Histoires de couture ou le fiasco de Vogue 8280

Après avoir terminé la jolie blouse Airelle de Deer and Doe, je cherchais un nouveau défi. Les explications des patrons Vogue me semblaient bien compliqués et c’est donc vers la robe Vogue 8280 (la version en blanc) que je me suis tournée. J’ai choisi un tissu vert-gris pas cher qui ressemble à du lainage mais qui doit être en synthétique vu le non-rétrécissement et le non-feutrage en machine. Et je me suis lancée. Les explications m’ont posé quelques problèmes mais une bonne réflexion a en général été suffisante pour mettre les pièces en place. J’ai mis beaucoup de temps à réaliser les manches et le corsage mais j’ai appris pas mal de choses. Mais c’est là que ça se corse: quand j’ai enfin pu essayer quelque chose d’essayable, je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop grand: je devrais diminuer la largeur du corsage de 4cm minimum ! Et puis les manches sont trop imposantes, très eighties. Cela m’apprendra à ne pas faire de toile ! J’ai mis ce projet de côté pour le moment, j’y retournerai sans doute un jour, quand j’aurai le courage de découdre les manches. Je devrai sans doute redécouper le corsage mais il me reste plein de tissu. De toutes façons, c’est une robe d’hiver et là, le printemps s’annonce (hmmm).

Dans la foulée, j’ai acheté Lady Ernestine Lewenstein, un mannequin de couture qui m’aurait bien aidée pour la robe Vogue et qui m’est très utile depuis pour des essayages rapides sans devoir me déshabiller à chaque fois. Et puis elle n’a pas peur des épingles, je pense même qu’elle apprécie l’acuponcture.

Pour le projet suivant, j’ai suivi toutes les étapes dans le bon ordre et le résultat est bien meilleur, mais je laisse le suspense pour un prochain article, quand je pourrai montrer le résultat fini (j’ai la flemme de coudre les 8 boutons).

Là, on voit clairement que c’est trop grand

Avec des épingles sur le côté, c’est déjà mieux, mais les manches sont toujours trop éloignées du centre.

Là, on voit bien la quantité de tissu en trop.

En bonus, l’encombrement de ma pièce de couture, qui en plus de la machine à coudre, de la planche à repasser et d’Ernestine contient aussi le vélo d’appartement, l’aspirateur, une caisse jamais déballée depuis notre déménagement et une vieille tv à donner (qu’on ne voit pas).