Short diary of the week (305)

Lundi: cette lassitude du lundi matin, m’attaquer au boulot, cette lassitude d’entendre toujours les mêmes commentaires et donc une montée de ton, une après-midi qui se passe, prête à appeler mon papa pour m’excuser mais je me fais devancer par lui, il s’excuse en disant qu’il s’est rendu compte qu’il a été difficile ces derniers jours, mais comment cette écharde de verre est-elle arrivée dans ma chaussure ?, et puis dans mon pied évidemment, Harlots, Buffy

Mardi: me réveiller à cause des démangeaisons de la piqûre sur mon ventre (avec allergie bien sûr), des corrections et de la planification, d’humeur un peu molle en rentrant, le chat bizarre appartient donc à une race bizarre, Angel, Buffy

Mercredi: parfois la langue française n’a pas de règle précise et il faut prendre une décision, plein de disques, préparation d’une sauce bolognaise en vue de surgélation, deux épisodes d’Angel

Jeudi: un voyage aux îles Marshall, de retour en Ecosse, quelques infos sur Hong Kong, des cocktails entres amis au Sofitel de la Place Jourdan, un repas japonais au Kokuban, de jolis cadeaux d’anniversaire

Vendredi: une nuit agitée, des conversations, de l’Irlande, un délicieux cocktail à l’ananas, Buffy, de la lecture

Samedi: des angoisses par rapport aux travaux, aller chez mon papa et avoir une agréable conversation, les courses, tondre la pelouse, recevoir les instructions pour nourrir le chat des voisins, commencer à vider systématiquement coin par coin le salon et la cuisine, laisser juste le nécessaire pour vivre et cuisiner jusqu’à demain soir, ce sont tous ces petits brols qui prennent le plus de temps, ce vent, jouer un moment, boire l’apéro chez les voisins d’en face, Always be my maybe (Nahnatchka Khan, 2019) – une comédie romantique avec plein de bouts de cuisine

Dimanche: un mauvaise nuit à cause de l’apéro d’hier, un moment de calme avant la tempête (ou le reste du vidage), de l’aide bienvenue pour les grosses pièces, un canapé qui passe dans l’escalier avec un centimètre de jeu et surtout beaucoup d’efforts, un cocktail et une agréable conversation, les derniers brols sont les plus longs et je dois déconnecter mon cerveau pour ne pas pleurer, terminer enfin vers 21h, tenter de reprendre un rythme plus calme

Short diary of the week (269)

Lundi: une nuit complète mais qui me laisse malgré tout fatiguée, et le début de la semaine est fort occupé, écrire et trier des disques, commander de nouvelles lunettes, la chasse aux petites culottes est lancée, l’expo « Revolution » à l’ING Art Center – intéressant mais un peu superficiel quand on connaît bien la période

Mardi: une nuit très moyenne, irritable aujourd’hui (une des personne qui cause cela m’ennuiera deux fois dans la journée), des problèmes informatiques, des frustrations: une formation imposée en février annule toutes les possibilités de voyages en groupe qui m’intéressent – et organiser quelque chose moi-même est toujours bien plus contraignant, aller boire un verre puis manger coréen entre amis – et surtout beaucoup parler de mon voyage

Mercredi: une longue réunion, plus aucune motivation ni énergie, partir plus tôt… pour aller chez le dentiste, me retrouver à Alma avec des métros qui ne bougent plus pour cause de panne, tenter de rentrer à la maison à pied sans trop savoir où je suis parce que mon réseau mobile est en panne aussi, trouver le chemin et me dépêcher – plus de vingt minutes de marche quand même, sauter dans la voiture sans me brosser les dents et arriver juste à temps, fondre en larmes à cause de la sollicitude du dentiste envers l’état de santé de mon papa, vidée après tout ça, Doctor Who, terminer mon livre

Jeudi: bien dormi mais la fatigue est bien installée, avoir du mal à commencer le boulot, une journée qui se passe, une soirée normale à la maison, Vikings – deuxième partie de la cinquième saison – pas sûre que je vais continuer

Vendredi: les trucs du vendredi, sur un coup de tête partir avec mes collègues au Luxembourg pour quelques achats, un repas grec à Verviers, rentrer tard

Samedi: me dire que les tâches ménagères ce sera pour plus tard et à vrai dire je ne suis pas sûre que ce soit un bon plan, aller chez mon papa et heureusement je n’y suis pas seule parce qu’il ne fait que se plaindre en boucle, les courses, m’installer dans le canapé et enfin feuilleter ce livre de recettes reçu lundi, lire un peu mais avoir envie de m’endormir, voir enfin le dernier épisode d’Anthony Bourdain Parts Unknown dans le Lower East Side de New York – un épisode à son image – très rock

Dimanche: écrire un peu pour le blog, de la zumba, de la couture, de la lecture, une soirée chez des voisins, l’impression de n’avoir rien fait ce weekend

Short diary of the week (227)

Lundi: une mauvaise nuit – je n’arrivais pas à me réchauffer, un torticolis au réveil, me traîner au boulot, quand même bien avancer, recevoir une estimation de la maison de papa qui me semble correcte quoique légèrement décevante par rapport à ce que j’imaginais, la fin de The End of the F***ing world – une excellente série propice au binge watching (8 épisodes de 20 minutes) et de la très bonne musique, terminer mon roman

Mardi: une bonne nuit et tout va mieux – même si je ne sais pas encore tourner la tête vers la gauche, commencer un nouveau roman, me sentir déconnectée des conversations à midi, rencontrer par hasard dans le tram mon ancien prof de chimie (et aussi ancienne collègue de ma maman), elle me dit: « vous étiez une élève brillante » – ça fait plaisir !, Vikings, Babylon Berlin

Mercredi: une pluie-grêle bien glacée, régler plein de petites choses + une réunion, reprendre enfin le boulot laissé de côté le mois passé, me laisser tenter par des livres, Stranger Things – début de la saison 2, Babylon Berlin

Jeudi: peu d’énergie ce matin, facilement distraite, ce qui ne m’empêche pas d’avancer dans le travail, commander des semences pour le printemps, oh mais ce livre est très tentant !, on ne pourra pas dire que mes repas aient été très variés cette semaine mais j’ai vécu uniquement avec le contenu du frigo/surgélateur, Stranger Things – un ennui grandissant, Babylon Berlin – des moments d’ennui entremêlés à des moments sublimes

Vendredi: cette lumière du soleil !, les trucs du vendredi, un autre projet qui avance bien, cette envie de lire toute la journée, Viceroy’s house (Gurinder Chadha, 2017) – l’histoire de la partition de l’Inde agrémentée d’une romance – le divertissement idéal de fin de semaine, non il me reste trop de pages pour terminer ce roman passionnant

Samedi: tomber du lit vers 7h30, établir le plan d’action de la journée, espérer que le passage à la machine à laver de Snoopy se passera bien, Snoopy est sorti entier de son aventure mais pas beaucoup plus propre, quelques rapides courses mais me laisser tenter par du rhum, faire des caisses dans la maison paternelle et les déménager de suite, mon entrée est envahie, une visite à papa (il raconte souvent de nouvelles versions des choses et devient parfois un peu confus), monter quelques caisses et puis enfin me poser pour finir mon roman, un bon repas, Vera Cruz (Robert Aldrich, 1954) ou le western se passant au Mexique – je n’ai jamais aimé ce mélange avec les mariachis – bref je n’ai regardé que d’un œil tout en commençant une discussion sur FB à propos du mai tai

Dimanche: le calme avant la tempête, les horaires sont très justes mais ça devrait fonctionner, et en effet, le temps de manger et nous sommes prêts à partir à trois pour le vidage du grenier, deux cousins arrivent entre temps pour choisir des livres d’art, ce grenier est sans fin et bien plus rempli que je ne l’imaginais, quelques fous rires au moment où nous trouvons le troisième percolateur cassé – ces trois s’ajoutent aux deux déjà trouvés à d’autres endroits, charger les voitures de livres et la camionnette de quelques meubles dont les lourds tiroirs à dias, des cocktails de remerciement pour mes deux aides, pas de temps à perdre – je suis attendue pour la raclette des voisins, une agréable soirée en personnes agréables

Short diary of the week (177)

Lundi: de longs moments de réveil au milieu de la nuit, mettre une nouvelle robe et gros pull, mettre au point les derniers détails de la présentation, la présentation se passe sans soucis – je ne fais que compléter ce que dit mon collègue, sentir un début de mal de tête et une grosse fatigue, être sur du coton, de nombreuses questions, un repas de légumes mais qui ne suit pas la recette prévue, la fin de Fort Apache (John Ford, 1948), le début d’un autre film

Mardi: réveillée très tôt après une nuit agitée, ça promet, encore des questions, retour à l’Egypte, une réunion, retour à la Grèce, des maux de tête, des tensions partout dans le corps, boire un cocktail et me détendre un peu, Westworld, Longmire

Mercredi: un peu mieux dormi mais mon corps commence très vite à se tendre et à faire mal, le seul jour de la semaine où je peux travailler toute la journée au projet de base (et ça m’énerve qu’il n’y ait qu’un seul jour entier pour ça), mon père qui m’appelle pour des courses urgentes, assister aux conversations du midi sans rien dire, une conversation intéressante avec un collègue sur le thème de la ville et des musiques du monde et des ports coloniaux, laisser tomber mes projets de virée en ville pour quelques achats nécessaires, une invitation de Coyote et me rendre compte que ça ne va pas du tout, je suis à nouveau entrée dans une sphère de négativité qui ne me sied pas du tout, heureusement ça ne fait que quelques jours, heureusement j’ai quelques armes pour rebondir – notamment ce clip envoyé par Coyote qui ouvre des portes, rien d’extrêmement nouveau pour moi mais peut-être une incitation à commencer la méditation, amener un pain chez mon père, sentir sa négativité extrême – son aide est fort malade – mais tenter de ne pas me laisser envahir, me protéger en exagérant un peu ma fatigue physique et mes maux de tête, oui tout ça m’inquiète aussi très fort, rentrer et me préparer un cocktail au goût un peu insolite (whisky, vermouth et liqueur de sureau), passer presque une demi-heure à écouter le long monologue de ma tante sur des sujets qui ne m’intéressent pas le moins du monde (sa nouvelle coiffeuse, les pauvres, l’Aldi…), me détendre enfin devant Vikings

Jeudi: une réunion toute la matinée, beaucoup de tension, moins de tensions dans mon corps, tenter d’avancer malgré le temps réduit, faire du shopping sous la pluie, renflouer mon stock de gilets en laine et de t-shirts chez Benetton – en soldes, traquer les dernières paires de bas H&M comme je les aime, continuer en accéléré Bridge over the River Kwai parce qu’en fait je veux juste voir les images de Kitulgala au Sri Lanka où le film a été tourné

Vendredi: des choses et autres, faire acte de présence au drink mais y aller à reculons, ne pas y rester longtemps, continuer le boulot, rentrer sous la neige, me demander comment déboucher cette évacuation d’eau au niveau de mon garage, plein de suspense en regardant The last train to Busan

Samedi: une belle lumière, remplissage de frigo, un peu de couture: découpage d’une jupe, choisir les prochains livres à lire, un peu de King Rabbit, une soirée champagne et quiches chez une voisine, rentrer sous la neige – heureusement ce n’était qu’à deux maisons

Dimanche: la nuit a été un peu agitée – un peu trop d’alcool certainement, pas le courage de sortir pour la zumba mais 40 minutes de vélo d’appartement pour la remplacer (TBBT S01 E14&15), un peu de couture mais me lasser bien vite à cause du peu d’intérêt de la jupe en question (son seul intérêt c’est d’être chaude, sauf qu’elle n’aurait pas été terminée cette semaine de toutes façons), préparer un massala et embaumer toute la maison, me disperser en lectures, King Rabbit, préparer le curry srilankais, pas mal mais pourrait être amélioré, Vikings, Call the midwife The casebook (yep, même le documentaire a réussi à me tirer quelques larmes)

Menu Next Door

La semaine passée, j’ai un reçu un mail de ma voisine m’invitant à découvrir le site Menu Next Door. C’est un peu comme Uber ou Air bnb: des personnes privées préparent à manger pour des personnes du voisinage, le tout pour un prix très démocratique. Pour s’inscrire, il suffit de créer un profil ou de se connecter avec FB et puis de faire une recherche à partir de sa commune pour voir ce que proposent les cuisiniers (amateur ou pas, mais toujours chez eux à la maison) dans les environs. Les plats sont très variés, d’origines différentes, parfois rustiques comme des couscous, parfois plus élaborés et il s’agit souvent d’une combinaison plat + dessert ou entrée + plat + dessert ou entrée + plat.

Je savais que je rentrerais tard ce mercredi et c’était justement le jour où ma voisine Carol préparait un plat. D’origine suisse et italienne, elle adore cuisiner et travaille dans ce secteur. J’ai donc réservé quelques jours auparavant (la réservation est possible jusque quelques heures avant). J’ai mangé avec plaisir la poularde jaune avec la sauce au porto et aux lardons, accompagnée de pomme de terre au four et de chicons au miel. Le dessert était lui aussi délicieux: une pannacotta au lait de coco à la mangue et à la pistache. C’était très copieux pour mon petit appétit et j’ai profité des restes le lendemain midi. Je n’ai pas pris beaucoup de temps pour faire les photos, j’étais affamée ! Je commanderai certainement encore des plats via cette plateforme pour les jours où je suis trop occupée pour cuisiner. C’est une manière de manger de la cuisine faite maison sans pour autant aller au restaurant et pour des petits prix.

Si vous habitez en Belgique et que vous voulez essayer, j’ai quelques invitations avec des réductions à offrir. Prévenez-moi dans les commentaires et je vous envoie un mail. Je suppose que ça existe aussi en France ?

 

 

Neighborhood watch

Quand je suis arrivée dans mon ancienne maison dans un quartier assez mélangé bruxellois, j’étais pleine de naïveté: je me disais que j’allais faire connaissance de tous mes voisins et que nous nous entendrions tous cordialement. Que nenni ! Les voisins d’en face, après sept ans, je ne savais toujours pas qui ils étaient, à part le mec extrêmement curieux/agressif qui était toujours assis sur le pas de sa porte à épier tout le monde. Après de nombreuses discussions avec les gamins du quartier, dans lesquelles la police a dû intervenir plusieurs fois, et un bras cassé, je ne l’ai plus revu. Bon débarras, il ne m’inspirait pas confiance. J’ai même eu l’impression qu’il m’avait suivi un soir au Beurs.

A gauche, famille marocaine avec 5?, 6?, 7? enfants ? Je ne l’ai jamais su. Père souvent absent qui engueulait tout le monde dès qu’il était là, gosses entre 5 et 18 ans qui se criaient dessus à longueur de journée et la mère qui n’était pas en reste. Junior essayait de jouer au foot sur 4x4m (je ne trouve pas la touche du deux exposant) et renversait des balais en faisant plein de bruit, ou se prenait pour un ninja avec ces mêmes balais. Mère désespérée parce que son fils fumait des joints et ne foutait rien (à part traîner en rue – pratique courante dans le quartier) mais sans autorité sur lui. Une des filles pupute gueulant constamment sur « Fouzia », l’autre en voile intégral avec des cernes de martyre. La fille aînée mariée à un type qui traînait en rue toute la journée mais qui roulait en Mercedes. Le pire, c’était la musique incessante toutes fenêtres ouvertes en été, la vaisselle dans la cour en plein milieu de la nuit et tout simplement le bruit. Continuer la lecture de « Neighborhood watch »