Short diary of the week (144)

Lundi: la robe aux toucans et perroquets, deux colis qui m’attendent, du sirop à la fève tonka, une après-midi plutôt molle, l’indécision complète pour les vacances, feuilleter le nouveau livre sur la cuisine birmane et saliver (tout en me disant que les recettes n’ont pas l’air trop compliquées), The Good Wife – le tout dernier épisode à jamais (un peu déçue), The 100, m’endormir triste

Mardi: des rêves que j’aurais aimé prolonger (dans mes rêves je trouve l’homme idéal…), pluie ou pas pluie ?, de nouvelles salades au supermarché, The 100 – deux épisodes, terminer un livre et commencer le suivant – même pour quelques pages

Mercredi: le genre de météo où se pose la question « bas ou pas bas ? », les mettre dans mon sac au cas où, la journée des corvées, peu envie d’écrire sur les blogs, retrouver Katrien dans le centre ville, boire un verre et manger en terrasse (ou presque), parler de nos projets, rentrer à mon aise et continuer la lecture de mon livre (celui-ci sera vite lu – ça fait du bien)

Jeudi: réunion, revues et commandes, arroser le jardin, sortir le livre avec tous les negroni, Hawai et sa vague pop (trouvé en mauvaise qualité sur youtube mais probablement disponible sur Arte+7 en France), The 100, des envies d’évasion à Sakhaline avec mon livre

Vendredi: ce qui me pousse à me préparer le matin avant d’aller au boulot c’est le moment de lecture dans le métro, réunion, l’après-midi se passe, asperges, Ennemi public – les deux épisodes de dimanche passé

Samedi: un sommeil assez moyen et un réveil plus tardif que d’habitude, décider d’aller chez Ikea et me dépêcher pour y arriver avant la foule, acheter 6m de tissu de coton écru pour coudre des toiles – et des loupiotes de jardin, passer chez mon papa, quelques petits travaux de jardin vite expédiés, un manque d’énergie certain, un peu de couture puis de lecture, écosser des fèves, The Leftovers, The 100, juste fatiguée de n’avoir pas fait grand chose

Dimanche: commencer à ranger ces livres de cuisine, rejoindre des amis à la place Dumon pour de la nourriture péruvienne, pisco sour et ceviche, rencontrer d’autres blogueurs, continuer le rangement et le ménage, la robe prend forme après pas mal de faufilage qui a abimé mon pouce, lecture pendant la cuisson de l’osso bucco, The Leftovers, China Beach, ce qui conclut une semaine où mon humeur aura été assez mélancolique (le rêve de mardi y est pour beaucoup)

King Kong

Après le gin tonic au Green Lab, Jacques et moi avions faim. Nous avons pris le tram et il m’a emmené chaussée de Charleroi chez King Kong, un fast-food péruvien bio (quartier Janson/Bailli). Dès qu’on entre, il y a un grand comptoir où faire ses commandes, avec la cuisine juste à l’arrière. La carte n’est pas très étendue mais compte quand même un certain choix. Un tableau de suggestions (que je n’ai pas vu mais qui contient apparemment du ceviche) se trouve là aussi. Nous n’avons pas hésité longtemps et j’ai suivi Jacques dans son choix: burger au porc grillé avec une salade et des frites de yucca à partager. Armés de notre petit numéro, nous nous sommes installés à l’arrière, dans une jolie salle remplie de plantes exotiques et luxuriantes. La déco met en avant le bois et le côté naturel et bio. Une grande porte vitrée donne sur un jardin qui paraît-il est très agréable en été (il faisait déjà noir et je n’ai rien vu, dommage).

La serveuse nous a d’abord amené notre boisson, deux grands pisco sour, ou le cocktail péruvien typique, en version maxi et légère, et recouvert de plein de mousse. Les plats sont arrivés un peu plus tard: le burger était délicieux: pain légèrement croustillant et surtout une viande de porc super fondante, avec ce petit goût de grillé caramélisé si appétissant. Les frites de yucca ressemblent à des frites de pommes de terre mais sont bien plus originales et le bol de salade était constitué de quinoa, tomates, ananas, oignons, un genre de pois chiche blanc (un légume péruvien ?) et de salade. Tout était délicieux et j’ai eu beaucoup trop (j’ai un tout petit appétit cependant). J’ai juste regretté que tout était servi dans des récipients jetables et les couverts en bois ne sont pas très agréables pour manger. Mais c’est un fast food.

L’ambiance est très agréable, et même s’il y avait du monde, cela ne se ressentait pas trop fort. La bande-son est adaptée et passe de la chicha et de la cumbia péruvienne (je devrais leur proposer mes services pour l’étoffer !). Bref, un fast food pas conventionnel du tout dans lequel je reviendrai manger avec plaisir (et je tenterai de faire de meilleures photos) !

King Kong, ch. de Charleroi 227, 1060 Bruxelles