Hiro Arikawa, The Goodbye Cat: Hiro Arikawa reprend le thème de Les mémoires d’un chat avec sept nouvelles mettant en scène des chats, donc. Contrairement au roman, les histoires ne sont pas toutes racontées du point de vue du félin; elles décrivent surtout comment un animal s’intègre dans une vie de famille, avec ses bonheurs et tristesses, comment les humains s’attachent parfois malgré eux à cette présence, au fil des saisons. L’histoire des « mémoires » est racontée une nouvelle fois en plus court, avec d’autres éléments, et j’ai eu une autre impression de déjà-vu dans un autre récit. J’ai aimé comment l’adoption d’un chat arrive à rendre un père complètement déconnecté de la réalité responsable de son nouveau-né, ou cette histoire se passant à Taketomijima (une des îles au sud du Japon), avec ses ambiances tropicales. On retrouve aussi l’ingéniosité d’un chat qui souhaite devenir un esprit dans une vie future. En terminant le recueil, j’ai été envahie d’un sentiment de chaleur et de bienveillance, c’est un livre qui est bon pour le moral, mais en écrivant ce billet deux semaines plus tard, je suis un peu moins enthousiaste. J’avais donné un 4 étoiles à ce livre, mais descendre à 3 ne serait pas cohérent non plus avec mon expérience. J’ai aimé ces petites histoires, mais j’ai préféré le roman complet. J’ai l’impression qu’elles ont été écrites parce que le filon des histoires de chats est très rentable (je lisais justement un article en néerlandais qui parlait de ça: un chat sur la couverture, et le livre se vend bien plus !).
J’ai lu ce livre en compagnie de Keisha et Fanja.
Hiro Arikawa, The Goodbye Cat, Random House, 2023, 198 p. (traduction du japonais vers l’anglais par Philip Gabriel – publié en français chez Actes Sud: Au revoir les chats !)
J’ai préféré Mémoires d’un chat moi aussi, dont les différents chapitres étaient plus cohérents. Ici, il y a des nouvelles moins intéressantes que d’autres. Ma préférée : celle du mangaka que son chaton fait devenir un père compétent 😁.
oh oui, j’ai beaucoup aimé celle-là aussi !
Mais la couverture est craquante!!!
Un chat sur la couverture et ça se vend! Je me souviens avoir démarré (et abandonné) un roman de Gilles Legardinier en pensant ‘ce type a réussi à me faire abandonner un roman avec un chat sur la couverture!’ Comme quoi ça ne marche pas à tous les coups;
Oui, ça se vend ! Mais comme tu dis, il y a sans doute des livres moins intéressants dans le lot.
Quant à la couverture, je suis moins fan – pas que j’aime celle de l’édition française: elle fait un peu peur ! Ma préférée est celle-ci en fait: https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1685351346i/157487250.jpg
C’est vrai que le chat est un thème récurrent dans la littérature mais, comme tu le dis, il devient un argument marketing depuis quelques temps chez les éditeurs. Du coup, il est difficile de séparer le Bon Grain et l’Ivraie. Je pense qu’on peut quand même se fier à quelques classiques (où la figure du chat est plus ou moins présente) comme « Je suis un chat » de Soseki, « Le chat noir » de Poe, « Le chat » de Simenon, « La chatte » de Colette, etc.
J’imagine ! je n’ai lu aucun de ces classiques. A vrai dire, je ne lis plus de classiques depuis que je ne suis plus obligée pour l’un au l’autre cours 😉
En fait, je ne lis pas beaucoup de classiques non plus ! ^_^
Les histoires ne se valent pas toutes ou ne marquent pas toutes de la même façon. Normal qu’on oscille entre 3 et 4 étoiles.^^ Moi c’était l’inverse de toi. J’étais partie de 3 pour finir sur 4, la dernière nouvelle m’ayant bien cueillie. J’ai choisi de rester sur cette impression pour mon avis global. Et sinon oui, le filon chats s’est vérifié au départ avec les calendriers et depuis tout le monde s’y met.^^ En passant et en réaction à un de tes commentaires, j’adore la couverture française. Cette tronche, haha !
C’est vrai qu’il a une sacrée tronche, ce chat de la couverture française !
Ces derniers temps, je change souvent ma notation des livres lus entre le moment juste après et celui où j’écris ma chronique…
intéressant, car j’ai fait les librairies des aéroports de Berlin et d’Amsterdam, et on a remarqué le nombre de livres, souvent d’auteurs asiatiques, avec un chat en couverture ! dont celui-ci. Il est très à la mode. Je ne l’ai pas acheté et ton avis me dit que j’ai bien fait. J’ai toujours eu des chats, j’en ai une qui a couru ce matin comme une folle en miaulant, à 6h du matin… vive les chats !
Je rajouterai à ça un rayon entier de livres en anglais traduits du japonais dans une librairie à Bangkok !
Dans mon quartier, il y a pour le moment un chat qui croasse comme un corbeau (et en plus il est bavard); hier soir je l’ai entendu d’abord devant la maison puis sur ma terrasse. Il est bizarre, ce chat !
il est amoureux 😉 le printemps … la mienne courait d’un bout à l’autre en hurlant .. évidemment elle ronfle maintenant !
pas sûre ! il est comme ça depuis que je le connais !