Short diary of the week (323)

Lundi: cette décennie se termine bientôt mais la relecture de quelques billets du début de celle-ci ne me donne pas envie de faire un résumé – elle avait vraiment mal commencé et ça a duré quelques années, par contre ce serait pas mal de faire un résumé de l’année, tenter de trouver le meilleur placement des pièces de patron sur un tissu à bordure, hésiter et tout abandonner là, des courses, de la lecture, du tri de photos, du jeu, The marvelous Mrs Maisel, Midnight diner – Tokyo stories

Mardi: aller travailler, mais ne pas beaucoup travailler, parler avec presque tous les collègues présents (ils n’étaient pas nombreux), le traditionnel drink du service informatique, et mon collègue a bien nettoyé mon ampli que je ramène donc en métro, tout réinstaller en recoupant les câbles audio, et ça a l’air de fonctionner ! – le retour donc de la musique au salon après trois mois d’interruption, ce moment de l’année où je me paie du homard, The marvelous Mrs Maisel – la fin de la troisième saison que j’ai trouvée très moyenne, Midnight diner – Tokyo stories

Mercredi: entendre les feux d’artifice au loin, me rendormir, me réveiller tôt, commencer un nouveau projet de robe, un beau soleil, marcher une heure dans le quartier à la recherche de petits chemins – j’en ai trouvé un mais il était trop boueux, de la lecture en m’interrompant souvent pour l’une ou l’autre recherche sur le net, jouer, cuisiner, mon papa est désespérant parfois: je lui ai acheté un nouveau téléphone simplissime et il ne sait pas l’utiliser (et en plus il est tombé et a de nouveau mal au dos), The end of the f***ing world – début de la saison 2, Midnight diner – Tokyo stories

Jeudi: le retour au boulot avec peu de collègues présents, constater avec dépit que le prochain jour férié n’est qu’en avril – l’hiver est toujours si long, aider au rangement des dvd, voir que mes colis ont été livrés à 9h31, ne les trouver nulle part après avoir interrogé quasi toutes les personnes présentes au bureau, espérer que le facteur a menti et qu’il les livrera demain, bref une grosse frustration (que je trouve bien stupide a posteriori), toute tendue, un cocktail pour me détendre, prendre beaucoup de plaisir à lire les bilans de fin d’année des blogueuses livres que je suis – et les commenter, terminer mon pavé de roman, et attaqué le pavé suivant malgré ses mauvaises notes sur goodreads

Vendredi: mon cerveau m’a réveillée cette nuit à cause de ce colis – quel boulet !, découvrir que personne n’a ouvert la porte à la postière hier matin et que donc ces colis sont à la librairie plus loin, un marathon de copier-coller, un gentil collègue me conduit pour récupérer les colis, la suite du marathon, un détour par FreshMed pour acheter du cumin et traîner dans les rayons, la file devant le restaurant avant l’ouverture – une chose rare en Belgique, et donc très bien manger chez Nénu à trois et profiter d’une excellente soirée

Samedi: l’attrait du canapé le matin, oups il faut que je me dépêche un peu, aller chez mon papa, les courses, un peu de couture mais surtout attirée par mes nouveaux livres, de la lecture donc, du tri de photos, du jeu, tenter une nouvelle recette mais je n’ai pas acheté les bons produits, enfin ce n’est pas trop mal quand même, The magnificent seven (John Sturges, 1960) – un classique

Dimanche: des rêves bizarres, ce ciel tout gris, du yoga, de la couture, de la lecture, du jeu, de la cuisine, et un film pour terminer la journée: Cinq femmes autour d’Utamaro (Kenji Mizoguchi, 1946) – pas mal mais un peu confus

Short diary of the week (274)

Lundi: je n’ai plus de place pour tous mes livres – je devrais faire un tri mais que faire avec ceux qui ne m’intéressent plus ?, des courses dans un supermarché pas trop rempli, de la couture, la dernière caisse de courrier de mes parents contenait quelques surprises (des lettres d’amour mais aussi un mot d’une amante éconduite), du tri de photos, le plaisir du soir du nouvel an: le homard, terminer la deuxième saison de Crazy ex-girlfriend et commencer la troisième, entendre au loin les feux d’artifice

Mardi: réveillée très tôt, m’atteler à mon bilan culturel annuel, monter la deuxième étagère Ikea et ranger les piles éparpillées partout, terminer la robe mais il fait trop sombre pour la prendre en photo (et j’ai les cheveux sales), vider encore deux caisses, du tri de photos – j’ai dépassé la moitié, cuisiner un nouveau plat, Crazy ex-girlfriend, No reservations au Rajasthan (et me souvenir avec nostalgie de tous ces endroits – mais me rappeler aussi le monde et le bruit)

Mercredi: le retour du réveil, mettre un nouveau gilet qui a des noeuds aux manches et qui plaît à certains de mes collègues – à cause des noeuds justement, reprendre le boulot, faire une longue liste de ce qu’il y a à faire, manger des kiwis et des litchis, feuilleter les nouveaux livres reçus ce matin, baver devant les recettes du monde islamique, Doctor Who – le spécial du nouvel an, Crazy ex-girlfriend qui se termine sur un cliffhanger mais ce sera pour demain

Jeudi: le bâtiment est encore tout sombre quand j’arrive, attaquer un nouveau pays qui me semble bien peu fourni en musiques au départ, lire et rassembler mes idées, avoir un plan de travail quelques heures plus tard, de la cuisine des placards, deux épisodes de Crazy Ex-Girlfriend qui me troublent assez fort – la série prend une tournure beaucoup plus sérieuse

Vendredi: des rues désertes, peu de collègues, les trucs du vendredi, et puis d’autres choses, il fait glacial ce soir, du thon grillé, deux épisodes de Crazy Ex-Girlfriend avec à nouveau une chanson géniale

Samedi: trainailler dans le canapé, du rangement, aller chez mon papa puis faire les courses, de la couture, du tri de photos, de la lecture, The lost city of Z – en accéléré – parce que trop différent du livre et trop d’emphase sur des éléments accrocheurs

Dimanche: me réveiller puis me rendormir, hésiter sur le programme de la matinée, tenter finalement cette séance de yoga un peu longue (et me sentir complètement nulle), de la couture (encore un tissu avec des animaux de la forêt), prendre mon temps pour lire les Drawas, terminer un livre très intéressant sur l’Asie du Sud-Est, tenter une recette de Feast dont le résultat final ne ressemble pas du tout à la photo (je m’en doutais dès le départ) (mais c’était bon quand même), Crazy ex-girlfriend, de la lecture

Short diary of the week (175)

Lundi: cette météo sombre ne pousse pas à sortir du lit, des courses alimentaires, le soleil est revenu, des courses non-alimentaires, trouver deux soutiens-gorge soldés, finir un livre pas des plus passionnants, un plat japonais hyper facile, Westworld, Agent Carter

Mardi: je n’arriverai jamais à publier tous ces billets livres avant la fin de l’année ! – bref ça débordera, TBBT S01E11, de la couture, de la lecture, me rendre compte que mon appréciation de certains livres dépend de mes connaissances préliminaires sur le sujet, cuisiner et mettre à jour l’ordinateur et chatter – le tout en même temps, un plat indien, Doctor Who – l’épisode de Noël qui me laisse de marbre, Agent Carter

Mercredi: est-ce que je me serais trompée d’heure et de jour ? – il n’y a personne en rue, retour au boulot, bien avancer sans être dérangée, Agent Carter, Vikings – personne ne m’avait dit que ça avait recommencé, Man Seeking Woman

Jeudi: ma jupe serre un peu trop, si je défais le bouton personne ne le verra, encore une journée où ça avance bien, oh mais il est déjà l’heure de partir !, rendez-vous à la Pharmacie Anglaise pour deux tournées de cocktails à quatre – ce qui en fera 7 de goûtés – une grande partie de la carte, discussions de blogueurs, traverser Plaisirs d’Hiver un peu abandonné pour aller manger chez Horia Eatery, une assiette mezze assez gigantesque mais terminée – ou presque – grâce à l’aide de mes voisins de table, -2° indique le thermomètre à la Bourse, frissonner en rentrant

Vendredi: une mauvaise nuit et pourtant je n’avais pas bu de thé à la menthe, tout est blanc, un collègue qui me rejoint dans le tram, un drink de fin d’année assez animé même si on n’est pas beaucoup, un reste d’après-midi plus très productif du coup, rentrer, attendre un moment, dégivrer la voiture, faire des courses, passer chez mon papa, déprimer après l’avoir vu en craignant les mois à venir – la personne qui l’aide risque fort bien d’être en congé maladie pendant un temps, la fatigue n’aide pas et quelques larmes coulent, manger des crasses devant Agent Carter, l’épisode de Noël de Call the Midwife où je pleure encore plus – évidemment

Samedi: ne pas réussir à me réchauffer même enveloppée dans deux couvertures, terminer la couture d’une robe, commencer un projet de jupe, de la lecture, ne pas réussir à choisir un cocktail, me décider finalement pour un Baie du Galion, découper la bête, regarder Silver River de Raoul Walsh et lutter pour ne pas m’endormir – plus par fatigue – le film est assez rythmé, entendre les feux d’artifice dans un demi-sommeil

Dimanche: hésiter avant d’écrire ce court billet à propos de l’absence de projets pour l’année 2017, TBBT S01E12, cette jupe est pas mal mais avec la doublure elle risque d’être trop serrée – hésitations hésitations – laisser tout en plan – de toutes façons il me manque une tirette, pas le courage de terminer ce livre un peu compliqué, jouer plutôt à King Rabbit, parfois préparer un cocktail prend beaucoup de temps – pour finir par faire des photos très moyennes – mais il était délicieux !, 3 godfathers (John Ford, 1948) ou un mélange d’histoire de Noël et de Trois hommes et un couffin en mode western

Almost Christmas

Bientôt la période des fêtes, période qui me remplit comme chaque année d’appréhension, en tous cas en ce qui concerne les fêtes de famille. Difficile aussi d’écrire un article qui ne soit pas blessant pour l’une ou l’autre personne mais voilà, le 24 en compagnie de mon papa et de sa compagne, j’ai toujours peur des débordements dus à un verre de trop, des larmes et des crises dépressives. J’essaie de mon mieux de créer une ambiance chaleureuse sans parler du passé mais cela me demande un grand effort et j’en sors toujours lessivée. Et le lendemain, on remet ça dans la famille de diane où je n’ai finalement pas grand chose à dire mais où il faut attendre le long déroulement du repas, de l’apéritif au pousse-café, sans vraiment profiter non plus de la nourriture pas très originale ni savoureuse (c’est la seule fois sur l’année que je mange des légumes surgelés par exemple – à part les petits pois). Une journée fatigante aussi à essayer de faire la conversation, à survivre aux feintes idiotes, à ne pas boire (malheureusement, c’est moi qui doit conduire tout le monde) et à faire semblant d’aimer son cadeau. Et à ne même pas faire un effort vestimentaire parce que ça ne sert à rien, ou pire à attirer plus de remarques. Et pour le 1er janvier, non, je n’ai pas envie d’aller à la fête entre adultes, sachant que les adultes en question ont une moyenne d’âge de 75 ans… Je n’ai pas envie de vexer ma famille, mais 4 heures de conversation en dialecte et un gros gâteau à la crème au beurre qui me donne des hauts-le-coeur, ce n’est pas mon idée de la fête.

Par contre, ce qui me rend heureuse, c’est de passer une semaine de congé en amoureux, à fêter juste à deux le passage à l’an neuf, avec de bons petits plats (aaah, ce homard cuit maison !), de jolis cadeaux et plein de bisous. Connaissant le nombre de réveillons que j’ai passé « seule » (même en compagnie de mes parents ou d’amis), c’est mon plus beau cadeau !