Sovietistan: Travels in Turkmenistan, Kazakhstan, Tajikistan, Kyrgyzstan, and Uzbekistan

Erika Fatland, Sovietistan: Travels in Turkmenistan, Kazakhstan, Tajikistan, Kyrgyzstan, and Uzbekistan: en 2014, Erika Fatland embarquait pour un périple dans les anciennes républiques de l’Union Soviétique, celles situées en Asie Centrale. Elle voyage à la rencontre des gens et de l’histoire, mais visite aussi les lieux historiques. Elle s’interroge sur le passé et sur la manière dont le communisme a transformé la région. Sa tâche n’est pas toujours facile: plusieurs de ces pays sont à l’époque (et certains encore aujourd’hui) parmi les pires dictatures au monde, du même niveau que la Corée du Nord, avec culte de la personnalité et architecture flamboyante au service d’un homme. Et cela se sent dans le récit: l’autrice s’éparpille pas mal et n’a finalement que peu de conversations avec des locaux. Je n’ai pas retrouvé cette implication qu’elle a eu dans ses voyages postérieurs, et le récit est un peu léger par moments. Il manque aussi de liant: elle passe d’un chapitre à l’autre sans raconter son parcours; il n’était peut-être pas très intéressant mais il aurait pu servir de transition. Ce livre est donc une légère déception pour moi, mais c’est aussi son plus ancien. Les récits postérieurs sont bien mieux à mon avis.

Erika Fatland, Sovietistan: Travels in Turkmenistan, Kazakhstan, Tajikistan, Kyrgyzstan, and Uzbekistan, Pegasus Books, 2020, 477p. – première édition en 2014, et celle-ci est amendée d’une nouvelle conclusion (traduction du norvégien par Kari Dickson, en français: Sovietistan: un voyage en Asie Centrale)

High Caucasus

Tom Parfitt, High Caucasus. A Mountain Quest in Russia’s Haunted Hinterland: Tom Parfitt est un journaliste anglais, qui a été basé à Moscou jusqu’en 2022. En 2004, il a été envoyé à Beslan pour faire un compte-rendu sur la prise d’otages alors en cours dans une école. Il a assisté au massacre et n’a pas pu sortir de sa tête certaines images, notamment celle d’une mère qui s’effondre alors qu’elle apprend la mort de son enfant. En 2008, il décide de repartir dans la région pour se faire une autre idée, pour oublier ce qui l’a traumatisé. Son but est de parcourir la chaîne du Grand Caucase dans sa partie nord, en Russie donc, depuis Sochi, sur la mer Noire, jusque Derbent, à la mer Caspienne. Faisant d’abord un détour par l’Abkhazie, il traverse la république d’Adyghée, le kraï de Krasnodar, les républiques de Karatchaïévo-Tcherkessie, de Kabardino-Balkarie, d’Ossétie du Nord (il ira également en Ossétie du Sud, reprenant ponctuellement son travail de journaliste lors des conflits de 2008), d’Ingouchie, de Tchétchénie et du Daghestan. Autant de régions marquées encore aujourd’hui par la guerre et par les conflits ethniques et religieux entre chrétiens et musulmans. Mais ce sont aussi des contrées marquées par l’histoire: dès l’arrivée des Russes au 18e siècle, des peuples ont été massacrés ou déportés, et Staline n’a pas fait mieux dans les années 1940 et 50.

Tom Parfitt raconte ces événements au détour de sa marche et de ses nombreuses rencontres. Il admire les paysages montagneux et décrit les paysages. Il a eu quelques frayeurs, certaines causées par des animaux, d’autres par des officiels ou des partisans un peu trop zélés. Il faut en effet des permis pour circuler dans la région et Parfitt n’avait pas toujours le papiers qu’il fallait (mais il a eu pas mal de chance aussi). Il a écrit ce livre en 2022, mais tout se passe en 2008, à une époque où la région était bien plus troublée que maintenant (on est un peu dans un status quo pour le moment, mais sans vraies solutions). Son récit est passionnant de bout en bout. Il alterne ses impressions sur la marche avec des bouts d’histoire et puis repasse aux gens qu’il a rencontré. Il y en a beaucoup: l’hospitalité est une règle dans ces contrées.

Ce récit est tout simplement passionnant, et m’a permis de mieux connaître cette région troublée, si proche de la Géorgie qui est de l’autre côté des montagnes.

Ce livre s’inscrit dans le challenge des minorités ethniques d’Ingannmic (c’est vraiment un hasard qu’autant de livres se suivent alors que je n’ai rien lu sur le sujet les sept premiers mois du challenge), avec comme peuples (j’en oublie certainement, je n’ai pas pris de notes au cours de ma lecture): les Abkhazes, les Tchétchènes, les Ingouches, les Tcherkesses, les Avars, les Lezghiens, les Cosaques, les Circassiens, les Ossètes, les Karatchaïs, les Balkars, les Koumyks… (j’ai été voir sur wikipedia pour ne pas me tromper dans les orthographes compliquées.)

Tom Parfitt, High Caucasus. A Mountain Quest in Russia’s Haunted Hinterland, Headline, 2023, 352p. (pas de traduction)

Kings of the Yukon

Adam Weymouth, Kings of the Yukon. An Alaskan River Journey: Adam Weymouth, britannique, décide de suivre en canoë le cours du fleuve Yukon qui prend ses sources au Canada puis poursuit son cours en Alaska. C’est une manière pour lui de parler du saumon du Pacifique qui remonte en quatre mois les 3185 kilomètres du fleuve pour y déposer ses oeufs avant de mourir. Il existe plusieurs variétés et c’est surtout du « king » qu’il va parler, le plus grand. C’est une espèce menacée à cause de la surpêche mais aussi à cause du changement climatique, et c’est aussi une espèce sacrée pour les Premières Nations de la région qui en vivent (ou qui en ont vécu traditionnellement). Il existe pour eux des exceptions dans les quotas de pêche mais la vie a malgré tout fort changé sur les rives du fleuve.

Weymouth parle finalement peu de ses exploits en canot; il s’intéresse bien plus à la vie des gens vivant sur le Yukon. Il raconte l’histoire de la région et les cultures natives (Premières Nations et Inuits, à distinguer parce qu’ils ne sont pas arrivés en même temps sur le continent américain – par contre je n’ai pas noté les noms des ethnies – j’aurais dû), écoute les habitants et leurs histoires, parfois mythologiques, constate leurs problèmes (le chômage et l’alcoolisme). Et il parle beaucoup du saumon. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais le livre reste passionnant de bout en bout et j’aurai appris beaucoup de choses sur ce poisson.

Ce livre s’inscrit en filigrane dans le challenge des minorités ethniques d’Ingannmic, même si le héros principal est le saumon. Et l’avis de Keisha qui en parle bien plus longuement et qui a aussi beaucoup aimé.

Adam Weymouth, Kings of the Yukon. An Alaskan River Journey, Penguin, 2018, 288p. (traduit en français sous le titre: Les rois du Yukon: Trois mille kilomètres en canoë à travers l’Alaska)

Macao, un éclat d’éternité

Philippe Pons, Macao, un éclat d’éternité: Philippe Pons raconte Macao, ses impressions, ses déambulations dans les rues, mais aussi son histoire, sa géographie, son économie liée au commerce des coolies dans le passé et au jeu. C’est intéressant, agréable à lire, assez informatif, mais en même temps, le livre ne m’a pas transcendée. Je n’ai pas beaucoup plus à en dire, d’où ce billet fort court. A moins que je ne raconte que j’ai dû l’acheter en seconde main vu qu’il est épuisé, et qu’il a traîné quelques années sur ma PAL suite à l’annulation de mon voyage de 2019 à Hong Kong et à Macao. Peut-être que ce sera ma prochaine destination, et donc l’envie de le lire est revenue.

Philippe Pons, Macao, un éclat d’éternité, Le Promeneur (Gallimard), 1999, 216p.

High

Erika Fatland, High: A Journey Across the Himalaya, Through Pakistan, India, Bhutan, Nepal and China: j’avais déjà lu un autre récit de voyage de la norvégienne Erika Fatland, un récit où elle visitait tous les pays bordant la Russie. Ici, elle part du même principe: elle a voyagé dans tous les pays de la chaîne de l’Himalaya, du Pakistan à la Chine, en passant par l’Inde, le Bhoutan et le Népal. Elle visite mais surtout, elle rencontre des gens et parle avec eux, dévoilant des histoires intimes ou plus larges, liées à l’histoire du pays ou des montagnes. Elle s’intéresse aux femmes, à leur vie, aux tabous qui existent encore dans certaines sociétés reculées. Certaines parties sont plus développées, au Népal en particulier, où elle raconte qu’elle a eu d’excellents guides. En Chine par contre, le contact est difficile; tout est contrôlé et ses guides ont du mal à sortir du programme prévu (ça ne donne vraiment plus envie d’y aller). Ce sont les parties les moins intéressantes du livre, mais elles permettent aussi d’ouvrir les yeux sur à quel point le gouvernement chinois a le contrôle sur tout.

Comme le sujet est l’Himalaya, il y a évidemment un trek jusqu’au camp de base de l’Everest, trek pendant lequel Fatland souffre du mal des montagnes, et perd même conscience à un moment. Elle marche aussi dans les vallées, et sur des chemins moins connus, assistant à des fêtes locales comme au Bhoutan. Son récit est vraiment intéressant et détaillé (quasi 600 pages quand même – c’est mon premier pavé de l’été avant l’été), et je sais que je lirai ses autres récits avec plaisir. Dommage qu’aucun éditeur français ne se décide à les traduire (contrairement au reste de l’Europe).

Erika Fatland, High: A Journey Across the Himalaya, Through Pakistan, India, Bhutan, Nepal and China, MacLehose Press, 2022, 570p. (traduit du norvégien par Kari Dickson, pas de traduction française)

The Border

Erika Fatland, The Border: A Journey Around Russia Through North Korea, China, Mongolia, Kazakhstan, Azerbaijan, Georgia, Ukraine, Belarus, Lithuania, Poland, Latvia, Estonia, Finland, Norway, and the Northeast Passage: Erika Fatland, voyageuse et autrice norvégienne, est passionnée par la Russie et a décidé de réaliser un périple qui suit les frontières de l’immense pays. Elle commence par la conclusion de son voyage, une croisière dans la mer Arctique, empruntant le passage du nord-est. Elle raconte des anecdotes, décrivant ce qu’elle voit, mais elle explique également toute l’histoire de la région. Elle fait de même pour son voyage via la terre – la première partie en Corée du Nord est particulièrement savoureuse (et un peu angoissante en même temps). Elle relate le passé, le mouvement des frontières suite aux guerres et s’intéresse aux habitants de ces zones, les interrogeant sur leur vie quotidienne et l’influence de géant russe. Elle rencontre des gens très divers, certains sont nostalgiques de l’URSS, d’autres revendiquent leur liberté, leur indépendance. Cet aspect devient particulièrement important une fois qu’elle aborde la région du Caucase et cela m’a bien éclairé à propos de la situation actuelle. Elle termine son long périple sur la rivière qui marque la limite entre la Russie et la Norvège, à l’extrême nord de l’Europe.

Le livre est long, mais il est passionnant de bout en bout (j’ai juste flanché un peu lors des descriptions des conquêtes de Genghis Khan, que j’ai déjà lues un peu trop souvent), j’ai appris de nombreuses choses et j’ai aimé lire le côté personnel, la partie qui est vraiment récit de voyage (je me suis retrouvée dans ses angoisses avec les chauffeurs de taxi un peu bizarres). J’ai lu la version traduite en anglais (du norvégien) et je trouve extrêmement dommage qu’il n’y ait pas de version française (il existe des traductions dans quasi toutes les langues européennes, y compris le néerlandais – c’est comme ça que j’ai découvert le livre).

Erika Fatland, The Border: A Journey Around Russia Through North Korea, China, Mongolia, Kazakhstan, Azerbaijan, Georgia, Ukraine, Belarus, Lithuania, Poland, Latvia, Estonia, Finland, Norway, and the Northeast Passage, MacLehose Press, 2020, 608p.

Un livre d’une autrice norvégienne, qui cadre tout à fait dans le challenge de Céline du blog Mon journal livresque.

Sur la route du Danube

Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube: au début de l’été 2016, Emmanuel Ruben est parti à vélo d’Odessa avec son ami Vlad pour remonter le cours du Danube jusqu’à ses sources. Il raconte ses aventures dans la chaleur de l’été, ses rencontres avec les locaux mais aussi l’histoire de chaque endroit qu’ils traversent. Il parle des Romains – le fleuve a longtemps été la frontière de l’empire, des Ottomans sans cesse repoussés lors de nombreuses batailles, du rideau de fer imposé par le bloc de l’Est, des réfugiés de Syrie et d’Afghanistan. Tout cela est passionnant.

Mais j’ai détesté le personnage que j’ai d’abord pensé être bien plus âgé, un peu comme ces hommes imbus de leur personne qui ont leur mot à dire sur tout et qui parlent très fort (il avait 36 ans au début du voyage). Il critique beaucoup, et tout particulièrement la modernité. Il déteste l’Union Européenne (même s’il apprécie les passages faciles des frontières) et ne cesse de transmettre ses opinions sur tout et n’importe quoi, du glyphosate aux touristes vieux et bedonnants qui font des croisières (une fois ça passe, mais pas des dizaines de fois – et qu’est-ce qu’il y a de mal à ça ?), en passant par le capitalisme, sa bête noire. Au final, il n’aime que les jolies femmes (c’est lassant aussi) et la culture slave (qui est tellement plus belle que la sienne, la française). C’est aussi un peu étonnant quand même de voir un cycliste qui entreprend un aussi long voyage et qui n’est pas vraiment préparé (il n’a aucune pièce de rechange pour son vélo). Et puis il y a cette partie centrale, un peu incompréhensible, qui parle d’un accident qu’il a eu. Il joue beaucoup sur l’écriture, qui coule à flots, parfois sans paragraphes et sans ponctuation (puis il se vante de l’avoir fait). Le livre est long, c’est un pavé, et ces répétitions d’opinion m’ont fatiguée.

Une idée piochée chez Keisha qui est bien plus positive que moi, et un livre qui participe au challenge du Pavé de l’été de Brize.

Emmanuel Ruben, Sur la route du Danube, Rivages, 2019, 608p.

La panthère des neiges

Sylvain Tesson, La panthère des neiges: je m’étais promis de ne plus rien lire de Sylvain Tesson mais voilà, on m’a proposé d’aller voir le documentaire de Marie Amiguet et Vincent Munier et je voulais être préparée. De plus, le livre n’est pas très long (moins de 200 pages) et je l’ai lu en une après-midi. Tesson est invité par le photographe animalier Vincent Munier pour aller observer la panthère des neiges dans les hauts-plateaux du Tibet, aux sources du Mékong. Ils sont accompagnés par Marie Amiguet qui filme et Léo-Pol Jacquot qui s’occupe de la prise de son (même si en fait tous les rôles sont partagés). Tesson raconte son expérience sur son ton habituel. Il n’a aucune patience, il veut parler tout le temps (alors qu’il est censé se taire pour ne faire fuir les animaux), et surtout, il râle beaucoup sur la société actuelle. Il est fatigant avec ses commentaires qui parsèment le livre. Et il en profite aussi pour rabaisser un de ses prédécesseurs, Peter Matthiessen, qui avait pourtant écrit un très beau livre sur le sujet (je l’ai lu bien avant l’existence de ce blog et il m’avait laissé une forte impression). Il la voit, la panthère, mais ce n’est pas suffisant, donc il remplit des pages et des pages avec des expériences du passé et des réflexions sur la religion (il les aime toutes, sauf l’Islam). Je ne me laisserai plus avoir: Tesson est banni de ma vie future, je n’ai plus aucune envie de lire ses élucubrations. Par contre, je vous invite à aller voir le film qui est superbe, et dans lequel Tesson ne prend pas trop de place – ce sont les animaux les grandes stars.

Mississippi solo

Eddy L. Harris, Mississippi solo: milieu des années 1980 – âgé de 30 ans, Eddy L. Harris n’a pas encore connu le succès en tant qu’écrivain. Il décide de se lancer dans un projet un peu fou: descendre le Mississippi en canoë depuis ses sources au lac Itasca jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Il n’est pas sportif, n’a aucune expérience en canotage et n’est même pas habitué au camping, mais il part avec entrain et apprend sur le tas. Le fleuve n’est pas facile à naviguer – au début il n’est pas assez profond, par la suite, il est envahi par d’immenses barges qu’il faut éviter. Il traverse les états du nord au sud et est souvent invité par les locaux à discuter ou à manger. Cela ne lui semblait pas évident au départ: il se demandait comment le fait d’être noir allait être reçu. Allait-il être confronté au racisme ? La question le taraude pendant tout le voyage. Il a quelques mésaventures, il pense aussi à abandonner à mi-chemin, mais finalement il atteint son but.

Le récit est intéressant, très introspectif, et au final assez peu touristique ou historique comme ont pu l’écrire d’autres auteurs. Et c’est là que j’ai un peu décroché, je n’ai pas toujours été passionnée par le fil d’idées de l’auteur. Ce qu’il fait, c’est une grande aventure, mais sa manière de la transmettre est très terre à terre, ce qui n’est pas un mal en soi, mais pour moi, le récit manque de quelque chose. Le livre est sorti à l’origine en 1988 et a eu un énorme succès aux Etats-Unis – la traduction en français s’est fait attendre jusqu’en 2020, et dans cette édition, Harris revient sur son voyage dans la postface, expliquant qu’il l’a réalisé à nouveau, mais sans entrer dans les détails.

A trip of one’s own

Kate Wills, A trip of one’s own. Hope, heartbreak and why travelling solo could change your life: le sous-titre explique assez clairement pourquoi j’ai été attirée par ce livre – c’est le récit d’une femme qui voyage en solo et qui aime ça ! Kate Wills est journaliste, spécialisée en voyages et tourisme. Elle parcourt donc le monde pour écrire divers articles (un métier qui me plairait bien, d’ailleurs !). Suite à son divorce, elle commence à voyager seule et c’est cette expérience qu’elle raconte dans ce livre, mettant en avant tous les avantages de ce type de périples. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce récit, il n’est pas ennuyeux (je l’ai même dévoré) mais il reste assez convenu; il donne des conseils (que je connaissais déjà pour la plupart) et le point de vue d’une femme. Mais il n’est pas pour moi: comme tous les autres récits du même genre, il insiste sur le fait qu’on rencontre toujours des gens en voyage et qu’on se crée de nouvelles amitiés, et que c’est vraiment bien. Je reste totalement imperméable à ce genre de choses, à tel point que ça commence même à m’énerver un peu (et je ne parle même pas de la fin !). J’aime beaucoup mes voyages solitaires, avec parfois des rencontres fortuites, mais qui ne durent jamais très longtemps. Je devrais sans doute arrêter de lire ce type de livres (mais je sais que je ne le ferai pas – j’espère toujours trouver celui qui me correspondra tout à fait) ! Par contre, il peut sans doute aider celles qui n’ont pas encore franchi le pas du voyage en solo.