Kiyoko Murata, Fille de joie: sud du Japon, début du 20e siècle. Ichi, originaire d’une île loin dans la mer, est vendue par ses parents pauvres au tenancier d’une maison close. Elle y commence sa formation sous la tutelle de la principale courtisane et reçoit des leçons de savoir-vivre, d’élégance et de séduction, choses qui sont bien éloignées de sa vie antérieure un peu sauvage. Elle a cependant une chance malgré cette condition violente: la loi oblige les tenanciers à envoyer les filles à l’école. Ichi y apprend à lire et à écrire et y trouve l’occasion de partager sa nostalgie et ses peurs à l’institutrice. Cette plongée dans le monde des filles de joie est passionnante et très finement décrite, avec des détails qui évitent tout tabou. L’auteur écrit un portrait émouvant de la condition de ces femmes qui n’ont pas pu éviter leur sort. Et si ma note n’est que moyenne, c’est parce qu’une fois de plus, j’ai trouvé que l’écriture était trop simple, peut-être à cause du passage par la traduction. Je ne jette ni la pierre à l’auteur ni à la traductrice; je pense juste que la transposition du japonais au français est extrêmement compliquée et qu’il y a un monde de différence entre les deux écritures.
Un livre lu dans le cadre de l’activité “Lire sous la contrainte” – un livre dont le titre est « tout au féminin »
Toi tu connais des traducteurs qui se plaignent que ça tombe toujours sur eux quand on juge que la VF d’un livre n’est pas terrible, non? 😀
oui ! c’est trop facile de taper sur les traducteurs 😉
et je sais que le passage depuis des idéogrammes ne dois pas être simple.
J’adore la littérature japonaise mais j’avoue que le sujet ne me tente pas trop.
C’est le côté historique qui m’a tentée !
Merci pour ta participation à mon challenge et bon weekend.
Avec plaisir, et bon weekend également !
Oh tiens, je l’avais récupéré lors d’une distribution le livres au bureau. Il traîne/trône là depuis des semaines. Ce que tu en dis – malgré ton bémol – m’encourage à m’y plonger.
Bises !
l’histoire est vraiment intéressante, lance-toi !
Bisous aussi !