Red Star Line: Cruises 1895-1934: la Red Star Line était une compagnie de paquebots qui partaient d’Anvers pour amener les émigrants de toute l’Europe vers les Etats-Unis. Suite aux quotas imposés au début des années 1920, ces bateaux sont en partie transformés pour faire des croisières luxueuses en Méditerranée et autour du monde. Plusieurs grandes stars américaines du cinéma ont embarqué pour ces voyages qui duraient parfois une demie année.
Ce livre, édité par le musée Red Star Line à Anvers (un musée à visiter absolument), raconte cette histoire et présente de nombreuses photos d’archives et actuelles. Une journaliste et une photographe ont en effet réalisé un reportage sur les croisières d’aujourd’hui. Au niveau visuel, l’ouvrage est très bien documenté, se basant sur les collections du musée, et donne une image de ce qu’était une croisière dans les années 1920 et 30. Mais au niveau des textes, il y a beaucoup à redire. Ecrits par différents auteurs, ils donnent l’impression de n’avoir jamais été relus par un éditeur qui aurait gommé les répétitions (je ne sais pas combien de fois j’ai lu l’histoire des quotas d’immigration). Même au sein d’un même article, une des autrices se répète trois fois (cet article était particulièrement mal écrit et structuré, je lisais Philipp Blom en même temps et le contraste était gigantesque). Seuls les premiers articles parlent de la Red Star Line, les suivants s’intéressent au contexte de l’époque, aux manières de voyager et de voir le monde et au tourisme actuel. Je me suis forcée à terminer le livre parce que le sujet m’intéresse, parce qu’il traînait sur ma PAL depuis très longtemps et que le Booktrip en mer était une bonne occasion pour le ressortir. Il sera vite oublié, mais il est probable que je consulte les références bibliographiques dans le futur, je suis particulièrement tentée par les récits de voyage d’époque (si je les trouve – il y a une possibilité qu’ils soient disponibles en ligne sur The Internet Archive).
Red Star Line: Cruises 1895-1934, Davidsfonds, 2016, 176p. (en néerlandais, pas de traduction) (ce qui me fait un point pour le nombre de pages mais deux de plus parce que six des neufs auteurs sont flamands – les trois autres sont anglais ou américains mais leurs textes sont traduits en néerlandais).