Short diary of the week (543)

Lundi: une journée calme, des corrections et relectures, du tri, me plonger dans un sujet et voir que l’heure de quitter le bureau est largement dépassée, aller nourrir les chats des voisins (ce que j’ai fait tous les jours depuis une bonne semaine), Doctor Who

Mardi: fatiguée dès le matin parce que je me suis réveillée bien trop tôt, répondre aux mails un peu chiants en étant assez ferme, de l’écriture – des résumés d’anciens articles, du tri, partir plus tôt et acheter des baskets, chercher le second puzzle à la poste, parler avec les voisins d’en face et c’est alors qu’arrive le livreur d’amazon avec un colis qui a posé problème (le précédent exemplaire est toujours bloqué à la douane alors qu’il ne devrait pas), poster mes nouvelles chaussures sur instagram et recevoir un compliment que je n’attendais pas mais qui me fait fort plaisir (et calme une partie de mes insécurités – oui je suis cool !), Doctor Who (et les questions de genre), et puis pour me mettre encore de meilleure humeur ce Blow Up sur Sonic Youth au cinéma

Mercredi: plein de petites choses à régler, tenter de trouver mon chef pour discuter avec lui – on arrive finalement à un compromis en ma faveur, le gros coup de pompe de l’après-midi et donc faire un peu de ménage dans mon bureau: vider ma poubelle papier au container dehors et arroser les plantes, et puis continuer le boulot, une sortie en ville – ça faisait longtemps ! un bo bun au Yi Chan avec un cocktail, et puis des cocktails au LIB entre amis, je sens que ma fatigue diminue quelque peu mon plaisir d’être là mais c’était une très bonne soirée malgré tout

Jeudi: pas assez dormi, découvrir que j’ai une réunion en visio aujourd’hui (j’avais oublié), et j’ai bien peur que j’ai très peu à y apporter, surtout que je suis en retard pour une série d’autres choses réservées aux jours de télétravail, cette réunion était donc terrible et insupportable, j’étais sur le point de craquer tellement ça tournait en rond, je suis même intervenue à un moment pour proposer de passer à autre chose mais au final je tremblais quand ça a enfin été terminé, et je n’ai plus rien pu faire après, je savais que je devais voir mes voisins rentrés de vacances mais c’était juste impossible avant une longue pause pour me calmer, bref ma santé mentale en a pris un coup, de la lecture, aller rendre les clés chez les voisins donc, The Great British Sewing Bee

Vendredi: trouver des clips, travailler à une nouvelle playlist, de l’écriture, un chapitre est terminé – il en reste un, contacter Snag Tights parce que mon colis ne bouge plus chez DHL, et donc un nouveau paquet va m’être envoyé – j’espère que c’est fini maintenant la mauvaise passe avec les livraisons qui n’arrivent pas, terminer mon livre et choisir le suivant, la suite et fin du documentaire (je pensais qu’il était plus long): De Matrix à Sense8, la révolution Wachowski (Thibault Seve, France, 2024) (enregistré sur France 5)

Samedi: du rangement, du repassage, tailler une des deux haies, de la lecture, finalement commencer le second puzzle mais en toute fin d’après-midi, commencer un film et l’arrêter après 50 minutes: The Fall Guy (David Leitch, 2024) – j’étais tellement impatiente de le voir et pourtant c’est juste insupportable – je crois que je vais en rester là

Dimanche: traîner un peu puis il est temps d’aller voter, y aller avec mes voisins – c’est de l’autre côté de la commune – la voiture est nécessaire, présenter ma convocation un peu rongée par une limace et recevoir par la suite un cachet « a voté » d’une autre commune – peu importe finalement, profiter du beau temps pour enfin planter toutes les aromatiques que j’ai achetées il y a quelques semaines ainsi que quelques autres plantes, de la lecture sous le parasol, et puis les températures baissent un peu trop pour que ce soit encore agréable, ne pas réussir à terminer mon roman avant de commencer la préparation du repas, éteindre rapidement la télévision où ça tourne en rond avec les résultats, terminer le roman, ajouter quelques pièces au puzzle – je tente de limiter mes interactions avec celui-ci et ça fonctionne plus ou moins bien, choisir un nouveau roman et l’abandonner parce qu’il est écrit dans un dialecte anglais – je n’ai pas le courage de m’imposer ça (What it Feels Like for a Girl de Paris Lees), commencer un autre et l’abandonner parce que le roman choral c’est bien une fois mais pas à chaque fois (The Swimmers de Julie Otsuka) – ces deux romans font partie de la plus vieille partie de ma PAL et j’en élimine souvent quand je veux la terminer, finalement me tourner vers un roman qui fait partie d’une série

sur suasaday, un parcours street art à Bangkok