Atypical ?

Récemment, un homme rencontré via un site de rencontres (ça n’a rien donné – je ne lui plaisais pas après moins d’une heure de conversation) m’a dit que j’avais un profil atypique et n’arrivait pas à me cerner. Je le savais déjà, il n’est pas très facile de me mettre dans une case précise mais n’est-ce pas le cas de beaucoup de gens ?

J’aime les musiques rock mais je ne vais plus trop à des concerts, parce qu’en fait, je ne suis plus autant la scène qu’avant. Surtout ne me parlez pas des artistes commerciaux ou hyper populaires, je n’aimerai pas. Cela pourrait être vu pour du snobisme mais c’est juste parce que je connais ce qui se passe derrière, les petits groupes, les découvertes, des musiques bien plus originales souvent, plus innovatrices (ou pas). Ne m’invitez surtout pas à des concerts de – au hasard – Muse ou Coldplay, dans des salles immenses mal sonorisées ou dans des stades. Mais si vous trouvez un petit groupe cool, je vous suivrai dans une salle minuscule – du moment qu’il y a un bar !

J’aime les musiques du monde mais ne parlez pas de djembé ou de groupes de chanteuses a cappella habillées en vêtements multicolores. J’ai horreur de ça. A force de matraquage d’artistes comme Cesaria Evora ou du Buena Vista Social Club, je ne peux plus les écouter (même si je reconnais leur qualité). J’ai aussi beaucoup de mal avec le côté « classique » de certaines musiques. Il est maintenant de bon ton d’assister à des concerts de musique persane ou indienne dans des salles renommées comme Bozar. C’est beau, vraiment, mais je m’ennuie. Donnez-moi plutôt de la pop cambodgienne, du gamelan indonésien ou du bluegrass américain – parmi tant d’autres.

Certains auraient tendance à me mettre dans la case rétro/rockabilly. Oui, j’aime les vêtements rétro mais je ne m’habille pas en vintage. J’aime les vieilles voitures mais je préfère conduire dans une Honda moderne. Et la musique ? à petites doses. Je ne trouve pas ça mauvais mais n’écouter que ça ? Ma maison et mon intérieur ne sont pas rétro du tout. J’ai quelques objets (pas beaucoup) mais j’aime ma cuisine moderne, ma table design et mon canapé en vague style art déco. Bref, je ne vis pas entièrement dans ce monde-là comme certains passionnés. J’aime trop d’autres choses pour me limiter. (Et puis une mauvaise langue m’a avoué que le milieu rockabilly est souvent bien beauf – ça fait peur).

En couture, je m’inspire de modèles rétro, des années 50 souvent, parce que j’aime ces formes et qu’elles me vont bien. Mais j’utilise des tissus actuels, avec des motifs qui souvent n’auraient même pas existé à l’époque. En fait ma plus grande inspiration du moment est Roisin, une blogueuse couturière anglaise dont j’ai déjà parlé.

Certains me mettent de suite dans la case « intello ». Oui un peu, je m’intéresse à des sujets peu connus, mais souvent c’est de la culture populaire comme le tiki ou la pop cambodgienne des années 60, pas les derniers bouquins de l’un ou l’autre philosophe ou sociologue dont je ne connais rien et qui me laissent sans mot si on en parle autour de moi. D’ailleurs, ces intellos me regardent de haut et me font bien sentir que je ne suis pas de leur monde.

Je suis sûre qu’il y a encore d’autres exemples mais ce sont ceux auxquels j’ai pensé. Et vous, dans quelle case vous met-on alors que ce n’est pas ça du tout ?

The new old coat

Mes manteaux d’hiver commençant à s’user, je m’étais dit que j’ouvrirais l’œil en faisant les soldes. Vendredi passé, c’est donc ce que j’ai fait, ne voyant pas grand chose qui me plaisait. Sauf que je suis passée devant Ramon & Valli et qu’il y avait un superbe manteau vintage en vitrine. Que je suis rentrée. Que je l’ai essayé. Que je l’ai acheté. Pour pas mal d’argent. Et que quand je suis rentrée, je me suis dit que j’avais fait une folie… Il est fort lourd et sans doute pas aussi facile à vivre qu’un manteau moderne. Mais il est beau quand même. Le voilà:

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Lovely vintage dresses

Depuis qu’il a des spectacles burlesque en Belgique, j’ai enfin une raison pour mettre mes jolies robes. Et c’est un prétexte pour acheter des nouvelles, surtout si le dresscode indique « vintage is beautiful » ! Voici donc mes deux trouvailles, chez Gabrielle, rue des Chartreux à Bruxelles, choisies avec amour et avec La Princesse !

 

A Saturday in the city

Samedi, promenade en ville… à la recherche de chaises et d’une tenue pour diane pour la soirée de mardi à l’Archiduc. Dépôt Design n’avait plus les chaises que je voulais, ni les luminaires qui iraient si bien dans notre salon (pour les lampes, ce n’est que partie remise). Nous avons alors remonté la rue Antoine Dansaert pour la suite de nos emplettes. Premier arrêt, Idiz Bogam, où diane trouve une chemise blanche de cowboy vintage, parfaitement adaptée à sa taille. Moi, je lorgne sur un magnifique sac à main en croco mais 260€, c’est un peu beaucoup pour la fille qui a dépensé un peu trop d’argent au mois de juin (pas que en chaussures, je vous rassure – l’installation d’un robinet extérieur pour arroser le jardin et l’achat de nombreuses plantes ont quelque peu vidé mon compte). Chez Gabrielle, rien ne me tente, diane voit un beau chapeau mais le laisse là, pensant trouver mieux ailleurs… chez Lucien Cravate par contre, je déniche un petit sac en serpent noir à 10€ ! Détour par Darakan, Ramon et Valli puis les Belles Chaussures (dont j’ai appris la fermeture prochaine pour non renouvellement de bail – j’en suis bien triste – heureusement, Melle François continuera à vendre ses chaussures via le net) pour terminer chez Brüsel que nous avions délibérément évité un peu plus tôt pour ne pas succomber à la tentation. Résultat: Wilson de Daniel Clowes pour moi et le nouveau volume de Walking Dead pour diane. Pour rester dans l’esprit western, diane veut aller jeter un coup d’oeil au magasin à côté de Waterstones mais rien ne nous tente. Entretemps, mes pieds me font souffrir le martyre et je ralentis le rythme. Je trouve néanmoins un petit cardigan à lignes rouges et blanches et un chemisier blanc à motifs de petits nœuds noirs chez H&M (ainsi que deux foulards léopard pour un projet de photos). diane, regrettant son non-achat de chapeau chez Gabrielle, y retourne dare-dare, juste avant la fermeture. Ce qui conclut le look Trader’s Vic de diane ! De mon côté par contre, c’est encore la grande question, surtout que malgré mon achat compulsif de chaussures, j’en ai bien peu qui ne me font pas mal aux pieds…

It’s cocktail time ! L’Archiduc est quasi vide à cette heure-ci mais c’est d’autant mieux ! Nous profitons dans le calme d’un Old Fashioned et d’un Pisco Sour. Mes petons meurtris vont un peu mieux mais c’est à notre aise que nous nous promenons vers La Manufacture, rue Notre-Dame du Sommeil où diane m’invite pour mon anniversaire. Cette ancienne usine a été joliment transformée en restaurant et j’en avais entendu beaucoup de bien dans le passé. Un article récent et très positif de Zone 02 m’a donné envie d’y aller. On n’est qu’à 5 minutes de l’activité de la Bourse et pourtant tout est beaucoup plus calme par ici. En entrée, je prends une soupe glacée d’asperges accompagnée d’un verrine avec mousse de hareng, crevettes grises et caviar tandis que diane déguste des scampis enroulés dans un sorte de pâte à fins filaments orientale. Mon plat est vraiment délicieux, très frais pour l’été et j’entends des soupirs de satisfaction de l’autre côté de la table. Pour le plat, j’ai choisi du canard aux épices orientales, accompagné d’une salade fraîche aux noix de cajou et d’un petite sauce sucrée aux fruits, très bon aussi mais un peu trop copieux pour moi. diane mange un filet de porc avec petits légumes qui reçoit également son approbation. Soupe de fraises avec espuma au gingembre pour moi, café et digestif pour diane… voilà la conclusion d’un très bon repas et d’une belle journée…