At the movies – 56 (1940s)

Bette Davis dans The Letter

Fantasia, Walt Disney (1940) – 3/5: c’est joli, c’est psychédélique et j’ai regardé en accéléré parce que j’étais fatiguée et que je trouvais ça un peu ennuyeux. Au moins je vois de quoi il s’agit, et j’ai repéré les hippopotames en tutu. (By the way, j’ai déjà laissé tomber le visionnage de Pinocchio, également sur ma liste pour 1940, parce que je ne supporte pas l’histoire).

The Great Dictator, Charlie Chaplin (1940): je n’ai pas d’avis sur ce film – je sais que c’est un chef d’oeuvre mais je n’accroche absolument pas. Même si le discours de fin est magnifique et qu’il y a des images très poétiques. Il y a juste incompatibilité. Et comme dit un ancien collègue pour me rassurer: « il y a quand même des longueurs ».

My Favorite Wife, Garson Kanin (1940) – 3/5: une rom com de l’époque, avec le duo Cary Grant – Irene Dunne qui fonctionne si bien. Nick vient de se remarier après la disparition de sa femme Ellen en mer depuis sept ans. Mais c’est à ce moment-là qu’elle réapparaît. Comment l’annoncer à la nouvelle épouse ? Et comment Ellen va-t-elle expliquer ses sept ans de vie commune avec un autre homme (Randolph Scott) sur l’île déserte ? Un film avec plein de quiproquos et de rires, et à la réalisation impeccable comme le dit Serge Bromberg dans la présentation du dvd. Apparemment Randolph vivait avec Cary à l’époque, et Irene était la confidente de Cary.

Foreign Correspondant, Alfred Hitchcock (1940) – 3/5: un journaliste américain (Joel McCrea) est envoyé en Europe pour investiguer à propos de la guerre imminente, et plus précisément pour interviewer un diplomate hollandais nommé Van Meer. Tout ne se passe pas comme prévu, évidemment. Le film part un peu dans tous les sens, des moulins hollandais aux rues de Londres et se termine par un crash d’avion digne d’un film catastrophe. Ce n’est certainement mon Hitchcock favori.

Gaslight, George Cukor (1944) – 4/5: autant le dire tout de suite: ce n’est pas le film que je voulais voir, j’ai confondu cette version avec celle de 1940, moins connue et réalisée par Thorold Dickison. J’ai pourtant tiqué en voyant George Cukor au générique mais sans réfléchir plus loin. La jeune Paula (Ingrid Bergman), dont la tante, chanteuse lyrique, a été assassinée épouse Gregory Anton (Charles Boyer) qu’elle a rencontré en Italie. Le couple s’installe dans la maison londonienne de la tante et commence alors le calvaire pour Paula. Gregory la manipule et la convainc qu’elle perd la tête. Heureusement, un inspecteur de Scotland Yard (Joseph Cotten) veille. C’est un film sombre, à propos d’un manipulateur et d’une jeune femme bien trop naïve. J’ai beaucoup pensé à Rebecca en le regardant, et quelque part je me disais que le film était bien moderne et fort éloigné du propos de la guerre pour 1940. Avec aussi Angela Lansbury dans son premier rôle. Est-ce que je vais chercher la version de 1940 ? je ne pense pas, je n’ai pas trop envie de revoir la même histoire quand même fort dérangeante avec ce rôle de pervers narcissique.

The Great McGinty, Preston Sturges (1940) – 2/5: un vagabond, Daniel McGinty (Brian Donlevy) est engagé par le candidat maire de la ville – The Boss – pour obtenir plus de voix en allant voter au nom de plein de personnes différentes. Comme il est malin et astucieux, il se fait bien voir par ce dernier et au fil du temps, devient lui-même maire (pour mieux exécuter les plans du Boss). Il fait un mariage arrangé avec Catherine (Muriel Angelus) pour obtenir les voix des femmes. Le tout est raconté depuis une république bananière, plus tard dans l’histoire, alors que Daniel est devenu barman. C’est un film censé être drôle et satirique, je suis sans doute passée à côté, même s’il y a quelques bons moments.

The Letter, William Wyler (1940) – 4/5: basée sur un roman de Somerset Maugham, cette histoire se passe dans une plantation de caoutchouc en Malaisie. Leslie Crosbie (Bette Davis) tue un homme, Mr Hammond. Elle est arrêtée et défendue par l’avocat Howard Joyce (James Stephenson) qui pense pouvoir la disculper sans problème. C’est alors que surgit une lettre envoyée par Leslie à Mr Hammond. J’ai beaucoup aimé ce film et son histoire sombre et captivante, dans la moiteur des tropiques. C’est juste dommage que le Code Hays ait provoqué des changements de scénario: la femme chinoise de Hammond est devenue eurasienne (et jouée par Gale Sondergaard) et il y a une nouvelle fin sans intérêt. Bette Davis est fantastique (y compris quand elle met ses lunettes pour faire du crochet), et les rôles masculins sont également intéressants. Max Steiner s’est occupé de la musique mais elle est un peu omniprésente.

3 réponses sur « At the movies – 56 (1940s) »

  1. Bonsoir Miss Sunalee, concernant Fantasia, j’avoue qu’à part Mickey dans l’Apprenti Sorcier et la danse des heures, le reste m’avait paru un peu ennuyeux. Pour le Dictateur, plus je le vois, plus j’aime ce film. Les goûts changent. Bonne soirée.

    1. Les goûts, en effet… J’aborde cette histoire du cinéma en fonction de mes goûts et je ne m’oblige pas à aimer un film parce que c’est considéré comme un chef-d’oeuvre. Mes commentaires sont donc vraiment personnels.

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