At the movies – 38 (1980s, 1990s & 2000s)

Still Life, Jia Zhang-Ke

Huit films vus depuis l’été passé, avec une belle collections de films en chinois suite à mes lectures de livres sur le sujet.

Le sorgho rouge, Zhang Yimou (Chine, 1987) – 3/5: une femme (Gong Li) est mariée de force à un vieil homme lépreux (qu’on ne verra pas). Celui-ci meurt et elle prend la tête de la distillerie de vin de sorgho. Elle entame une relation avec l’homme qui l’a sauvée d’un bandit. C’est un film extrêmement esthétique, qui joue sur les couleurs (rouge, ocre, vert), le vent dans le champ de sorgho et les paysages du nord de la Chine. J’avais vu ce film à sa sortie et j’avais beaucoup aimé mais 35 ans plus tard, je le trouve un peu trop emprunté, un peu trop « je filme des belles images et j’oublie le reste » (même s’il y a une histoire tragique avec l’arrivée de l’armée japonaise). #ChineseCinemas

Dante’s Peak, Roger Donaldson (1997) – 3/5: un film catastrophe avec un volcan qui entre en éruption, avec tous les clichés du genre et quelques moments de suspense insoutenable mais j’ai bien aimé. Le beau volcanologue (Pierce Brosnan) aide la maire du village (Linda Hamilton) en sauvant ses enfants qui ont voulu aider une grand-mère têtue qui ne voulait pas quitter sa maison. Il y a plein de trucs invraisemblables du genre: après avoir roulé sur la lave (et donc éclaté ses pneus), le héros continue à utiliser le pick-up comme si de rien n’était. L’explosion du volcan est en tous cas très bien filmée et semble très proche de la réalité.

The Heroic Trio, Johnnie To (Hong Kong, 1993) – 3/5: un trio de choc pour ce film d’action rétrofuturiste de Johnny To: Anita Mui, Michelle Yeoh et Maggie Cheung. L’histoire est très compliquée et pas toujours facile à suivre mais en gros, il y a des enlèvements de bébés, une justicière volante, une femme invisible, un eunuque maléfique, des flics un peu dépassés. Une musique dégoulinante de romantisme accompagne 95% des images (voire plus) et certaines images accentuent ce côté là: les ralentis, la colombe qui s’envole, les drapés des vêtements, la lumière dorée. Un film over-the-top à la hongkongaise mais clairement pas le meilleur. A noter: un chaton, une perruche, une colombe, des oiseaux, des orchidées, des décors qui sont clairement en carton pâte, et l’association d’une moto avec des chevaux. #ChineseCinemas

Me And You And Everyone We Know, Miranda July (2005) – 4/5: un film sans trop d’histoire, qui suit plusieurs personnages plutôt décalés, le père juste divorcé vendeur de chaussures, l’artiste pas encore reconnue qui conduit des personnes âgées et tombe amoureuse du père, les deux enfants qui chattent avec n’importe qui sur internet, la responsable d’un centre d’art contemporain qui chatte sans le savoir avec les deux enfants, les deux filles adolescentes qui découvrent leur pouvoir de séduction, la gamine qui compose déjà son trousseau de mariage. C’est léger, décalé, un peu bizarre mais surtout plein d’une certaine ambiance typique à Miranda July (dont c’est le premier film que je vois mais que j’ai entendu narrer avec beaucoup d’émotion Fire of Love de Sara Dosa et qui était le but du voyage de Sophie Bédard Marcotte dans L.A. Tea Time). #52FilmsByWomen

Even Cowgirls Get the Blues, Gus Van Sant (1993) – 1/5: mais quel mauvais film ! le critique Leonard Maltin résume bien l’affaire (via wikipedia): « The novel was hopelessly dated, and there is not enough peyote in the entire American Southwest to render this movie comprehensible or endurable. » 1h36 d’ennui et d’incompréhension donc, à repérer les divers acteurs cités au générique (et il y en a toute une palette, d’Uma Thurman à Keanu Reeves (en Indien pur souche ?!), d’Udo Kier à Grace Zabriskie… #theKeanuReevesFilmography

The World, Jia Zhang-Ke (Chine, 2004) – 4/5: le film suit une jeune femme, Tao, qui travaille dans un parc d’attractions représentant le monde à Beijing, ainsi que ses amis et collègues. Il analyse leurs relations amoureuses ou pas. C’est un peu long et comporte beaucoup de méandres mais Jia Zhang-Ke arrive à créer de superbes ambiances, grâce aux images mais aussi à la musique électronique de Lim Giong. Il y a ce contraste entre les bâtiments de carton-pâte et la dure réalité de la vie des immigrants à Beijing, une immense ville en construction (c’est la partie qui est montrée). #ChineseCinemas

Still Life, Jia Zhang-Ke (Chine, 2006) – 4/5: Han Sanming arrive à Fengjié, sur les rives du Yang-tsé, une ville qui sera bientôt engloutie suite à la construction du barrage des Trois-Gorges. Il recherche sa femme et sa fille qu’il n’a pas vues depuis 16 ans. Sans le sou, il commence à travailler dans la démolition des bâtiments de la ville. Shen Hong, infirmière, arrive également dans la ville, à la recherche de son mari dont elle veut divorcer. Ces histoires sont un prétexte pour filmer une ville qui se déconstruit progressivement, pour montrer les bouleversements d’une communauté qui va bientôt disparaître. Les images sont superbes, avec souvent des plans longs et panoramiques. Parfois un élément bizarre intervient, comme ce bâtiment en béton très brutaliste qui se transforme en fusée et décolle vers l’univers. C’est un film lent, mais visuellement très beau. #ChineseCinemas

Dong, Jia Zhang-Ke (Chine, 2006) – 3/5: ce documentaire a été filmé en partie pendant le tournage de Still Life, dans la région des Trois-Gorges en Chine, mais aussi à Bangkok. Jia suit le peintre Liu Xiao-Dong et le filme dans un documentaire très silencieux, aux belles images. Mon esprit a pas mal vagabondé mais je ne suis pas mécontente d’avoir vu ce film. #documentary #ChineseCinemas

Curtain of Rain

Tew Bunnag, Curtain of Rain: Claire, éditrice britannique, sent qu’elle commence à perdre la mémoire et désire retourner une dernière fois à Bangkok pour y rencontrer Tarrin Wandee, un écrivain qu’elle édite mais qui a ses propres soucis. Se mêlent à ce fil principal de nombreuses autres histoires qui au début du roman semblent n’avoir ni queue ni tête, comme si c’étaient des nouvelles écrites par Tew Bennag ou par Tarrin Wandee. Elles racontent le futur, mais surtout le passé, et il faudra attendre les dernières pages du roman pour comprendre les liens. C’est assez déroutant au début, et j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire même si les « nouvelles » sont intéressantes en elles-mêmes. Elles font le portrait d’une ville, Bangkok, et d’un pays, racontant comment l’armée américaine stationnée là lors de la guerre du Vietnam a modifié les moeurs et a incité une migration interne de la population depuis les zones plus reculées et pauvres comme l’Isaan.

J’avais noté l’auteur en lisant un recueil de nouvelles sur Bangkok; son style me plaisait et j’étais curieuse de lire un roman (écrit en anglais, même si l’auteur est thaï). J’ai eu un l’impression que ça manquait un peu de cohésion et qu’il est plus à l’aise dans le format de la nouvelle mais son écriture me plaît toujours.

La ville de Bangkok est souvent mise en avant et décrite à diverses périodes, et j’ai retrouvé des ambiances particulières qui m’ont rappelé mes visites sur place. Un extrait:

« Bangkok under a white haze: in all directions, a jagged skyline of irregular glass peaks that pierce the bleached canopy; unfinished buildings exposing naked concrete, rusting rebar, cranes perching on top like idle crows waiting for the next dubious downpour of construction cash. »

Un livre qui convient donc très bien au challenge « Sous les pavés, les pages » organisé par Athalie et Ingannmic, et qui donne envie de retourner à Bangkok (d’autres idées de livres qui parlent de la ville avec le tag « Bangkok« ).

Tew Bunnag, Curtain of Rain, River Books, 2014, 224p.

Another Bangkok

Alex Kerr, Another Bangkok. Reflections on the city: Alex Kerr est un Américain qui a vécu des années au Japon, mais qui depuis les années 1990 partage son temps entre le Japon et Bangkok. Il a ce même intérêt que moi pour les deux pays et je me retrouve dans ses comparaisons. Il relate l’histoire de Bangkok et décrit son architecture, son art, ses coutumes, ses règles de politesse qui ont un correspondance au Japon. Il y a une source commune, le bouddhisme, et malgré de nombreuses autres influences, les similarités sont grandes. Kerr parle en même temps de son parcours personnel dans une ville qui lui était totalement inconnue au départ et qu’il apprend à apprivoiser, s’intéressant à sa culture, comme il l’avait fait au Japon auparavant. J’ai parfois trouvé le temps un peu long, mais au final j’ai appris pas mal de choses. Je comprends mieux maintenant que mon attirance pour Bangkok ET Tokyo n’est pas un hasard. Je me souviens d’ailleurs que lors de mon premier séjour à Tokyo, je n’ai pas arrêté de penser à Bangkok. Il faudrait d’ailleurs que j’y retourne, la ville ayant certainement changé depuis la dernière fois. Est-ce que je conseille ce livre ? oui, mais uniquement si on connaît un peu la ville et qu’on s’intéresse à sa culture.

Bangkok noir

Bangkok noir: édité en 2011 par Christopher G. Moore, ce recueil rassemble des nouvelles d’auteurs anglophones, des expats vivant en Thaïlande pour la plupart, et d’auteurs thaïs écrivant en anglais. Je l’ai ressorti du fin fond de ma wishlist amazon – il y avait abouti après ma lecture de Phnom Penh noir en 2015. Bangkok est au centre des récits (sauf un qui se passe à Chiang Mai), une ville marquée par la corruption, le sexe et les esprits maléfiques, les « phii ».

John Burdett, connu pour ses romans policiers (dont je recommande chaudement la lecture), raconte une sombre histoire de tatouages, de fantômes et de chamanisme dans « Gone East », un récit dans lequel on ne sait plus trop qui est vivant ou mort. La nouvelle suivante, « Inspector Zhang and the dead thai gangster » de Stephen Leather est un pastiche d’Agatha Christie, avec un inspecteur singapourien qui doit résoudre un crime dans un avion, à la manière d’Hercule Poirot. Je n’ai pas trouvé ça très réussi !

Plusieurs histoires tournent autour de la prostitution, « Thousand and one nights » de Pico Iyer ou encore « The mistress wants her freedom » de Tew Bunnag. Il y a aussi un homme paumé, un vétéran de la guerre du Vietnam qui tente de retrouver son amour d’antan, dans « Hansum man » de Timothy Hallinan. Les « phii » sont assez terrifiants dans l’histoire de Samart, ce faux-devin engagé par la police, qui a affaire avec le fantôme d’une femme coupée en deux (« Halfheaded). Ils reviennent d’une manière plus contenue dans « Daylight », une nouvelle d’Alex Kerr dont j’avais beaucoup aimé son récit du Japon en voie de disparition (il a écrit un livre du même genre pour la Thaïlande mais il est indisponible). C’est d’ailleurs un des meilleurs textes du recueil, à mon avis.

Je n’ai pas compris grand-chose à l’histoire de Christopher G. Moore – est-ce qu’on était dans un jeu vidéo ? Dean Barrett raconte des histoires de tueurs à gages, tandis qu’Eric Stone se penche sur la condition d’une marchande ambulante de nourriture qui se fait racketter par un restaurant. C’est une nouvelle qui a des moments des drôles, avec un bras de fer assez inédit entre riches et pauvres.

Je regrette que ce recueil ne rassemble que des auteurs masculins et ne donne que ce point de vue. Il y a quelques femmes mais les rôles importants sont tous tenus par des hommes, souvent des expats. J’ai malgré tout passé un bon moment à me replonger dans le côté sombre de Bangkok, une ville que j’aime beaucoup et que j’ai visitée plusieurs fois. Ce sera ma dernière contribution pour « Mai en nouvelles », organisé par Electra et Marie-Claude, et je reprendrai avec plaisir le fil l’année prochaine (même si ça ne m’empêchera pas de lire des recueils de Joyce Carol Oates que j’avais également sélectionné pour cette année mais que je n’ai pas eu envie de lire immédiatement après Les mystères de Wintherturn).

Les nouvelles:

  • John Burdett, Gone East
  • Stephen Leather, Inspector Zhang and the dead thai gangster
  • Pico Iyer, Thousand and one nights
  • Colin Cotterill, Halfheaded
  • Christopher G. Moore, Dolphins Inc.
  • Tew Bunnag, The mistress wants her freedom
  • Timothy Hallinan, Hansum man
  • Alex Kerr, Daylight
  • Dean Barrett, Death of a legend
  • Vasit Dejkunjorn, The sword
  • Eric Stone, The lunch that got away
  • Colin Piprell, Hot enough to kill

On the Night Joey Ramone Died

Jim Algie, On the Night Joey Ramone Died: Tales of rock and punk from Bangkok New York Cambodia and Norway: les deux nouvelles (ou plutôt novellas) qui composent ce livre parlent d’un musicien thaï de la quarantaine qui a eu du beaucoup de succès dans sa jeunesse avec son groupe rock, vivant complètement son rôle d’artiste, y compris avec les excès de drogue et d’alcool. Aujourd’hui, il est est débarrassé de ces démons mais sa vie n’est pas des plus joyeuses. Il est ingénieur son pour des artistes pop commerciaux, sa femme l’a quitté, son fils le regarde de haut. La première nouvelle raconte une journée et une nuit, celle où Joey Ramone est mort et l’impact que cela a eu sur lui, sa prise de conscience du moment. La seconde relate sa rencontre avec Edana, une jeune norvégienne pas très équilibrée, fascinée par le death metal de son pays et par le génocide khmer.

Jim Algie est d’origine canadienne et a joué dans des groupes rock dans les années 80 et 90 mais vit aujourd’hui à Bangkok. Il raconte dans ces deux nouvelles de la fiction mais il y a clairement des éléments inspirés de sa propre vie. J’ai beaucoup aimé les ambiances asiatiques, et même si je n’ai aucun point commun avec le musicien d’âge moyen, j’ai été intéressée par son histoire. Le livre rassemble également une série d’articles (de presse) écrits par l’auteur, à propos du monde rock. C’est le genre de livre qui me plaît toujours, associant musique et Asie, mais c’est clairement un ouvrage relativement confidentiel.

Bangkok wakes to rain

Pitchaya Sudbanthad, Bangkok wakes to rain: la ville de Bangkok est au cœur de ce roman aux personnages multiples. Il débute par l’installation d’un missionnaire anglais dans la ville au 19e siècle, il continue par cette histoire d’un pianiste de jazz américain qui joue dans une vieille demeure dans les années 1970 pour faire fuir les fantômes, il présente cette jeune fille dont les amis ont été tués lors d’une révolution estudiantine, il la suit encore aujourd’hui. Elle vit sa vie, tente d’oublier le passé… Les personnages ont parfois des liens entre eux, parfois pas, mais la ville les rassemble ou leur lien avec la ville – certains habitent en Angleterre, aux Etats-Unis, au Japon. Il fait humide, il pleut beaucoup, augurant un futur fort sombre. Une certaine nostalgie est omniprésente, un peu collante comme la chaleur de la métropole. Il y a cette mémoire, personnelle ou collective qui imprègne tout le récit… Sa structure peut sembler compliquée, des personnages réapparaissent parfois cent pages plus loin mais j’ai trouvé une certaine logique en refermant le livre. J’y ai aussi trouvé un très grand plaisir de lecture, retrouvant cette ville que j’aime beaucoup, son ambiance particulière, son exotisme urbain. Je conseille vivement, et j’espère qu’il sera traduit en français.

The Bangkok asset

fa3be42882544ab306349961977a1544John Burdett, The Bangkok asset: une nouvelle enquête de l’inspecteur Sonchai Jitpleecheep. Un meurtre a été commis dans un immeuble surplombant le marché, une jeune fille gît par terre, la tête arrachée, un message annonce que le meurtrier sait qui est le père de Sonchai, une question qui le hante depuis toujours. Quelques jours plus tard, Sonchai est le témoin d’un événement très particulier: un meurtre en plein typhon sur le Chao Praya, le meurtrier s’en tirant sans problèmes malgré les courants du fleuve. Serait-ce un surhomme ? Cette question traversera une grande partie du roman, menant Sonchai dans les archives secrètes de la CIA, jusqu’aux forêts du Cambodge. J’ai retrouvé avec plaisir les ambiances de Bangkok et du Cambodge mais l’histoire m’a un peu déstabilisée au départ parce qu’elle entre dans le domaine de la science-fiction. Ou peut-être pas justement ? Ce livre est en tous cas un bon divertissement !

Book_RATING-35

Hormones (Random remarks about…)

Hormones est une série pour ados thaïe qui m’a été conseillée par Catherine comme le Berverly Hills 90210 local. Je n’ai regardé que le premier épisode (tous sont disponibles sur youtube, avec sous-titres en anglais). C’est la rentrée dans une école secondaire de Bangkok et tous les amis se retrouvent.

  • chaque journée commence par l’interprétation de l’hymne national thaï
  • les élèves portent l’uniforme et un préfet assez sévère vérifie également la longueur des cheveux: pas de longueurs chez les garçons et une coupe classique longue chez les filles
  • ceci est le début de la révolte, thème de l’épisode 1, Testostérone (les suivants portent également le nom d’hormones): un élève assez dégourdi met en cause cet uniforme parce que le préfet ne peut pas donner de raison (à part, « cela a toujours été comme ça)
  • les filles piaillent beaucoup (j’aurais voulu écrire « giggle ») et font penser aux gamines japonaises.
  • tout le monde a son smartphone, même pendant les cours
  • la musique s’inspire de celle des jeux vidéo
  • le rythme du montage est très rapide et découpé
  • on voit des bouts de Bangkok, le skytrain notamment
  • on voit aussi comment vivent les Thaïs aisés, leurs appartements, les chambres des filles avec plein d’accessoires Hello Kitty…
  • les professeurs et le préfet sont des modèles d’autorité et les élèves les respectent bien plus qu’en Belgique, ce qui donne une fin d’épisode un peu niaise selon nos standards
  • une des filles a un petit ami plus âgé qui vient la chercher à l’école en moto – quelle coolitude !
  • les attirances entre filles et garçons sont les mêmes dans le monde entier

Est-ce que je regarderai la suite ? Je ne sais pas encore, c’est fort adolescent et superficiel mais totalement exotique !

Vulture Peak

vulture-peakJohn Burdett, Vulture Peak: commencer à lire un John Burdett en Thaïlande, c’est plus qu’adéquat. Pour ce nouveau roman de la série qui suit l’inspecteur Jitpleecheep, Burdett nous emmène à Phuket: un horrible meurtre a été commis dans une villa très chic située sur Vulture Peak. Les corps ont été retrouvés vidés de leur sang et de leurs organes principaux. Il s’agit clairement d’un crime lié à la vente d’organes. L’inspecteur enquête dans ce sens et prend contact avec Mademoiselle Yip à Dubaï. Ses investigations l’emmèneront également à Monaco et à Hong Kong, en passant évidemment à Bangkok. Burdett n’a jamais peur de compliquer ses histoires et d’y rajouter plein d’éléments de la vie quotidienne, esquissant avec perfection la société thaïe et les milieux de la prostitution. Ses descriptions de Bangkok sont toujours très vivantes et celles d’Hong Kong m’ont donné envie d’y aller. C’est pour le moment le dernier de la série mais peut-être dois-je lire la nouvelle érotique écrite par l’auteur, Freedom angel ?

Book_RATING-35

2015 Reading Challenge: A mystery or a thriller, A book set in a different country (Thaïlande, Dubaï, Monaco, Hong Kong), A book from an author you love that you haven’t read yetA book set somewhere you’ve always wanted to visit (Hong Kong)

Hello from the other side of the world

Demain, j’entame déjà la dernière semaine de mes vacances ! Mais il s’est passé beaucoup de choses entretemps. J’ai voyagé 17 jours en Birmanie, en compagnie d’un groupe international anglophone, qui était très agréable (et j’ai rafraîchi mon anglais par la même occasion, apprenant quelques nouveaux mots et expressions). Le rythme était soutenu, du matin au coucher de soleil (4 de suite quand même) et l’Internet lent, très lent, d’où le peu de nouvelles. J’ai vu une quantité inimaginable de temples et de stupas, tous pleins d’or, mais aussi la vie quotidienne des Birmans.
Depuis deux jours, je suis à Bangkok. Ma solitude contraste fort avec le voyage en groupe et l’animation de Chinatown où se trouve mon hôtel mais dès demain, je retrouve de la compagnie plus au sud. Je me suis baladée dans les rues, découvrant l’autre côté du fleuve et le quartier autour de mon hôtel.
A bientôt pour un récit plus complet !

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