment faire avec les (nombreux) bouts de papier (avoir un grand plancher pour tout pouvoir étaler par terre est bien pratique, quitte à avoir quelques demoiselles à quatre pattes dans le salon). En fait, j’étais pressée de passer à l’étape suivante: apprendre à utiliser la machine à coudre ! Et comme cela se passait chez moi, j’ai pu commencer de suite. Pour le moment, les côtés sont cousus, une partie de la doublure est attachée avec des épingles, et je connais les étapes suivantes. Le plus difficile, je pense, sera d’attacher proprement la fermeture éclair. Je suis déjà impatiente de terminer ce projet et de choisir le(s) prochain(s), sans doute une robe de style rétro.

(J’avais préparé l’appareil photo mais j’ai oublié d’en faire !)