Short diary of the week (225)

Lundi: profitons de ce dernier jour de congé avant longtemps, des photos des nouveaux vêtements cousus, mettre au point un plan pour The Lady from Canton, me pencher à nouveau sur cette toile de robe à réadapter complètement, dur tri de photos, de la lecture, manger un peu trop (pour ne pas jeter), Vikings, The Marvelous Mrs. Maisel (cette robe rouge !)

Mardi: une nuit agitée et une mauvaise digestion, des nausées du matin, ce n’est pas anodin que ce soit le jour où je retourne travailler, me sentir nerveuse à cause du boulot qui doit être fait cette semaine (rien qui ne me plaise vraiment beaucoup), me sentir bouillonner, avoir du mal à me calmer, me calmer et avancer dans le boulot avec une liste de tâches qui s’allonge de plus en plus, lire avec un plaisir certain le résultat des drawas, un repas léger, commencer Alias Grace – une autre série adaptée d’un roman de Margaret Atwood, The Marvelous Mrs Maisel, une nouvelle tentative de livre

Mercredi: la tempête pendant la nuit et l’eau qui bat sur les vitres, abandonner le livre commencé hier soir et commencer encore un autre que je ne suis pas sûre de continuer après 10 pages, le boulot toussa toussa, de nouveaux jolis tissus dans un nouveau magasin à Woluwe – Atelier Moondust, Alias GraceThe Marvelous Mrs. Maisel

Jeudi: tenter d’organiser un projet mais ne pas avoir tous les éléments, et donc beaucoup courir en rond, rentrer pour rencontrer un ami qui a de nombreux conseils pour vider la maison, rentrer chez moi et frissonner, ne rien faire de bien, repartir et retrouver des amis dans le tram pour aller au resto, déguster de la délicieuse cuisine laotienne  chez Issan et passer une excellente soirée, rentrer chez moi et frissonner, ne pas réussir à me réchauffer, mettre du temps à m’endormir

Vendredi: fatiguée ce matin, les tâches du vendredi, envie de faire la sieste, des questions et des confidences, enfin le weekend !, Alias GraceThe Marvelous Mrs. Maisel

Samedi: réveillée avec le bruit de la pluie, hop c’est parti !, un détour par le Brico où je retrouve par hasard l’aide de mon papa, à l’attaque d’un des grenier, au final il n’y a pas grand chose à garder à part quelques photos et papiers anciens, le tour de la chambre parentale est rapide, que faire par contre avec tout ce courrier dans la troisième chambre ? tout ceci me poussera à faire un grand tri chez moi dans quelques mois, aller voir mon papa et discuter avec lui, il commence à prendre ses marques, faire des courses alimentaires, le gros coup de pompe, le western du samedi – Silver Lode (Allan Dwan, 1954) – pendant lequel je m’endors – il faut bien dire que l’histoire n’est pas très passionnante, mais comme il est très court j’ai encore l’occasion de voir un épisode de The Marvelous Mrs. Maisel

Dimanche: apparemment j’avais besoin de sommeil, une matinée calme, reprendre cette toile et arriver à un résultat convenable, me demander si je ne peux pas remplacer la doublure par des parementures – oui je suis paresseuse, de la lecture, un plat qui mijote, les deux derniers épisodes de The Marvelous Mrs. Maisel – une série attachante et pas trop compliquée – avec de très jolies robes rétro

Les deux robes pas tout à fait réussies

Cela fait longtemps que je n’ai pas parlé couture ici. J’ai réalisé une jupe (la même que celle-ci en tissu de lainage vert canard) mais je n’ai jamais pris les photos et entretemps, elle est un peu trop chaude à porter. J’ai ensuite tenté de me coudre la robe parfaite, celle qui irait à tous les coups et dans l’idée de pouvoir la reproduire souvent, en prenant comme inspiration celles que coud Roisin. Je n’ai pas voulu investir dans un de ses patrons favoris et j’ai plutôt cherché dans mon stock de Burda. Je suis donc partie de la robe 121 de novembre 2012 et j’ai de suite agrandi l’encolure. Comme je n’étais pas sûre de la taille, j’ai fait une première toile mais dans un tissu synthétique qui ne correspond pas du tout au tissu de coton que j’ai en tête. Je l’ai donc recousue dans un tissu de coton mais celui-ci s’est avéré trop rigide. Et les manches m’ont vraiment fait souffrir: la première a dû être décousue une fois et la seconde deux fois (j’ai coupé 5mm de tissu avant ma troisième tentative). J’ai fait des modifications entre les deux versions, mais je ne suis finalement pas encore tout à fait satisfaite. D’où mon hésitation à la recoudre une troisième fois dans le super tissu que j’aime beaucoup et que je ne voudrais pas gaspiller.

Voici la première. Je n’adore pas le tissu synthétique (venant de chez Passion à St-Gilles) et je ne pense pas que je la mettrai. Les plis ont pris beaucoup de temps à coudre avec le tissu qui glissait et le haut est un peu trop grand.

Pour la deuxième version, j’ai utilisé un tissu de coton de chez Gotex à Anderlecht. J’ai réduit la taille du haut, mais comme j’ai fait un décolleté en V dans le dos, on voit très bien que c’est encore un peu grand. Comme le tissu est plutôt rigide, les fronces n’étaient pas la meilleure idée mais je n’avais plus trop de patience après les manches (que j’ai d’ailleurs raccourcies). Est-ce que je la mettrai ? J’ai un doute aussi vu qu’elle n’est pas super confortable, toujours à cause de la rigidité du tissu.

Qu’en pensez-vous ? Et avez-vous des conseils pour peaufiner le patron ?

En bonus, voici le tissu pour la version définitive, « Park landscape » de Michael Miller:

 

Histoires de couture ou le fiasco de Vogue 8280

Après avoir terminé la jolie blouse Airelle de Deer and Doe, je cherchais un nouveau défi. Les explications des patrons Vogue me semblaient bien compliqués et c’est donc vers la robe Vogue 8280 (la version en blanc) que je me suis tournée. J’ai choisi un tissu vert-gris pas cher qui ressemble à du lainage mais qui doit être en synthétique vu le non-rétrécissement et le non-feutrage en machine. Et je me suis lancée. Les explications m’ont posé quelques problèmes mais une bonne réflexion a en général été suffisante pour mettre les pièces en place. J’ai mis beaucoup de temps à réaliser les manches et le corsage mais j’ai appris pas mal de choses. Mais c’est là que ça se corse: quand j’ai enfin pu essayer quelque chose d’essayable, je me suis rendue compte que c’était beaucoup trop grand: je devrais diminuer la largeur du corsage de 4cm minimum ! Et puis les manches sont trop imposantes, très eighties. Cela m’apprendra à ne pas faire de toile ! J’ai mis ce projet de côté pour le moment, j’y retournerai sans doute un jour, quand j’aurai le courage de découdre les manches. Je devrai sans doute redécouper le corsage mais il me reste plein de tissu. De toutes façons, c’est une robe d’hiver et là, le printemps s’annonce (hmmm).

Dans la foulée, j’ai acheté Lady Ernestine Lewenstein, un mannequin de couture qui m’aurait bien aidée pour la robe Vogue et qui m’est très utile depuis pour des essayages rapides sans devoir me déshabiller à chaque fois. Et puis elle n’a pas peur des épingles, je pense même qu’elle apprécie l’acuponcture.

Pour le projet suivant, j’ai suivi toutes les étapes dans le bon ordre et le résultat est bien meilleur, mais je laisse le suspense pour un prochain article, quand je pourrai montrer le résultat fini (j’ai la flemme de coudre les 8 boutons).

Là, on voit clairement que c’est trop grand

Avec des épingles sur le côté, c’est déjà mieux, mais les manches sont toujours trop éloignées du centre.

Là, on voit bien la quantité de tissu en trop.

En bonus, l’encombrement de ma pièce de couture, qui en plus de la machine à coudre, de la planche à repasser et d’Ernestine contient aussi le vélo d’appartement, l’aspirateur, une caisse jamais déballée depuis notre déménagement et une vieille tv à donner (qu’on ne voit pas).