Short diary of the week (242)

Lundi: congé !, en profiter pour faire quelques courses administratives, et acheter des crèmes hydratantes en pharmacie, du rangement, de la couture: cette toile est tout simplement catastrophique ! je devrais enlever 5 cm sur le haut du buste alors que le bas convient, me tourner vers un patron déjà approuvé du coup, passer un très long moment à placer les pièces du patron à cause des motifs du tissu, de la lecture, Red Star Line – le dernier épisode, Les routes de l’esclavage – premier épisode sur 4 de cette très intéressante série produite par Arte, des maux de ventre quand je suis couchée d’un côté mais pas de l’autre et donc m’endormir très vite

Mardi: férié !, terminer un roman vraiment pas passionnant, découper toutes les pièces de la prochaine robe, au soleil il ne fait pas trop froid, les mauvaises herbes s’enlèvent plus facilement de la terre mouillée, de la lecture, improviser un repas avec le contenu du frigo, Les routes de l’esclavage, The Good Fight

Mercredi: décider de ne pas travailler aux choses urgentes, organiser la journée de demain, écouter de la musique cubaine, un mal de tête qui se pointe – un de ceux avec vertiges et nausées – du paracétamol l’arrête cependant assez vite mais je suis vidée, Les routes de l’esclavage, Rise

Jeudi: pas très réveillée ce matin, retrouver ma collègue à la gare et partir ensemble à Anvers, nous guider avec google maps, une très belle visite au musée de la Red Star Line, me promener sous le soleil pour rejoindre la gare – j’aurai fait mon lot de pas aujourd’hui !, reprendre le train et retourner au boulot, des maux de tête pointent à nouveau, rentrer vidée, terminer Les routes de l’esclavage non sans mal à cause d’une envie de dormir assez intempestive, me mettre au lit peu après 21h et réussir à lire encore un peu

Vendredi: une fois de plus la rédaction d’un texte est très compliquée au début et je dois me forcer à la concentration, mais au final en début d’après-midi le contenu est là, il faudra encore relire et réécrire la semaine prochaine, lutter à nouveau contre les maux de tête mais c’est moins fort que les jours passés, c’est le weekend !, terminer la première saison de GLOW et bien aimer au final, Rise

Samedi: réveillée fort tôt par les avions qui passent, faire du jardinage le matin tant que le parterre à désherber est à l’ombre, avant de partir me rendre compte que je ne sais plus fermer la grande baie vitrée (enfin si, mais c’est tout un stratagème qui implique force et habilité), aller visiter mon papa sauf qu’il n’est pas là (je n’avais pas vu le message sur mon téléphone), en apprendre de bien belles sur son fichu caractère, essayer de me changer les idées mais je n’y arrive qu’avec peine, encore un peu de jardinage puis de la lecture peu concentrée, le retour des maux de tête, verdict: la fenêtre ne peut pas être réparée aujourd’hui – il faut tout démonter, je m’étais avancée pour regarder un film pour le boulot pensant que c’était un film policier – sauf que c’est un film d’horreur, Linkeroever (Pieter Van Hees, 2008) – je n’ai pas été trop mal à l’aise mais la fin est un peu nulle – et les images sont belles

Dimanche: me réveiller avant 8 heures devient une nouvelle habitude, pleins de myrtilles au petit-déjeuner, laisser tomber la zumba pour cause de vertiges, de la couture, du jardinage, de la lecture, réussir à oublier une grande partie de mes tracas, profiter de la soirée au jardin, Rise

7 days in Budapest (V)

A partir du mercredi après-midi commençait la foire professionnelle qui était le but de ce voyage à Budapest. Mes activités touristiques ont donc été bien plus espacées et je vais résumer ces jours-là en un billet. J’ai fait une longue promenade du côté du Parlement et j’ai visité la Basilique Saint-Etienne, imposante et beaucoup trop décorée à mon goût mais donnant quand même une impression de sainteté et de recueillement.

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Le lendemain, mon périple m’a mené vers le sud de la ville, dans des quartiers peu touristiques. Je voulais en effet visiter le musée de la famille Zwack qui a créé la liqueur Unicum, très populaire en Hongrie. Très amère, elle est composé d’une cinquantaine de plantes différentes et est toujours distillée sur place à Budapest. La visite comprend quelques échantillons à goûter et de nombreuses vitrines racontant l’histoire de l’alcool et de la famille. J’ai surtout aimé les toutes vieilles bouteilles.

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Le jour suivant, j’ai été encore plus loin au sud, au MUPA qui abrite un musée Ludwig (comme à Cologne ou Aix-La-Chapelle). L’exposition en cours s’intitule: « Ludwig goes pop + the East Side story », mettant en parallèle des oeuvres du pop art occidental avec des oeuvres créées à la même époque par des artistes du bloc communiste. Même si les moyens à l’est étaient souvent plus limités, il y a de nombreux artistes de qualité qui n’ont rien à envier à ceux de l’ouest mais qui sont totalement méconnus. Une très belle exposition. Et donc oui, j’ai encore vu du Andy Warhol. Et ce n’est sans doute pas fini.

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Entretemps, le soleil était de la partie et la ville a pris une toute autre couleur, parfois encore grise mais bien plus lumineuse. Les températures étaient fraîches mais au soleil, il était tout à fait possible de s’installer en terrasse. Et comme le Balna où se tenait la foire en possède une magnifique, le long du Danube, j’en ai profité.

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(l’hôtel Gellért est le grand bâtiment au milieu de la photo un peu floue)

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