Ron Rash, Le chant de la Tamassee: Ruth Kowalsky, 12 ans, se noie dans la rivière Tamassee. Son corps est emporté par le courant et se niche dans une cavité inaccessible sous l’eau. Ses parents veulent récupérer la dépouille mais cela impliquerait de dévier le cours de la rivière. Or celle-ci est protégée et les environnementalistes la défendent avec ardeur. La jeune journaliste Maggie, originaire de la région, est envoyée sur place par sa rédaction pour prendre des photos. Elle y retrouve des amis, un ancien amoureux qui est dans le camp des écologistes et son père, qu’elle évite à tout prix. Son séjour lui permet de renouer avec son passé, libérant des sentiments longuement enfouis. Ron Rash prend en fait le prétexte de la mort de l’enfant pour raconter une autre histoire, celle de Maggie. Et il en profite pour décrire une petite communauté nichée dans une nature sauvage, avec une rivière indomptable, parsemée de chutes et de courants traîtres. Un très beau récit relativement court et facile à lire.
Un livre lu dans le cadre de “Suivez le thème”, “liquide” dans ce cas.
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Ça, je ne connais pas du tout.
Lien noté. Merci et bonne fin de semaine.
Bonne fin de semaine !
Quand même un peu mieux abouti que d’autres titres de l’auteur, j’avais trouvé l’intrigue un peu artificielle, mais je l’avais quand même lu avec intérêt.
C’est le premier roman que je lis de l’auteur, je ne peux donc pas comparer. Mais il est vrai qu’on ne s’attend pas à ce que l’intrigue de la petite fille morte ne soit qu’un prétexte pour raconter autre chose.
Le seul livre de Rash que j’ai lu; une belle découverte pour moi aussi. Beau billet !
merci !
[…] de retard à publier mes chroniques) et celui-ci était parfait. J’avais beaucoup aimé Le chant de la Tamassee et ce roman-ci confirme le talent de Ron Rash à raconter des histoires du passé et leur influence […]