Les femmes aussi sont du voyage

Lucie Azéma, Les femmes aussi sont du voyage: Lucie Azéma, journaliste et elle-même grande voyageuse s’interroge dans ce livre sur les voyages des femmes. Elle constate que très souvent, elles ne partent pas, elles attendent, comme Pénélope qui se languit d’Ulysse tandis que celui-ci parcourt le monde. Il en est de même pour les grands aventuriers du 19e siècle: madame s’occupe des enfants et du ménage. Et puis il y a cette attirance des hommes pour les femmes exotiques, pour les femmes du harem notamment, des femmes qui sont vues comme des objets. Pourtant, il y a quelques exceptions, quelques figures qui ont bouleversé l’ordre établi, malgré les diktats de la société patriarcale, comme Isabelle Eberhardt ou Ella Maillart, ou d’autres encore, moins connues. Lucie Azéma intègre également ses propres expériences et parle de ce qui peut retenir une femme: la sécurité, le regard des hommes, le cycle menstruel et la maternité…

Je ne vais pas développer plus parce que ce livre vaut vraiment la peine d’être lu. Il s’adresse aux femmes qui n’osent pas encore voyager seules mais aussi à celles qui sont déjà parties. Je fais partie de la seconde catégorie et je sais que ce n’a pas été évident, au début, de prendre cette décision. Or c’est une des meilleures que j’ai prises. J’espère juste qu’avec ces quelques mots, j’aurai pu donner envie de lire ce livre, et puis, de partir en voyage !

A trip of one’s own

Kate Wills, A trip of one’s own. Hope, heartbreak and why travelling solo could change your life: le sous-titre explique assez clairement pourquoi j’ai été attirée par ce livre – c’est le récit d’une femme qui voyage en solo et qui aime ça ! Kate Wills est journaliste, spécialisée en voyages et tourisme. Elle parcourt donc le monde pour écrire divers articles (un métier qui me plairait bien, d’ailleurs !). Suite à son divorce, elle commence à voyager seule et c’est cette expérience qu’elle raconte dans ce livre, mettant en avant tous les avantages de ce type de périples. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce récit, il n’est pas ennuyeux (je l’ai même dévoré) mais il reste assez convenu; il donne des conseils (que je connaissais déjà pour la plupart) et le point de vue d’une femme. Mais il n’est pas pour moi: comme tous les autres récits du même genre, il insiste sur le fait qu’on rencontre toujours des gens en voyage et qu’on se crée de nouvelles amitiés, et que c’est vraiment bien. Je reste totalement imperméable à ce genre de choses, à tel point que ça commence même à m’énerver un peu (et je ne parle même pas de la fin !). J’aime beaucoup mes voyages solitaires, avec parfois des rencontres fortuites, mais qui ne durent jamais très longtemps. Je devrais sans doute arrêter de lire ce type de livres (mais je sais que je ne le ferai pas – j’espère toujours trouver celui qui me correspondra tout à fait) ! Par contre, il peut sans doute aider celles qui n’ont pas encore franchi le pas du voyage en solo.

This was 2019

S’il y a bien quelque chose qui a marqué mon année, ce sont les péripéties à mon travail. En début d’année, j’espérais une année calme et sereine après tous les déboires autour de la vente de la maison de mon papa. Et en effet, les premiers mois ont été calmes, jusqu’au moment où la direction a pris une décision sans appel quant au futur de l’institution, décision qui me forcerait à changer de fonction. Syndicat et comité des usagers ont lutté de longs mois – et même si je soutenais complètement cette lutte, je me suis sentie très mal à l’aise lors des assemblées générales et autres rassemblements de groupe. Je détestais déjà ça et c’est encore pire aujourd’hui.

Quatre propositions de nouvelles fonctions ont été faites et je savais clairement que je souhaitais devenir rédactrice. Cela a mis quelques mois mais finalement en septembre, j’ai commencé à écrire. Ce n’est qu’en novembre que j’ai officiellement changé de chef et cela a été un soulagement indescriptible – cela faisait des années que je vivais très mal la relation avec l’ancien.

Et puis, l’avant-veille de mon départ en vacances, coup de théâtre: la ministre oblige la direction à faire marche arrière. Ce qui est une excellente nouvelle mais qui pose problème par rapport à mes fonctions actuelles et anciennes. Fin décembre, j’ai donc repris mon ancien travail, tout en restant rédactrice, mais je me rends compte que cela me pèse. J’aimais cette liberté de ne pas devoir gérer cette coulée continue et de pouvoir me concentrer sur un sujet avant de passer au suivant, sans être constamment interrompue par des questions plus administratives. Il faudra voir comment tout ceci évolue en 2020 et il est clair qu’il y aura encore beaucoup de questions à résoudre.

Au niveau personnel, j’ai beaucoup pensé à ma solitude de célibataire et nullipare et cela a pesé. Je n’arrive pas à me dire que tout ira bien si jamais je suis gravement malade ou que j’ai un accident (qui ira faire mes courses, qui me tiendra la main si j’ai mal, qui sera là tout simplement). Alors, il y a des chances que je ne tombe pas malade, et beaucoup de choses sont organisables, mais ce n’est pas la même chose que quelqu’un de proche. Et même après une dure journée au boulot (il y en a eu beaucoup), j’aurais bien aimé juste pouvoir en parler à quelqu’un le soir. Mon papa n’écoute plus vraiment depuis un certain temps et nos relations n’ont pas toujours été simples – mais avec lui, c’est par périodes et je sais que je dois profiter des moments où il est de bonne humeur et qu’il va bien. En même temps, j’aime vivre seule la plupart du temps, prenant les décisions que je souhaite quand je les souhaite; je voyage, j’ai des amis (même si tout n’a pas été rose de ce côté là) et des chouettes collègues et voisins.

J’ai voyagé trois fois cette année, commençant par une semaine à Madère, où je me suis reposée et où j’ai profité de températures clémentes en plein hiver. Début juillet, j’ai passé quelques jours à La Haye, une agréable ville où j’ai très bien mangé. J’avais à ce moment-là déjà réservé un voyage à Hong Kong, juste avant que les protestations suivies d’émeutes ne commencent. J’ai espéré tout l’été mais cinq semaines avant mon départ, j’ai préféré tout annuler et réserver un autre voyage au Japon. Vu que c’était en dernière minute, ce séjour a été moins bien organisé mais j’ai malgré tout passé trois excellentes semaines sur place. Et je réfléchis déjà à mes projets pour 2020.

L’été et le début de l’automne ont été occupés par les travaux de ma cuisine et de mon salon. J’ai tout vidé à mon aise, rangeant un peu par la même occasion la cave, puis j’ai tout remis (ou presque) en une semaine de congé après la fin des travaux. Je suis vraiment contente de ma cuisine (même si j’ai mis un peu de temps à m’adapter) et du nouveau coin tv qui est beaucoup moins en désordre qu’avant sans les étagères à cd qui sont restées en haut et grâce au nouveau meuble tv. Quant au bleu foncé sur le mur, il est juste parfait.

Si j’en crois l’astrologie chinoise, 2019 marque la fin d’un cycle de 12 ans. En janvier nous entrons dans l’année du rat, qui est aussi mon signe. Et c’est aussi la fin d’une décennie. Elle avait mal commencé mais je n’étais pas encore consciente à ce moment-là que les premières années seraient aussi difficiles. J’ai eu un peu de répit et puis les soucis avec mon papa ont commencé, et puis ceux au travail. Tout cela m’a évidemment changée, mais en mieux, j’en suis persuadée.

Je vous souhaite à tous une très belle nouvelle année !

The last 20 days…

Ces 20 derniers jours,

  • je les ai passés au Japon
  • le voyage aller a été un peu secoué
  • pour cause d’un problème pas courant:
  • l’avion de la Lufthansa a été mis hors service par le liquide de dégivrage
  • qui a contaminé l’air conditionné
  • mais en fait je pense que j »y ai gagné: j’ai volé avec Finnair via Helsinki
  • et je ne suis arrivée que deux heures en retard par rapport à l’horaire prévu
  • ce qui tombait bien, la matinée était déjà un peu plus avancée
  • j’ai pris trois fois le shinkansen
  • quelques « limited express »
  • et plein de trains locaux
  • y compris un train décorés de chats et un train Hello Kitty
  • j’ai d’ailleurs rencontré Nitama, le chat chef de gare
  • j’ai aussi pris deux bus longue distance
  • et plein de bus locaux
  • de ceux qu’on paie avec plein de petite monnaie
  • une fois qu’on a compris le système
  • parce que j’ai parfois un peu cafouillé (dans la bonne humeur)
  • et évidemment le métro
  • et des trams
  • et même un téléphérique
  • j’ai beaucoup usé mes chaussures
  • j’ai marché environ 15 kilomètres de moyenne par jour
  • mais aussi pris une barque
  • j’ai vu des grandes villes
  • mais aussi la rase campagne
  • y compris un village d’onsens dans les montagnes
  • d’ailleurs presque tous mes hôtels avaient un onsen
  • et j’ai donc beaucoup barboté dans l’eau chaude
  • j’ai même eu de jolis yukatas à prêter
  • j’ai mangé des sushis
  • et des ramens
  • et du bœuf local sous toutes ses formes
  • et puis un plat surprise (européen) parce que je ne pouvais pas lire le menu
  • j’ai surmonté quelques peurs
  • comme celles d’aller manger dans des endroits pas toujours attirants a priori
  • j’ai visité Osaka et Kobe avec des guides (je conseille vraiment les « safaris »)
  • et découvert des lieux insolites
  • tout en approfondissant ma connaissance de l’enka
  • j’ai vu pas mal de « deep Japan »
  • un Japon très rural, ou très populaire, et pas moderne du tout
  • j’ai été visiter des lieux pas touristiques du tout
  • je me suis même demandée où étaient les gens, même les locaux
  • je me suis souvent retrouvée seule dans des sanctuaires ou temples
  • je suis montée dans plusieurs châteaux
  • et les rénovations à celui de Kumamoto avancent bien
  • j’ai vu peu de jardins japonais et ça m’a manqué
  • mais les érables étaient à leur plus beau point
  • ou parfois même déjà à un point un peu trop avancé
  • j’ai eu chaud
  • et froid
  • il a même gelé la nuit à Kurokawa Onsen
  • mais j’y ai fait une superbe randonnée, avec le volcan Aso au loin
  • j’ai fait plein de photos
  • et me suis fort amusée avec mon objectif grand angle que je découvrais
  • la communication était parfois un peu difficile
  • mais plein de Japonais ont tenté de me faire la conversation
  • j’ai évidemment eu des courbatures en marchant autant
  • mais ce n’est pas très grave
  • par contre la crise de maux de tête qui a duré deux jours était plus ennuyeuse
  • et je confirme: je dors mal sur un futon
  • j’aurais dû mieux équilibrer le temps passé à chaque endroit
  • mais pour un voyage organisé en quelques jours et un mois avant le départ
  • c’était pas si mal
  • je retournerai évidemment au Japon
  • mais là je vais vraiment laisser passer quelques années
  • je suis très contente de ce voyage
  • et je vous raconterai tout cela en détail dans les prochains mois

Short diary of the week (319)

Lundi: est-ce la pleine lune qui a troublé mon sommeil ?, une matinée paresseuse, commencer à rassembler les choses à emporter lors de mon voyage, cette impatience de jouer, préparer une quiche pour les repas de midi de la semaine, Midnight Diner – Tokyo Stories, de la lecture

Mardi: quelle nuit agitée ! (c’est de ma faute – je sais pourtant que je ne peux pas jouer trop longtemps), une journée de télétravail dans l’attente du technicien pour l’entretien de la chaudière, fâchée sur le peu d’informations: « le technicien enverra un sms quand il arrive » – matin ? après-midi ? – aucune idée – alors que j’ai du boulot que je ne peux faire qu’au bureau, appeler vers 16h le service clientèle qui n’arrive pas à joindre le technicien, une grosse frustration, tenter de me calmer avec trois épisodes de Midnight Diner – Tokyo Stories, m’endormir comme une masse

Mercredi: me réveiller une demi-heure avant le réveil, envoyer un mail de plainte (pour avoir une trace écrite et un peu comme test: combien de temps faudra-t-il pour que quelqu’un me réponde ?), tenter de rattraper le boulot que je ne pouvais pas faire hier à la maison, avec cette nouvelle robe – assise – mon décolleté est bien large, régler plein de petites choses, aller dans le centre-ville et être surprise par la pluie, boire des cocktails et manger au Bar Bélier avec des amis, une excellente soirée, me réfugier au lit avec ma bouillotte chat peluche

Jeudi: c’est toujours un peu la course pour terminer toutes ces choses en cours pour demain, mais au final j’aurai bien avancé, les trois derniers épisodes de la première saison de Midnight Diner – Tokyo Stories – j’ai adoré !

Vendredi: une nuit un peu agitée avec de drôles de rêves (parmi les significations possibles trouvées sur le net on retiendra celle qui dit que c’est une période de changement avec un renouveau), la mise en page d’un dernier article, les derniers disques à traiter, les derniers brols à faire, et puis la très bonne nouvelle qui tombe subitement: la direction doit faire marche arrière après plus de huit mois de lutte du personnel et des usagers, dire au revoir à mes collègues et rentrer à la maison, du saumon et de l’avocat, Angel, Buffy

Samedi: prendre soin de mon corps en vue du voyage, aller chez mon papa qui est de meilleure humeur que la semaine passée, des courses rapides, faire ma valise, rentrer les dernières plantes et arroser copieusement celles à l’intérieur, me poser enfin après mille allers-retours, cette angoisse qui me prend avant tous les voyages, un bon repas, deux épisodes de Buffy

Dimanche: un lever très matinal et en route pour de nouvelles aventures. Retour des short diaries dans un mois

Short diary of the week (314)

Lundi: des maux de ventre qui passent vite heureusement, du mal à commencer le travail, deux coups de fil: l’assurance n’intervient pas si j’annule mon ticket d’avion, par contre je peux changer les dates de mon ticket (avec frais) voire même faire un rerouting (une piste à explorer), l’arrivée soudaine de ces fichus maux de têtes accompagnés de vertiges, du paracétamol, une accalmie une fois rentrée à la maison, deux épisodes de Buffy

Mardi: travailler un peu mais aussi tenter de créer un circuit de rechange au Japon ou à Taïwan, le retour des maux de tête mais en moins fort, retrouver une amie et discuter de deux futurs projets très enthousiasmants (cela touche à la photo et c’est avec Happy Slow People), un gin tonic chez Marcelle – Débit de Boissons, un repas rapide, la fin de la cinquième saison de Buffy

Mercredi: il est temps de prendre une décision, prendre mon courage à deux mains et appeler le call-center de la Lufthansa pour changer mon ticket, nouvelle destination: Osaka, nouveau circuit: les environs d’Osaka et le nord-est du Kyushu – un circuit déterminé par les disponibilités restantes dans les hôtels (ma première idée était de découvrir Shikoku mais ce n’était plus possible), un repas rapide puis un beau concert de Tanya Tagaq – même s’il m’a un peu laissée sur ma faim

Jeudi: le retour des insomnies dues à l’impossibilité de me réchauffer après une sortie (un syndrome récurrent en automne et hiver), une grosse fatigue donc, l’organisation d’un projet, de la comfort food, deux épisodes d’Angel (début de la saison 3)

Vendredi: l’organisation d’un projet (suite), oui mais non ce genre de demande ne passera pas, vivement la fin de la journée !, deux épisodes de Buffy (début de la saison 6)

Samedi: le samedi matin c’est toujours un peu la course, aller chez mon papa, faire les courses, tondre la pelouse (la dernière fois de la saison), planter des bulbes de tulipes, lire sur le Japon, Angel, Buffy

Dimanche: du soleil – de la pluie – du soleil, de la couture, terminer la plantation des bulbes de printemps, déplacer plusieurs plantes et arbustes – ça fait de l’exercice !, jouer un moment, un osso-bucco maison, Angel, Buffy

Short diary of the week (313)

Lundi: pour une fois j’ai bien dormi la nuit du dimanche au lundi (l’effet de l’article sur les insomnies ?), par contre mon humeur est maussade – je crois que je déprime vraiment pour toute une série de raisons, mettre un article en page, attendre des réponses pour les derniers détails, préparer un plat pour les repas de midi de la semaine (tomates, aubergines et halloumi au four), commencer la série Unbelievable et être scotchée

Mardi: trempée, heureusement le nouvel imperméable Happy Rainy Days acheté à Delft cet été s’est révélé efficace, la fin de la mise en page, du tri de disques, faire une erreur de débutante pour le cocktail du soir, Unbelievable – deux épisodes

Mercredi: une concentration très aléatoire, et puis finalement bien avancer, un mélange de bibimbap et de riz frit avec les ingrédients du frigo, de nouveau avoir des problèmes avec un des feux de ma taque au gaz, Unbelievable – deux épisodes, hésiter à regarder les deux derniers épisodes mais me dire que ce ne serait pas sage, me sentir vraiment seule et déprimée

Jeudi: beaucoup d’aller-retours et peu de concentration, mais parfois c’est nécessaire pour la suite, du shopping: chercher des chaussures et revenir avec deux gilets, me brûler la paume de la main avec de la sauce tomate, un gros bandage qui sert surtout à ne pas mettre de la crème partout, en fait on ne voit rien mais ça pique, le fin d’Unbelievable – je conseille très fort

Vendredi: des trucs du vendredi d’un autre type – mais c’est toujours le moment pour faire les petits trucs qu’on a reportés toute la semaine, les nouvelles de Hong Kong ne sont vraiment pas bonnes – je vais sans doute devoir annuler mon voyage, mais j’ai encore trois semaines de congés à prendre, des maux de ventre et de coeur, le pouvoir de l’écoute bienveillante

Samedi: alors que les nuits de la semaine ont été bonnes celle-ci a été catastrophique, des maux de tête en plus du reste, aller chez mon papa qui est tout aussi désolé que moi pour mon voyage, une longue conversation qui permet d’énumérer les possibilités, jouer le reste de l’après-midi, me sentir mieux (j’ai été écoutée et j’ai vidé mon esprit – les deux ont eu un rôle positif), trois épisodes d’Angel (parmi les plus mauvais de la série)

Dimanche: mon cerveau est toujours bien encombré de questions, du vélo d’appartement (ça faisait longtemps) (mais le cours de zumba a été déplacé à une heure qui ne me convient pas), de la couture, une tentative de lecture mais la concentration n’y est pas, jouer un moment, Angel, Buffy

Short diary of the week (281)

Lundi: il fait venteux, et c’est parti pour une randonnée, un bain chaud pour me détendre, m’endormir devant un documentaire sur l’histoire chinoise

Mardi: une longue nuit, un départ, une belle vue, mais pas d’internet sur l’ordi, une promenade en ville, un repas très moyen

Mercredi: un trajet en bus assez vertigineux, être subjuguée par un jardin, surmonter ma peur des téléphériques, steak frites ! (et salade)

Jeudi: des nuages, une belle promenade en ville, un fort, si on va tout droit vers le sud la première terre qu’on rencontre est probablement l’Antarctique, des maisons anciennes, le retour miraculeux de l’internet sur l’ordi

Vendredi: une promenade le long de la mer, de la lecture, abandonner un livre parce qu’il ne correspond pas à mes attentes, une longue attente alors que j’ai faim

Samedi: profiter de la chaleur et du soleil, observer les avions atterrir et décoller Madère est le premier aéroport que je visite où on peut sortir à l’air libre, à l’aéroport de Zaventem tous les avions Brussels Airlines sont bien rangés, rentrer à la maison

Dimanche: réveillée tôt mais avec plein d’entrain pour la belle journée qui s’annonce, vider ma valise et ranger mes affaires, préparer les semis de piments – 12 variétés cette année, aller récupérer le courrier chez mes voisins et prendre l’apéro, profiter du jardin et couper toutes les plantes mortes de la saison passée, rentrer quand j’ai mal au dos, lire un peu, cuisiner, tenter de rattraper Masterchef, Call the midwife

The hippie trail

Sharif Gemie and Brian Ireland, The hippie trail. A history: basé sur de nombreux interviews, ce livre propose de relater l’histoire de la hippie trail, ces voyages sur la route de l’Inde entrepris par de nombreux jeunes – pas spécialement hippies d’ailleurs – dans les années 1960 et 70. Il s’agit d’une étude anglaise et c’est donc ce point de vue là qui est abordé mais il peut sans doute s’étendre aux pays voisins. Les auteurs développent plusieurs thèmes: la drogue (non ce n’était pas le but premier de beaucoup de voyageurs), le sexe (idem), le tourisme et la recherche spirituelle. Un dernier chapitre quelque peu indépendant décrit comment ce périple a été raconté au cinéma et dans les romans. Je suis passionnée par le sujet et c’est la première étude que je lis à ce propos. Je l’ai trouvée fort académique mais néanmoins très intéressante, mettant à mal les clichés de la drogue et du sexe notamment. A vrai dire, de nombreux voyageurs sont partis pour l’esprit de découverte, pour l’aventure, et sont revenus changés juste par le périple. C’est un portrait d’une époque et d’une minuscule frange de la population qui désirait casser avec la vie bien rangée de leurs parents.

Peut-être connaissez-vous des personnes qui sont parties à cette époque sur la route ? J’aimerais beaucoup entendre leurs histoires !

Short diary of the week (280)

Lundi: une nouvelle journée de formation, en repartir avec une mission mais aussi bien fatiguée, cuisiner les plats pour les midis de la semaine, un selfie pour le #creativewinterchallenge, Call the Midwife, Crazy ex-girlfriend

Mardi: de l’écriture entrecoupée de préparation de nouveaux projets, mars sera bien rempli – il est même possible que j’ai trop de choses à faire, mon cerveau est en effervescence, mais ce soir j’ai surtout envie de terminer ce long roman, le retour de Masterchef de la BBC (en différé), terminer un livre et commencer le suivant

Mercredi: une journée de télétravail – une bonne décision quand on voit le peu de transports en commun qui roule – et donc même pas ma ligne, me concentrer sur les musiques boliviennes, profiter de la pause de midi pour remettre de la nourriture pour les oiseaux dans le jardin, une envie immense de chocolat mais ma réserve est au bureau, terminer de travailler à 16h et ne plus savoir quoi faire, un moment de flou, et puis me décider à tracer un nouveau patron de couture, cuisiner, le retour de The great sewing bee (en différé), Masterchef

Jeudi: un rendez-vous à la banque, de retour au boulot, un message qui me fait très plaisir, de nouveau des problèmes de métro, True Detective

Vendredi: non mais l’incompréhension dépasse toutes le bornes là, et en plus il y a un souci de prise de responsabilité, cette première partie de journée est vraiment pourrie, voilà que je me mets à déprimer à cause de ça et à cause de la météo de la semaine qui vient là où je vais, partir plus tôt pour préparer ma valise, parler avec ma voisine, True Detective, juste crevée et aller dormir

Samedi: me lever tôt et puis aller à l’aéroport, le temps est fort long dans l’avion, enfin arrivée à Madère, m’échouer comme une baleine après le repas du soir

Dimanche: une promenade, une sieste, piscine, un délicieux repas (ceci est délibérément court – je raconterai plus en détail plus tard !)