Dark sunday

Il y a des jours comme ça… Hier, je me sentais désœuvrée, n’ayant envie de rien… J’avais terminé le deuxième volume de Lorsque nous vivions ensemble et feuilleté le guide Lonely Planet du Vietnam. Mon idée, ensuite, était de terminer mon roman, Smonk de Tom Franklin, mais après quelques pages de lecture fort distraite, j’ai commencé à me demander si c’était une bonne idée de continuer à lire ce récit qui ne m’enchante pas vraiment. Ce n’est pas un mauvais livre, loin de là; il a reçu de nombreuses critiques positives sur d’autres blogs et le sujet me tentait: un genre de western déjanté. C’est juste personnel: je n’aime pas le grotesque, l’exagéré… Mais abandonner un livre me pose problème. J’ai un sentiment de non achèvement, j’ai du mal à passer à autre chose. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à choisir ma nouvelle lecture avant ce matin où l’idée de n’avoir rien à lire dans les transports en commun m’a poussée à choisir rapidement un roman.

Bref, j’étais là à refaire le tour de blogs que j’avais déjà consulté une demi-heure avant, à traîner sur facebook où pas grand chose ne se passait et où je ne voulais pas exprimer mes états d’âme…

Je me suis finalement blottie dans un Fat Boy pour regarder Coco avant Chanel (enfin !), avec un lecteur dvd qui avait compris mon humeur et s’était mis en ralenti (il m’a fallu une demi-heure pour me rendre compte que non, le film n’était pas entièrement tourné comme ça !). Je ne peux pas dire que les cabotinages de Benoit Poelvoorde et l’air absent d’Audrey Tautou m’aient enchanté mais somme toute, j’ai passé un bon moment, transportée dans une autre époque faite de beaux chapeaux, d’automobiles pleines de style et de plage à Deauville.

Le soir tombant, mon humeur s’est légèrement éclaircie, alors que la migraine de diane se dissipait; nous avons passé le reste de la soirée devant un bon repas et le magazine Tracks (l’émission d’Arte) qui trouvera toujours le moyen de m’étonner.