
Des films des années 2010, de tous styles, beaucoup d’américains et un de Hong Kong, beaucoup de Keanu Reeves et d’Adam Driver:
Beyond the dream, Kiwi Chow (Hong Kong, 2019) – 3/5: un mélodrame qui raconte une histoire d’amour mais surtout des problèmes de santé mentale. Très géométrique à cause des immeubles de Hong Kong, beaucoup de scènes de nuit, avec un tram, et une prédominance de turquoises et oranges. Trop de musique romantique au piano.
Boy erased, Joel Edgerton (2018) – 2/5: le biopic classique regardé quand je me suis rendue compte que je ne voulais pas lire le livre de Garrard Conley du même nom. Un sujet grave: la reconversion d’homosexuels en personnes hétérosexuelles, dans un milieu ultra-religieux (baptiste ici). Avec Russell Crowe qui a pris 50 kilos et Nicole Kidman qu’on a tenté de rendre provinciale et moche (les vêtements surtout, parce que la coiffure passe encore). Une note en dessous de la moyenne parce que le film n’a rien de spécial, c’est un biopic qui est intéressant pour le sujet mais pas dans sa forme.
John Wick: Chapter 2, Chad Stahelski (2017) – 4/5: après avoir vu le premier épisode, j’étais assez impatiente de voir le second mais j’ai mis finalement un certain temps. J’ai retrouvé avec plaisir les acteurs, Keanu Reeves en premier, évidemment, et le style néo-noir, avec ce côté un peu mystérieux. Un film bien rythmé avec de belles scènes d’actions. La fin me pousse à regarder très vite l’épisode 3.
John Wick: Chapter 3 – Parabellum, Chad Stahelski (2019) – 3/5: ça s’essouffle un peu (une redite avec la scène dans un genre de palais des illusions, scène qui est d’ailleurs un peu trop longue) mais j’ai quand même beaucoup aimé ! Vivement l’épisode 4 !
Jackie, Pablo Larraín (2016) – 3/5: après avoir vu Spencer, j’étais curieuse de voir cet autre film de Pablo Larraín et il y a pas mal de similarités dans ce portrait d’une femme en plein crise (Jackie Kennedy au lendemain de l’assassinat de son mari). La musique de Mica Levi est superbe (je la connaissais bien avoir de voir le film). Pas mal mais sans plus, je trouve, et sans pouvoir pointer du doigt ce qui m’a déplu.
J. Edgar, Clint Eastwood (2011) – 3/5: je n’aurais pas aimé rencontrer J. Edgar Hoover qui avait l’air d’être un personnage bien frustré et radical. Le film est centré sur la création du FBI mais aussi sur la relation (homosexuelle) de Hoover avec son adjoint Tolson. Le maquillage censés vieillir les acteurs ne fonctionne pas vraiment à mon avis, à part peut-être chez Naomi Watts (que je n’avais pas reconnue). Je ne suis pas la seule de cet avis: Rotten Tomatoes parle de « cheesy makeup ». A noter: un étalonnage aux couleurs un peu passées et assez sombre. Avec un extrait de The Public Enemy (la scène du pamplemousse, évidemment). Ce n’est pas un mauvais film mais il n’est jamais très passionnant non plus.
Silence, Martin Scorcese (2016) – 3/5: 2h40 pour ce film, c’est bien trop long ! A part ça, on sent le talent de Martin Scorcese. Les images sont superbes et la reconstitution du Japon féodal très réussie. J’ai été dans la région de Nagasaki et les paysages ne correspondent pas tout à fait: le film a été tourné à Taïwan et du coup, il y a un petit côté tropical, mais ce n’est pas dérangeant. Le sound design est également superbe et la musique très discrète, ce qui rend le film très organique. Le choix de l’acteur principal, Andrew Garfield, m’a dérangée: il ressemble un peu trop aux représentations de Jésus et sa voix douce m’a parfois énervée. Adam Driver correspond plus à cette image des missionnaires portugais de l’époque. Le film est très fidèle au livre, rajoutant juste quelques passages plus dramatiques et modifiant légèrement la fin.