Chain Reaction, Andrew Davis (1996) – 3/5: un thriller avec courses poursuites et explosions dans le milieu scientifique au scénario un peu trop compliqué. Avec un bon point pour la manière dont Chicago est filmé. Et avec Keanu Reeves (raison pour laquelle j’ai vu ce film, sinon cela n’en vaut pas la peine), Morgan Freeman et Rachel Weisz. #theKeanuReevesFilmography
The Celluloid Closet, Rob Espstein & Jeffrey Friedman (1995) – 3,5/5: j’ai tourné autour du livre de Vito Russo mais sans me décider à le lire, j’ai plutôt regardé le documentaire qui en est tiré. Même s’il est très intéressant, racontant comment les gays ont été montrés à Hollywood pendant l’histoire du cinéma, il a bien vieilli. Entre 1995 (et la sortie du film Philadelphia) et aujourd’hui, il y a eu tant de nouveaux films sur le sujet, montrant la communauté LGBTQIA+ dans la vie de tous les jours, et sans insister sur l’aspect négatif comme c’était souvent le cas auparavant.
Minority Report, Steven Spielberg (2002) – 4/5: 2054 – Washington: John Anderton (Tom Cruise) est un policier qui travaille pour la division de précrime. Il est en effet possible maintenant d’arrêter les meurtriers avant qu’ils ne commettent leur acte grâce à un trio de voyants et le taux de meurtres est passé à zéro dans la capitale américaine. Une loi va être votée pour que le système soit appliqué à l’ensemble des USA, mais un agent du FBI (Colin Farrell) mène l’enquête. A ce moment, Anderton est compromis et devra sauver sa peau à tout prix. C’est du plus pur cinéma d’anticipation, basé sur une nouvelle de Philip K. Dick; on y retrouve un monde futur où chaque personne est reconnue et contrôlée partout où elle va grâce à des technologies très poussées, où la loi et l’ordre priment (à part dans certains quartiers délaissés). J’ai beaucoup aimé ce film, plein de suspense, mais qui pose aussi des questions morales importantes. Et même si je n’accroche vraiment pas à Tom Cruise, il fait le job. Par contre, il y a un peu beaucoup de rideaux volant au vent… (vu pour le boulot, mais c’était une bonne pêche)
Ad Astra, James Gray (2019) – 4/5: dans un futur proche, le monde a conquis une partie de l’espace, mais un phénomène inconnu menace la destruction de la terre. Roy McBride (Brad Pitt), astronaute très compétent, est envoyé en mission, une mission où il pourrait revoir son père porté disparu il y a longtemps, et qui est peut-être à la source du problème. C’est un film très introspectif, avec voix off et beaucoup de silences, mais aussi avec un score de Max Richter qui porte le film. On n’est pas dans un space opera, mais plutôt dans un film qui analyse les émotions humaines qui finalement ne sont pas très différentes de celle d’aujourd’hui malgré l’installation d’une base sur la lune et sur Mars. Il y a la même bureaucratie opaque, les mêmes activités sans intérêt, et chacun fait son boulot sans se poser des questions. (vu pour le boulot, mais comme pour le précédent, c’était une bonne pêche). Il peut s’intégrer au challenge marsien organisé par ta d loi du cine sur le blog de dasola.
Reel Injun (Hollywood et les Indiens), Neil Diamond, Catherine Bainbridge & Jeremiah Hayes (Canada, 2009) – 4/5: Neil Diamond, Cree du Québec, s’interroge sur la condition et l’image de l’Indien. Il part en roadtrip aux USA pour explorer leur représentation au cinéma. Il passe par des réserves puis va à Hollywood et interviewe de nombreuses personnes sur le sujet. C’est un documentaire assez passionnant, partant du point de vue des Premières Nations. Il montre l’évolution de l’image, positive dans le cinéma muet, puis devenant celle du méchant sauvage, et connaissant un nouveau changement à partir des années 1970. Le documentaire se termine par un nouveau type de films, réalisés par des autochtones eux-mêmes. Dommage que le documentaire date déjà de 2009, j’aurais aimé connaître la suite de l’histoire.
Feeling Minnesota, Steven Baigelman (1996) – 1/5: s’il n’y avait pas eu Keanu Reeves dans ce film, j’aurais abandonné tout de suite (j’ai finalement regardé en accéléré, détectant Courtney Love au passage). Ça commence avec beaucoup de violence envers une femme (Cameron Diaz), continue par une scène de sexe habillé, et l’histoire devient très compliquée et le tout est mal construit. #theKeanuReevesFilmography
Mr. Wong’s World, Christian Shidlowski (Allemagne, 2007): Jeffey Wong est un homme d’affaires canadien d’origine chinoise qui a amassé une certaine richesse. A Shanghai, il a décidé de sauver le patrimoine des maisons anciennes qui vont être démolies puis reconstruit les maisons ou temples ailleurs, selon les techniques du passé, en y intégrant ces éléments (des portes, des linteaux…). Le documentaire est construit au début comme une aventure, avec une musique assez entraînante, mais le rythme retombe assez vite. Le documentaire est déjà assez ancien et je n’ai pas trouvé de traces de Wong aujourd’hui. Qu’est-il advenu de son projet ? (vu pour le boulot)