Shangrila

Malcolm Knox, Shangrila: j’écris enfin un billet sur ce livre, plusieurs semaines après l’avoir terminé. Tout ça parce que je l’ai adoré mais que je ne sais pas comment en parler. Découvert par hasard en librairie, j’ai été attirée par sa couverture, puis encore plus par le résumé: la vie d’un surfeur australien. Là, je sais, je perds les 9/10 de mon public. Voire plus. Au début de ma lecture, j’ai été fort décontenancée. Le héros, Dennis Keith, DK, parle et pense de manière hachée, avec de nombreuses répétitions. Cela donne une écriture très « beat », difficile à traduire (traduction que je trouve magnifique en fin de compte, même si je n’ai trouvé aucun extrait en v.o. pour comparer). Cette écriture traduit son état d’esprit, sa paranoïa, ses troubles obsessionnels. Il m’a fallu une cinquantaine de pages pour m’y habituer mais par la suite, je n’ai pas pu lâcher le roman. Il raconte la vie du surfeur (clairement inspirée par la vie de MP, une star des années 70), son enfance, la découverte des vagues, les compétitions, la drogue, la fin d’une carrière à cause de ses problèmes mentaux. Ceci encore: le livre est édité chez une toute jeune maison d’éditions, Asphalte, qui a demandé à l’auteur de créer une playlist musicale adaptée au roman. Je recommande, c’est un de mes coups de coeur de l’année ! Et si vous connaissez d’autres romans qui tournent autour du surf, je suis preneuse.

L’avis de Nina, qui en parle mieux que moi !

Et j’inaugure un système de cotation qui devrait vous permettre de voir en un coup d’œil si j’ai aimé ou pas un livre (ceci est donc un 5/5):

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