This was 2019

S’il y a bien quelque chose qui a marqué mon année, ce sont les péripéties à mon travail. En début d’année, j’espérais une année calme et sereine après tous les déboires autour de la vente de la maison de mon papa. Et en effet, les premiers mois ont été calmes, jusqu’au moment où la direction a pris une décision sans appel quant au futur de l’institution, décision qui me forcerait à changer de fonction. Syndicat et comité des usagers ont lutté de longs mois – et même si je soutenais complètement cette lutte, je me suis sentie très mal à l’aise lors des assemblées générales et autres rassemblements de groupe. Je détestais déjà ça et c’est encore pire aujourd’hui.

Quatre propositions de nouvelles fonctions ont été faites et je savais clairement que je souhaitais devenir rédactrice. Cela a mis quelques mois mais finalement en septembre, j’ai commencé à écrire. Ce n’est qu’en novembre que j’ai officiellement changé de chef et cela a été un soulagement indescriptible – cela faisait des années que je vivais très mal la relation avec l’ancien.

Et puis, l’avant-veille de mon départ en vacances, coup de théâtre: la ministre oblige la direction à faire marche arrière. Ce qui est une excellente nouvelle mais qui pose problème par rapport à mes fonctions actuelles et anciennes. Fin décembre, j’ai donc repris mon ancien travail, tout en restant rédactrice, mais je me rends compte que cela me pèse. J’aimais cette liberté de ne pas devoir gérer cette coulée continue et de pouvoir me concentrer sur un sujet avant de passer au suivant, sans être constamment interrompue par des questions plus administratives. Il faudra voir comment tout ceci évolue en 2020 et il est clair qu’il y aura encore beaucoup de questions à résoudre.

Au niveau personnel, j’ai beaucoup pensé à ma solitude de célibataire et nullipare et cela a pesé. Je n’arrive pas à me dire que tout ira bien si jamais je suis gravement malade ou que j’ai un accident (qui ira faire mes courses, qui me tiendra la main si j’ai mal, qui sera là tout simplement). Alors, il y a des chances que je ne tombe pas malade, et beaucoup de choses sont organisables, mais ce n’est pas la même chose que quelqu’un de proche. Et même après une dure journée au boulot (il y en a eu beaucoup), j’aurais bien aimé juste pouvoir en parler à quelqu’un le soir. Mon papa n’écoute plus vraiment depuis un certain temps et nos relations n’ont pas toujours été simples – mais avec lui, c’est par périodes et je sais que je dois profiter des moments où il est de bonne humeur et qu’il va bien. En même temps, j’aime vivre seule la plupart du temps, prenant les décisions que je souhaite quand je les souhaite; je voyage, j’ai des amis (même si tout n’a pas été rose de ce côté là) et des chouettes collègues et voisins.

J’ai voyagé trois fois cette année, commençant par une semaine à Madère, où je me suis reposée et où j’ai profité de températures clémentes en plein hiver. Début juillet, j’ai passé quelques jours à La Haye, une agréable ville où j’ai très bien mangé. J’avais à ce moment-là déjà réservé un voyage à Hong Kong, juste avant que les protestations suivies d’émeutes ne commencent. J’ai espéré tout l’été mais cinq semaines avant mon départ, j’ai préféré tout annuler et réserver un autre voyage au Japon. Vu que c’était en dernière minute, ce séjour a été moins bien organisé mais j’ai malgré tout passé trois excellentes semaines sur place. Et je réfléchis déjà à mes projets pour 2020.

L’été et le début de l’automne ont été occupés par les travaux de ma cuisine et de mon salon. J’ai tout vidé à mon aise, rangeant un peu par la même occasion la cave, puis j’ai tout remis (ou presque) en une semaine de congé après la fin des travaux. Je suis vraiment contente de ma cuisine (même si j’ai mis un peu de temps à m’adapter) et du nouveau coin tv qui est beaucoup moins en désordre qu’avant sans les étagères à cd qui sont restées en haut et grâce au nouveau meuble tv. Quant au bleu foncé sur le mur, il est juste parfait.

Si j’en crois l’astrologie chinoise, 2019 marque la fin d’un cycle de 12 ans. En janvier nous entrons dans l’année du rat, qui est aussi mon signe. Et c’est aussi la fin d’une décennie. Elle avait mal commencé mais je n’étais pas encore consciente à ce moment-là que les premières années seraient aussi difficiles. J’ai eu un peu de répit et puis les soucis avec mon papa ont commencé, et puis ceux au travail. Tout cela m’a évidemment changée, mais en mieux, j’en suis persuadée.

Je vous souhaite à tous une très belle nouvelle année !

Short diary of the week (309)

Lundi: comme un lundi après une mauvaise nuit (je ne m’étonne même plus), en manque d’instructions pour le nouveau boulot donc continuer l’ancien, l’impression que plus grand chose n’avance dans les travaux – je pense que l’impatience me joue des tours, résister à l’envie de grignoter mais donc avoir un sentiment de faim pendant plus de deux heures, Harlots – je continue juste parce qu’il ne me reste que trois épisodes et pas cinq comme je pensais, Angel, de l’anxiété qui monte, du yoga pour la faire redescendre

Mardi: et ça a fonctionné – j’ai dormi comme une masse me réveillant en sursaut au son du réveil, un plan de travail se met en place, une après-midi de réflexion tout en faisant des tâches faciles, une grosse fatigue, un mur bleu, la fin de Harlots – une troisième saison décevante à cause de tous les retournements de situation

Mercredi: je reprends un rythme de travail un peu plus soutenu, un début de texte, le plan de travail est installé dans ma cuisine – la fin approche, des frites, deux épisodes de Buffy, terminer mon livre

Jeudi: remettre des bas – quelle horreur !, tenter de commencer un nouveau roman dans le métro mais les conversations et le monde m’en empêchent, écrire, me sentir vexée suite à une remarque, ripper les disques d’un très gros coffret – ce qui prend beaucoup de temps, des maux de tête et les intestins en compote – une semaine de congé me fera du bien – même si c’est pour tout remettre dans la cuisine et le salon, des pâtes du traiteur italien, j’ai donc un évier de cuisine pas encore raccordé, un documentaire sur le cinéma flamand: Hollywood aan de Schelde

Vendredi: thank god it’s friday !, le trajet du matin m’est vraiment pénible pour le moment, des doutes par rapport à mon texte rapidement balayés par mon nouveau chef, une impatience grandissante, rentrer plus tôt pour voir la cuisine finie (à part quelques détails), le soulagement que les travaux soient finis, deux épisodes d’Angel

Samedi: des insomnies (trop de fatigue nerveuse sans doute), les dernières finitions et de l’aide pour redescendre les meubles, aller chez mon papa, réinstaller l’essentiel, laver les vitres, un premier repas cuisiné – sauf que deux des taques ne fonctionnent pas, au moins j’ai réussi à recâbler la télévision et cie sans soucis, Buffy, Angel

Dimanche: des insomnies à nouveau alors que je suis vraiment crevée, des courbatures, me battre avec le grand store pour le remettre à sa place, avoir l’impression qu’il y a moins de place de rangement qu’avant, ça m’obligera à trier !, jouer un moment, Buffy, Angel

Short diary of the week (307)

Lundi: une nuit moyenne mais pas horrible non plus, de retour au boulot, faire le détective pour savoir où est mon colis, il serait donc à la librairie plus loin, librairie qui est exceptionnellement fermée ce midi, cette frustration d’avoir marché 30 minutes pour rien, travailler, repartir plus tôt pour une nouvelle tentative et enfin recevoir ce livre tant convoité, marcher, prendre le tram 8, quelques courses au Shopping de Woluwe, ces repas à la vapeur ne sont donc vraiment pas une réussite, la fin de la quatrième saison de Buffy

Mardi: les trucs du vendredi un mardi – ou tous ces petits machins toujours reportés qui prennent finalement la matinée, de l’Irlande, et donc il faut résoudre ces problèmes d’humidité, des photos de la nouvelle robe, jouer un long moment (avec une nouvelle tactique), de la lecture, avoir du mal à m’endormir – mon cerveau est trop réveillé à cause du jeu

Mercredi: une nuit assez agitée donc, de l’Irlande, un texte corrigé par un collègue – juste quelques détails à changer, où un autre collègue nous parle de Kathy Bates dans Misery en pensant à une personne que nous connaissons tous, un apéro dans le jardin d’un ami suivi d’un repas simple mais délicieux, repartir la nuit tombée

Jeudi: de l’Irlande, du Japon, une journée qui se passe, une envie de plat cuisiné, aller chez le traiteur italien, un coup de pompe gigantesque, deux épisodes d’Angel

Vendredi: du Japon encore, des coups de fil: le premier arrange un problème pas le second, la fin d’un travail commencé il y a plusieurs années, des sashimis de saumon avec de l’avocat, fin de la première saison d’Angel et début de la seconde

Samedi: déjà fatiguée en me levant, trouver un solution acceptable pour le second problème (une sombre histoire de tiroirs de cuisine mal espacés), aller chez mon papa et faire les courses, croiser deux connaissances au supermarché, tondre la pelouse, lire au jardin, un barbecue (même si ça implique un peu de déménagement), profiter de la soirée dehors, rentrer avec la nuit qui tombe et m’endormir dans le canapé, m’en extraire pour continuer ma nuit au lit

Dimanche: la fraîcheur du matin, un peu de rangement, jouer un moment, lire au jardin tout l’après-midi, et même un bout de soirée avec la fraîcheur qui tombe, toujours cette immense fatigue malgré une bonne nuit et une sieste

Short diary of the week (306)

Lundi: comme je m’y attendais une mauvaise nuit, et un réveil qui a sonné plus tôt que d’habitude pour accueillir les ouvriers (enfin un seul), partir le cœur un peu serré, et donc arriver super tôt au boulot, une journée de travail bien solitaire, rentrer tôt, toute la cuisine est démontée, les restes d’hier en repas, Buffy, Angel

Mardi: ah zut ces chaussures plus portées depuis longtemps font en fait mal aux pieds, un bout d’Irlande, cuisiner à la cave ce n’est pas top, mais je m’y ferai – c’est temporaire, découdre une jupe trop petite récupérée à une troc-party, Harlots, Buffy

Mercredi: du rangement de médias pour aider des collègues, une courte discussion avec futur nouveau directeur (on se revoit la semaine prochaine), une longue discussion, des tomates et des crevettes, Harlots, Angel

Jeudi: congé !, trier une partie de ma garde-robe et en sortir déprimée: j’ai vraiment pris beaucoup de poids, terminer la couture d’une robe, attaquer la transformation de la jupe décousue, une journée un peu difficile – les travaux pèsent beaucoup sur mon humeur, jouer un moment, lire un moment, deux épisodes de Buffy

Vendredi: congé !, découvrir que le marché se résume à 10 échoppes en ce vendredi de pont, une barbecue chez des amis, une virée en voiture chez Maisons du Monde et Groendekor (où j’ai été très sage – juste trois échinacéas et de nouveaux gants de jardin), oups il est déjà si tard ?, retrouver ma maison en travaux, un film en accéléré et un gros coup de pompe, encore un peu de lecture et puis m’endormir

Samedi: une météo bien triste, plus d’eau chaude !, sauvée par l’ouvrier qui me montre qu’il y a une vanne juste en-dessous de la chaudière, de la couture, aller chez mon papa et faire les courses, terminer l’adaptation de cette jupe récupérée à une troc-party, terminer ma quête dans Heroes VII, lire et enfin terminer ce pavé-boulet, deux épisodes d’Angel, commencer un nouveau roman qui je l’espère sera plus agréable à lire

Dimanche: la pluie martèle le Velux, du yoga dans un espace limité – si j’étends mes bras ils se retrouvent l’un sous un meuble l’autre sous le canapé, récurer l’évier du garage et installer une table pour y placer l’airfryer, tracer un nouveau patron, une première toile avec quelques défauts mais très satisfaisante dans l’ensemble, me faire massacrer plusieurs fois à Heroes et tenter de trouver une nouvelle tactique, de la lecture, un mauvais plat préparé de supermarché (trop de sel – évidemment), le début de la troisième saison de GLOW – deux épisodes, Buffy