Lundi: remettre une robe parfaite pour l’automne, des inquiétudes, inquiétudes décuplées quand j’apprends qu’un collègue proche est atteint du covid, attendre les mesures de la direction, tout le monde est renvoyé à la maison jusque jeudi d’office et je dois me faire tester, mon rendez-vous n’est que jeudi – c’est long, espérer que tout va bien mais c’est à ce moment-là que mon corps se venge et que j’ai plein de petits maux, des maux de tête et des courbatures donc, traîner dans le canapé, la fin du film d’hier: Death on the Nile (John Guillermin, 1978)
Mardi: une nuit très moyenne, me réveiller fatiguée et avec des maux de tête, tenter de me concentrer sur le travail, aucune concentration pour de la lecture en tous cas, un épisode de Garden Rescue puis tomber sur le documentaire Arte sur le Ku Klux Klan
Mercredi: ça va mieux aujourd’hui, reprendre le Chili, peu d’ardeur en début d’après-midi mais quand je m’y mets me retrouvée happée par le sujet et ne pas quitter ma chaise jusqu’à la fin des mes heures de travail prévues, m’inquiéter parce que je n’ai toujours pas le document du médecin pour faire mon test covid, deux épisodes de Garden Rescue, tenter de faire redescendre mes angoisses
Jeudi: une mauvaise nuit, toujours pas de document, appeler le médecin qui prépare le document en live et me l’envoie à 8h21, passer le test à 9h05 (heureusement c’est à 4 minutes de la maison en voiture), c’est un peu désagréable mais pas très long, et c’est encore un peu sensible quelques heures après, une commande d’article par le DG alors que je voulais continuer le travail en cours, de nouveaux maux de tête, de la fatigue, la seconde partie du documentaire sur le Ku Klux Klan, Garden Rescue
Vendredi: une bonne nuit mais heureusement que c’est la fin de la semaine, des négociations, du Chili, être à court de chocolat puis en trouver un paquet caché derrière les céréales, l’impatience de l’attente des résultats, mais ce ne sera pas encore pour aujourd’hui, Garden Rescue, et puis comment un mot réussit à me déprimer totalement: knuffelcontact (le néerlandais étant une langue agglutinante de nouveaux mots sont créés à tout moment – ça veut dire quelque chose comme « contact avec qui on a des câlins »)
Samedi: toujours d’humeur plutôt sombre, pas que je ne suis pas mécontente de télétravailler plus (n’empêche il faudra attendre lundi pour avoir la confirmation – une attente de plus) mais même si je ne sortais pas beaucoup au resto ou au café cela restait malgré tout possible, du rangement et du nettoyage, aller au jardin et planter la moitié des bulbes de printemps, de la lecture, toujours pas de résultats du test – c’est donc reporté à lundi j’imagine, je ne peux pas dire que c’est angoissant parce que je me porte bien mais ça reste quand même présent dans mes pensées, We need to talk about Kevin (Lynne Ramsey, 2011)
Dimanche: traîner une grande partie de la matinée, un gros coup de pompe avec le retour des maux de tête, une sieste, terminer de planter tous ces bulbes (il y en avait plus de 270 !), me sentir bien mieux que tout à l’heure, de la lecture – l’histoire avance enfin de nouveau, du gibier, Jane Eyre (Cary Joji Fukunaga, 2011) – au moins maintenant je connais l’histoire de ce classique