Kings of the Yukon

Adam Weymouth, Kings of the Yukon. An Alaskan River Journey: Adam Weymouth, britannique, décide de suivre en canoë le cours du fleuve Yukon qui prend ses sources au Canada puis poursuit son cours en Alaska. C’est une manière pour lui de parler du saumon du Pacifique qui remonte en quatre mois les 3185 kilomètres du fleuve pour y déposer ses oeufs avant de mourir. Il existe plusieurs variétés et c’est surtout du « king » qu’il va parler, le plus grand. C’est une espèce menacée à cause de la surpêche mais aussi à cause du changement climatique, et c’est aussi une espèce sacrée pour les Premières Nations de la région qui en vivent (ou qui en ont vécu traditionnellement). Il existe pour eux des exceptions dans les quotas de pêche mais la vie a malgré tout fort changé sur les rives du fleuve.

Weymouth parle finalement peu de ses exploits en canot; il s’intéresse bien plus à la vie des gens vivant sur le Yukon. Il raconte l’histoire de la région et les cultures natives (Premières Nations et Inuits, à distinguer parce qu’ils ne sont pas arrivés en même temps sur le continent américain – par contre je n’ai pas noté les noms des ethnies – j’aurais dû), écoute les habitants et leurs histoires, parfois mythologiques, constate leurs problèmes (le chômage et l’alcoolisme). Et il parle beaucoup du saumon. Je ne m’attendais pas vraiment à ça, mais le livre reste passionnant de bout en bout et j’aurai appris beaucoup de choses sur ce poisson.

Ce livre s’inscrit en filigrane dans le challenge des minorités ethniques d’Ingannmic, même si le héros principal est le saumon. Et l’avis de Keisha qui en parle bien plus longuement et qui a aussi beaucoup aimé.

Adam Weymouth, Kings of the Yukon. An Alaskan River Journey, Penguin, 2018, 288p. (traduit en français sous le titre: Les rois du Yukon: Trois mille kilomètres en canoë à travers l’Alaska)

15 réponses sur « Kings of the Yukon »

  1. Pour des raisons de praticité, j’ai classé le lien en « Inuits » .. j’avais aussi appris pas mal de trucs sur le saumon avec le titre d’Eric Plamondon, Taqawan (qui évoque aussi les premières nations d’ailleurs).
    Merci pour cette nouvelle participation !
    De mon côté, je suis en Nouvelle-Zélande en ce moment, avec les maoris….

    1. Va pour Inuit, même si ce n’est qu’un des groupes abordés.
      Moi je continue avec les Premières Nations, les Cree du Saskatchewan (j’ai lu d’autres choses entre les deux).

          1. Je me doutais que c’était le même !! (comme on visite les mêmes lieux…). J’avais prévu de publier mon billet pour le 18/09, mais je n’ai pas encore rédigé de brouillon, et j’ai fait d’autres lectures entretemps, cela peut donc être plus tard si cela t’arrange..

  2. Ingannmic: je n’ai même pas encore terminé ma lecture (j’imagine que ce sera pour demain ou après-demain au plus tard) (et le 18 est un lundi, jour réservé au short diary) – donc quelques jours plus tard ?

  3. je lis je blogue dit :

    Ingannmic a été plus vive que moi. J’ai pensé aussi au livre d’Eric Plamondon, « Taqawan », en lisant ton billet. Sinon, en ce moment, je lis également une histoire de balade en canoë (« Delivrance » de James Dickey que tu as peut-être déjà lu). J’ai craqué sur une table Gallmeister chez mon libraire, cet été. Du coup, j’ai aussi un titre dont l’intrigue se déroule en Alasaka.

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