Weasels in the Attic

Oyamada Hiroko, Weasels in the Attic: dans les trois histoires que contiennent ce court recueil, les mêmes personnages reviennent à des moments différents de leur vie. Un narrateur et son épouse sont au coeur du récit. L’homme rencontre des amis (dont un tenait un magasin de poissons exotiques) et boit avec eux tandis que la jeune femme de l’un d’entre eux va acheter des choses à manger. Plus tard, le narrateur et son épouse revoient Saki et ils discutent du grenier infesté de belettes. Une autre fois, ils retournent chez Saki, maintenant mari et père et sont bloqués là pendant une tempête de neige. On sent que leur vie est troublée par le fait qu’ils n’arrivent pas à avoir d’enfants, mais le narrateur semble peu intéressé par les tentatives de sa femme pour tomber enceinte.

C’est un livre que j’ai lu en une après-midi et quelques jours après, il ne m’en restait plus grand-chose. Les hommes sont assez détestables, ils ne pensent qu’à eux-mêmes tandis que les femmes et épouses sont à leur service. Oyamada Hiroko prend délibérément le point de vue de l’homme pour raconter cette histoire de désir d’enfant et de maternité (pas de paternité, le narrateur est définitivement peu intéressé par les envies de son épouse), ce qui met encore plus en avant le pouvoir du patriarcat et le rôle peu important de la femme au Japon. Ce n’était pas un livre désagréable à lire mais pas fantastique non plus.

Oyamada Hiroko, Weasels in the Attic, Granta Books, 2022, 80p. (traduction par David Boyd)

2 réponses sur « Weasels in the Attic »

  1. A_girl_from_earth dit :

    Dommage, j’adore la couverture et j’attendais mon retour de vacances pour te lire en espérant un incontournable.:(

    1. Il est très court, tu accrocheras peut-être plus que moi ! J’ai lu un autre roman japonais depuis, mais tu l’as lu aussi. Et puis j’ai lu aussi une série de romans américains, tous très bien, mais pas d’incontournables (sauf un peut-être). Finalement le livre qui m’a le plus marqué ces dernières semaines, c’est « Alpinistes de Mao » de Cédric Gras, dont je dois encore rédiger le billet.

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