The Affair (Random remarks about…)

Série produite par Showtime, The Affair raconte la relation extra-conjugale entre Noah, père de quatre enfants et écrivain, et Alison, dont l’enfant unique s’est noyé quelques années auparavant, sur l’île de Montauk, pendant les vacances d’été.

  • le décor et les paysages du nord-est des Etats-Unis sont un changement rafraîchissant par rapport à la Californie. La météo changeante a clairement été un souci par moments, ce qui ce voit dans certains raccords de plans.
  • la mer est assez présente, ce qui a tout pour me plaire
  • la mer en hiver, j’aime aussi
  • le premier épisode se termine par la superbe chanson de Johnny Cash et June Carter Cash, Jackson
  • je hais par contre la chanson du générique, criée/déclamée par Fiona Apple
  • Dominic West m’a toujours laissée indifférente dans The Wire, idem ici. Je ne supporte toujours pas Maura Tierney (E.R.) mais heureusement on ne la voit pas trop (au début). A la fin, elle m’a fatiguée avec ses mêmes moues
  • la grande idée de la série est d’avoir les points de vue de la femme et de l’homme. Cela pose aussi la question de la mémoire et des interprétations différentes.
  • autant j’ai aimé les 5 premiers épisodes autant la suite ne m’a pas autant touchée
  • l’histoire de la famille Cole est particulièrement embrouillée
  • je suis même carrément déçue par la fin, comme si elle avait été réécrite en prévision d’une deuxième saison. Est-ce que vous pensez la même chose ?

Hormones (Random remarks about…)

Hormones est une série pour ados thaïe qui m’a été conseillée par Catherine comme le Berverly Hills 90210 local. Je n’ai regardé que le premier épisode (tous sont disponibles sur youtube, avec sous-titres en anglais). C’est la rentrée dans une école secondaire de Bangkok et tous les amis se retrouvent.

  • chaque journée commence par l’interprétation de l’hymne national thaï
  • les élèves portent l’uniforme et un préfet assez sévère vérifie également la longueur des cheveux: pas de longueurs chez les garçons et une coupe classique longue chez les filles
  • ceci est le début de la révolte, thème de l’épisode 1, Testostérone (les suivants portent également le nom d’hormones): un élève assez dégourdi met en cause cet uniforme parce que le préfet ne peut pas donner de raison (à part, « cela a toujours été comme ça)
  • les filles piaillent beaucoup (j’aurais voulu écrire « giggle ») et font penser aux gamines japonaises.
  • tout le monde a son smartphone, même pendant les cours
  • la musique s’inspire de celle des jeux vidéo
  • le rythme du montage est très rapide et découpé
  • on voit des bouts de Bangkok, le skytrain notamment
  • on voit aussi comment vivent les Thaïs aisés, leurs appartements, les chambres des filles avec plein d’accessoires Hello Kitty…
  • les professeurs et le préfet sont des modèles d’autorité et les élèves les respectent bien plus qu’en Belgique, ce qui donne une fin d’épisode un peu niaise selon nos standards
  • une des filles a un petit ami plus âgé qui vient la chercher à l’école en moto – quelle coolitude !
  • les attirances entre filles et garçons sont les mêmes dans le monde entier

Est-ce que je regarderai la suite ? Je ne sais pas encore, c’est fort adolescent et superficiel mais totalement exotique !

Transparent (Random remarks about…)

Parfois, j’ai envie de parler des séries que je regarde mais sans spécialement écrire un texte complet et structuré, ce que d’autres font déjà très bien. Voici plutôt un billet avec mes remarques décousues.

Transparent est une série produite par Amazon et racontant l’histoire de Mort/Maura, un père de famille d’une soixante d’année qui décide de vivre son amour du travestissement au grand jour. La série commence au moment où il doit l’annoncer à ses enfants, deux filles, Sarah et Ali et un fils, Joshua. (taux de spoil: 15%)

  • Les enfants sont particulièrement énervants, égoïstes, imbus de leur personnalité et ont tendance à tous parler en même temps.
  • En parallèle avec le coming out de leur père, ils ont tous des relations sexuelles très présentes et cherchent encore leur identité. La fille aînée, mariée – deux enfants, commence une relation avec son ancienne amie d’université. La plus jeune essaie de tout, du grand mâle africain musclé au transexuel female to male, ne sachant pas elle-même si elle doit s’habiller comme un homme ou une femme. Joshua, lui, est un sex-addict invétéré et drague toutes les femmes.
  • Le seul qui semble normal dans l’affaire, c’est justement Mort/Maura, montré avec beaucoup de tendresse et de douceur.
  • Toutes les scènes dans le « camp » pour travestis sont magnifiques d’humanité.
  • La mère, l’ex-femme de Mort/Maura, est pour moi le modèle type de la femme juive mais je peux me tromper. Je l’ai trouvée assez antipathique, surtout quand elle veut la mort de son second mari malade et inconscient parce qu’elle ne veut plus s’en occuper (mais le mettre à l’hôpital n’est pas une option non plus pour elle).
  • Je me suis demandé pendant toute la série si le complexe d’appartement dans lequel va vivre Mort/Maura était influencé par le style tiki. En cherchant sur le net, il n’y a aucune référence. On parle plutôt de style « Palm Springs » des années 50.

  • J’ai adoré la maison familiale, j’aimerais vivre dans ce genre de bâtiment, à flanc de colline.
  • Celle du Joshua par contre m’a laissée indifférente, trop moderne, trop blanche, trop aseptisée. (lien vers les lieux de tournage, avec Google street view)
  • Le générique a un côté psychédélique années 70 qui me plaît beaucoup.
  • C’est bien parce que les épisodes étaient courts que j’ai regardé jusqu’au bout. Au milieu de la série, j’avais juste envie d’arrêter, énervée par le blabla incessant de toute la famille. J’ai bien fait de continuer cependant et je me demande comment la série va évoluer.