Short diary of the week (138)

Lundi: c’est congé ! ça fait du bien ! regarder les nuages filer à toute allure, quelques semis de plus pour remplacer ce qui n’a pas germé, de la couture avec un moment délicat, où je commence à aimer ce livre pourtant difficile, trop mangé – alors qu’il n’y avait franchement pas beaucoup dans mon assiette – la combinaison des ingrédients sans doute ?, The Good Wife, The 100 – début de la saison 2, m’endormir avec difficulté, me réveiller avec une crise d’angoisse une heure plus tard

Mardi: ne pas beaucoup dormir le reste de la nuit, des photos professionnelles, une discussion importante et un peu difficile, ce n’est pas aujourd’hui que j’aurai avancé dans le boulot, un homme fort et le fond du jardin est nettoyé de son rhododendron mort, une conversation qui rend mon humeur positive, Vinyl, The 100

Mercredi: mieux dormi, rien de bien passionnant, de jolies robes, toujours à la recherche de ce modèle idéal de robe tiki, découvrir The closet historian et avoir envie de tout coudre (ou presque), un plat de poulet, The 100, Masterchef

Jeudi: trois escargots sur le trottoir, « mais tu as les yeux en quiquine de poupousse ! », en effet je ne me sens pas trop en forme ce matin malgré une nuit qui me semblait convenable, terminer de l’encodage, passer l’après-midi à courir pour trouver des solutions – je hais ce genre de chose – j’ai l’impression de perdre mon temps – mon chef par contre adore, nous ne sommes pas faits pour nous entendre, The 100, Masterchef

Vendredi: oh un nouveau problème pour ce projet, écrire ma biographie professionnelle en 300 caractères et en anglais, c’est le w-e !, Black Sails, The 100, Masterchef

Samedi: il est où le soleil ? du ménage, des courses pour moi et mon père, passer un court moment chez lui et plier son linge tout en faisant la conversation, attaquer la pelouse, prêter la machine à scarifier à mon voisin, lecture, tenter un Spritz maison – il faudra revoir la recette – il est loin de ceux de Budapest, Notre petite soeur – un très beau film sur l’amitié entre quatre soeurs se passant à Kamakura – me retrouver au Japon – beaucoup de nostalgie

Dimanche: une séance de zumba très rythmée, rajouter de la terre à mes plants de tomate, changer le genêt de place en espérant qu’il ne m’en voudra pas trop, réfléchir à ce fond de jardin maintenant qu’il y a plein de place pour de nouvelles choses, mini-étang avec cascade ou pas ?, profiter du soleil et lire au jardin, Vers l’autre rive de Kiyoshi Kurosawa et mourir d’ennui

7 days in Budapest (IV)

Il a plu toute la nuit et il pleut toujours… La météo annonce une accalmie à partir de midi et donc je traîne un peu. Au petit déjeuner, je suis dans l’autre salle, beaucoup plus calme et je regarde les gouttes tomber. Rien ne m’oblige à aller affronter la pluie et donc je prends mon temps pour finalement partir vers 11h. Trois métros différents me mènent au grand parc de l’autre côté de la ville. La ligne 1 est assez insolite: c’est une antiquité au charme désuet, trois petits wagons roulent juste en dessous de la grande avenue Andrássy, s’arrêtant régulièrement dans des stations aux boiseries et au carrelages anciens. Pour changer de direction, il faut sortir en plein air et traverser la rue.

Je vois le bâtiment imposant du Musée des Beaux-Arts que je comptais visiter… sauf qu’il est fermé pour rénovations jusqu’en 2018. Et voilà pour mes plans de la matinée à l’abri de la pluie ! Elle n’est plus si forte mais le parapluie est encore nécessaire. Je traverse le parc et me dirige vers les bains de Széchenyi. Je n’ai pas prévu de m’y baigner mais j’admire le bâtiment imposant et jette un coup d’oeil dans l’entrée. A sa sortie, je revois la dame canadienne assisse à côté de moi hier chez Gerbeaud, et un autre couple de touristes propose de prendre une photo de moi.

Budapest

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Je m’enfonce dans le parc et arrive au château de Vajdahunyad, construit en 1896 sur le modèle d’une forteresse de Transylvanie, en style gothique, romanesque et baroque selon les ailes. Le temps gris accentue l’impression imposante et quelque peu angoissante. Je continue ma ballade dans le parc, ne m’imaginant pas qu’il est si grand et surtout si peu fréquenté. Je me sens un peu mal à l’aise et ne continue finalement pas vers le quartier où se trouvent d’après le guide quelques belles maisons art nouveau. En fait, je veux juste retourner au métro et je râle un peu sur moi. N’empêche, les arbres ont pris leurs couleurs d’automne et c’est très joli.

Budapest

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Je retrouve enfin l’avenue Andrássy et m’y ballade, admirant les superbes demeures. Sur ma route se trouve le musée Ferenc Hopp des Arts d’Asie de l’Est. Il présente une exposition sur Ervin Baktay, spécialiste de l’Inde hongrois. C’est un personnage aux facettes multiples: il a été artiste, astrologue, acteur dans un show à la Wild Bill (les autres Indiens donc) et traducteur de plusieurs textes classiques indiens (d’Inde).

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Je reprends le métro pour descendre à Opera et me promène dans le quartier, passant notamment devant la Basilique. Je me dirige finalement vers Kiraly Utca et vais manger chez Frappans, suivant les conseils d’Armalite. Je traverse ensuite à nouveau tout le quartier hébergeant de nombreux « ruin bars » et me retrouve sur une grande avenue fort triste et avec beaucoup de circulation, à la recherche d’un magasin d’alcool que j’avais noté. Comme il ne m’inspire pas, je retourne finalement à l’hôtel, et c’est à ce moment-là que réapparaît le soleil.

Je suis un peu indécise sur les activités suivantes: Spritz ?, bains ? C’est la première option qui l’emporte après un peu de repos. Je descends donc à la brasserie et en profite pour y manger un plat qui est bon mais bien trop gras pour ma digestion délicate: de la poitrine de porc pané sur un lit de purée de haricots.

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