Lundi: le gros fail du jour: mettre mes nouvelles chaussures que je n’osais pas mettre (de type basket) et avoir les talons plein d’ampoules après les 15 minutes de marche que comptent mon trajet vers le boulot, sortir les sparadraps et les chaussures de réserve (j’avais été prévoyante), de l’encodage et de l’écriture, de l’encodage encore mais des films cette fois-ci, et avec tout ça la journée de boulot est terminée, ces limaces qui osent envahir ma terrasse, le début d’un film
Mardi: de gros problèmes de métro qui me font arriver avec une demi-heure de métro, mais j’aurai parlé avec une ancienne collègue et les personnes que je croise régulièrement, la réunion d’équipe, reprendre enfin du travail abandonné il y a quatre ou cinq semaines, la pluie, déprimer, déprimer à tel point que je n’ai envie de rien, même pas de regarder une bêtise à la tv, mon livre me tente bien mais je n’arrive pas à me concentrer, vivement demain !
Mercredi: me réveiller tôt et me dire que ça compensera le retard de métro d’hier, ce nouvel imper plus long me protège mieux de la pluie et pour un premier essai je n’ai pas trop chaud comme je le craignais, le vide au bureau mais il est tôt, du tri et de l’écriture, du shopping mais je reste tellement indécise que je n’achète pas ce que je suis venue chercher (un petit sac à dos pour en voyage) et je rentre finalement fort tard, et donc des sushis du Tagawa, The Great British Sewing Bee
Jeudi: mais qu’est-ce que j’ai fait pour aussi mal dormir ?, il est possible que ce soit l’anxiété pour cet examen médical (chez un nouveau médecin en plus), finalement la mammographie et l’échographie se passent très bien et le nouveau médecin est très agréable (sauf qu’il part à la pension, ce ne sera pas le même l’année prochaine), de l’écriture, terminer un très beau livre, la suite du film et la fin de la première partie: Ivan le Terrible, partie I (Sergei Eisenstein, URSS, 1944)
Vendredi: de l’écriture et une nouvelle playlist en construction, le truc que je n’aurais pas dû acheter mais que j’ai quand même acheté: le puzzle – ou comment contrer la déprime météorologique, de la lecture, une tentative de regarder la seconde partie d’Ivan le Terrible mais le terminer en accéléré
Samedi: la pluie, le puzzle – je savais que ce n’était pas une bonne idée, je n’ai pas réussi à m’en détacher de la journée
Dimanche: pas mieux – finalement je terminerai ce puzzle de 2000 pièces vers 16h30 – l’heure où je commence à préparer une recette qui prend un peu de temps et le plat pour les midis de la semaine, est-ce que je râle de n’avoir rien fait d’autre (genre lire ?) ? oui un peu mais je le sais pour le futur et j’ai reconnu des mécanismes d’addiction (au moins ça n’a aucune conséquence ici), et puis ça me permet sans doute de rebondir et de sortir de ma déprime liée à la météo, un film pour terminer la journée: Club Zero (Jessica Hausner, Autriche, 2023)
sur suasaday, une nouvelle journée à Bangkok au marché de Chatuchak
Popup Monster 
Je comprends l’appel du puzzle, j’ai dû moi-même y résister ce week-end ! Ce temps déprimant est idéal pour ce genre d’activité, mais bien sûr, c’est addictif 😬.
En fait, j’en avais commandé deux, un de 2000 pièces et un de 3000 pièces, et seul le premier est arrivé comme prévu le lendemain – imagine si j’avais voulu terminer celui de 3000 pièces ? Celui-là sera rangé en attendant une crise similaire, en espérant qu’elle sera bien plus tard !
Je constate donc que lire est addictif mais il y a des choses bien plus addictives (c’est pour ça aussi que je ne joue plus à des jeux vidéos, enfin au seul jeu vidéo que j’aime).
Dès qu’on peut se dire « encore une page/pièce/partie » ou « encore un épisode », c’est hautement addictif, mais bizarrement « encore une pompe/jumping jack/longueur de piscine », c’est tout le contraire pour moi 🤣.
haha, idem ! on m’a toujours parlé de ce sentiment proche de l’extase quand on fait du sport – je ne l’ai jamais atteint !
On m’a interdit de faire des puzzles à la maison car je n’ai aucune patience ! Pourtant j’aime bien…
haha ! moi justement, j’en ai beaucoup !
ah les puzzles, j’ai l’impression que tu vas vite, il me faut des semaines…
un autre truc chronophage, je suis dedans, la recherche généalogique.
J’ai été vite, en effet !
Les recherches généalogiques, ça me tente aussi, mais elles sont déjà assez complètes pour les quatre branches de ma famille (les parents de ma mère et de mon père). J’ai commencé un arbre sur un site mais j’ai vite abandonné parce que c’était fastidieux de tout recopier d’ailleurs sans avoir de vraie recherche ni challenge. Mais j’adore la généalogie !
Je m’amuse beaucoup avec ça, et comme peu de ma famille s’y sont vraiment lancé… Des culs de sac, des documents inexistants, des identités floues, cela ressort de l’enquête, parfois!
ça a l’air passionnant, en effet !
Je me dis que je m’en occuperai quand je serai pensionnée (j’ai encore du temps devant moi, c’est 67 ans en Belgique…)
En attendant, essaie de récupérer des infos auprès d’anciens de la famille… Cela aide. Ou des photos, et savoir mettre un nom sur les visages.
Keisha, j’ai une série de vieux albums, il faudrait que je scanne les photos et que je les échange avec des cousins – je me dis que la reconnaissance faciale et l’IA pourront nous aider à reconnaître les gens ! Parfois ma mère ou mon père ont noté le nom de la personne.