Charlotte Kleyn, Trek. Eten onderweg – toen en nu: ce livre aborde le sujet de la nourriture qu’on emporte et qu’on mange quand on voyage, dans le passé et aujourd’hui. L’auteur parle des pèlerinages au Moyen-Age, des navires de la Compagnie des Indes Orientales, de l’armée, des piques-niques, des trains, du camping, des avions… Elle décrit chaque fois ce qui était au menu et comment c’est préparé, et termine chaque chapitre avec quelques recettes inspirées par ces plats. Le sujet de ce livre m’intéressait très fort mais c’est tombé un peu à plat: le ton est souvent un peu anecdotique même si c’est basé sur des recherches historiques; l’auteur se met en scène un peu trop souvent, visitant l’un ou l’autre endroit d’intérêt, et puis surtout, c’est très centré sur les Pays-Bas (et il est bien connu que Hollandais et Belges sont fort différents !). J’ai quand même appris certaines choses, et aimé lire certains chapitres mais je reste sur ma faim.
nourriture
Les menus de la semaine (I)
Je reprends l’idée de Kleo, qui rejoint quelque part une idée que j’avais eue mais je n’avais jamais mise en pratique. Je voulais en effet poster sur Instagram les plats faciles que je prépare en semaine mais cela m’aurait demandé un minimum d’efforts de présentation, ce que je n’ai jamais eu envie de faire. Ce sera donc tout simplement une liste, avec beaucoup de répétitions, surtout de semaine en semaine. Seul le dimanche soir est un peu plus varié: c’est le moment où je ressors mes livres de cuisine.
Je mange ce que j’ai envie de manger, je suis omnivore et si dans ma tête je fais attention aux saisons, en pratique, ce n’est pas vraiment ça (je m’en rends bien compte). Je ne suis pas une grande mangeuse de féculents et je ne suis pas accro aux pâtes. Par contre, j’ai un faible pour les avocats et les tomates (en hiver, c’est pénible – elles ne sont vraiment pas bonnes), et pour le fromage. Mon envie de cuisiner est souvent liée à mon humeur, et comme elle est cyclique, c’est souvent le même jour que j’ai besoin de comfort food (le jeudi soir).
Je fais en général mes courses au supermarché le samedi matin, et j’y repasse une seconde fois le vendredi midi. Avant, j’y allais presque tous les jours mais maintenant, je vis beaucoup plus avec le contenu du frigo et du surgélateur. Je ne vais que très rarement au marché (et pourtant, il y en a un trois fois par semaine près de chez moi) mais je dois de temps en temps refaire mon stock de produits exotiques. Je vais alors au Kam Yuen (produits chinois / asiatiques), chez Fresh Med (produits méditerranéens et proche-orientaux), ou au supermarché indien.
Je suis souvent ennuyée par les grandes quantités qui sont vendues. Le surgélateur me sauve à ces moments-là, mais c’est aussi la raison pour laquelle je mange peu de choux et choux-fleurs (mais bien du brocoli et des choux de Bruxelles), de courges et potirons, et même d’épinards frais que pourtant j’adore mais qui sont emballés dans de trop grands sachets.
Pour le midi, dans le passé, j’allais chercher tous les jours un sandwich ou une salade mais je me suis lassée. Depuis quelques mois, je m’efforce le lundi soir de préparer des repas pour deux ou trois jours, souvent des quiches (mais j’ai fait le tour), et plus récemment des plats aux légumes.
Après cette longue introduction, voici les menus de ma semaine:
Vendredi midi: sushis du supermarché / Vendredi soir: pavé de saumon grillé, pak choi au soja, purée de pommes de terre
Samedi midi: pain et fromage / Samedi soir: brochette d’agneau marinée au citron, herbes et ail avec baba ganoush
Dimanche midi: pain et fromage / Dimanche soir: Red-braised pork (Fuschia Dunlop, Every grain of rice), pak choi et himejis sautés au soja et calamondin (ou comment détourner une recette du même livre en lui donnant un accent philippin), riz
Lundi midi: saumon fumé, concombre, tomate (les trucs vite rassemblés le matin) / Lundi soir: les restes d’hier soir (je cuisine souvent pour deux jours, voire même trois)
Mardi midi: Black-eyed beans and chickpeas usal – ou une version personnelle du plat de Meera Sodha (East), moins soupe et avec d’autres légumes / Mardi soir: brochettes de poulet, poivron et oignon avec guacamole maison
Mercredi midi: comme hier / Mercredi soir: les mêmes brochettes accompagnées de frites (on sent poindre l’envie de comfort food)
Jeudi midi: comme hier et avant-hier / Jeudi soir: resto
Est-ce que je publierai ça toutes les semaines ? J’hésite – j’ai peur que cela ne vous intéresse pas plus que ça…. Ou tous les mois ? Qu’en pensez-vous ?
Short diary of the week (116)
Lundi: de belles courbatures à l’arrière des jambes, ce nouveau tissu est magnifique et la doublure juste ce que je cherchais sans en trouver en magasin, le nez qui chatouille – mauvais signe ?, Masters of Sex, Downton Abbey, une soirée bizarre qui se termine en crise d’angoisse sans vraie raison à part un sentiment de frustration à cause du manque de temps libre
Mardi: me forcer à terminer au plus vite, une averse au moment de partir, trop manger et pourtant la portion n’était pas si grande, Hannibal qui a repris son lent rythme de croisière, The Good Wife, terminer un livre
Mercredi: équinoxe, pluie, un chat roux, un ballon coincé dans l’arbre, ça fait toujours plaisir de manger avec cet ami à midi !, une après-midi un peu intense (je préfère le mot « hectic » qui possède d’autres nuances), apprendre un programme de sous-titrages en 20 minutes, courir pour le tram, prendre 10 minutes pour me poser, prendre la voiture pour mon rendez-vous chez Coyote – comme toujours très instructif, même pas faim en rentrant, trop vidée pour des séries difficiles – The Good Wife est devenu ma série « doudou »
Jeudi: tenter de réfléchir à mon émotion du matin – non être encore à moitié endormie n’en est pas une, une nouvelle app de cocktails, tenter de moins manger, quelques exercices pour le haut du corps, Hannibal, The Good Wife
Vendredi: une longue listes de tâches à accomplir, à la recherche d’une tablette pour mon voyage professionnel, yesss ! j’ai terminé la première phase du grand projet, Mr Robot – deux épisodes, The Good Wife
Samedi: autant au printemps j’ai ce besoin pressant de sortir et travailler dans le jardin autant en automne je dois me forcer, n’empêche il fallait bien tondre la pelouse et déjà couper quelques plantes mortes, ça me fera mon activité physique du jour !, terminer le second livre sur les jardins japonais, Mr Robot, Dr Who, The Good Wife
Dimanche: du mal à me réveiller ce matin, est-ce que j’arriverai à faire tout ce que j’ai envie de faire ? zumba, le ring de Bruxelles, des bulbes mais aussi quelques plantes automnales (chrysanthèmes, cyclamen, viburnum), terminer la robe mais coincer sur le jupon: ce tissu de doublure est tout simplement refusé par ma machine à coudre – peut-être que l’aiguille à jersey sera plus efficace ? mais ce sera pour une autre fois, tentons Scream Queens – complètement over the top, The Good Wife
A la recherche du petit déjeuner idéal
Suite à mon article précédent, voici quelques détails concernant mon petit déjeuner. Il consiste depuis des années en céréales genre muesli croquant et lait, avec un thé noir sucré. Rapide et efficace donc mais sans doute pas idéal. Quand je suis en voyage, je me régale des buffets combinant œufs et autres plats salés, fromage, charcuterie et fruits. Cela me plairait de déjeuner comme ça plus souvent pour que je n’aie pas de creux en milieu de matinée (enfin, un creux qui ressemble plus à une faim criante qu’il faut apaiser de suite sous peine de tomber dans les pommes) mais le matin, mon temps est limité et ma digestion pas toujours optimale (la simple odeur de café dans le métro me donne la nausée). Je me demandais donc en quoi consistait votre petit déjeuner. Et quelles sont vos méthodes pour ne pas avoir faim en milieu de matinée ?
Où il est question de nourriture
Même si je n’en parle pas souvent, je réfléchis souvent à ce que je mange et comment. Cela fait des années que je ne jure que par des produits frais et que je bannis toute nourriture déjà préparée (« processed food » – expression je n’arrive pas à traduire). Je suis devenue incapable de manger un plat surgelé ou pas (à moins qu’il ne vienne d’un magasin de bonne qualité comme l’excellent traiteur italien de Stockel). J’ai tenté l’expérience des paniers bios pendant toute une période puis arrêté parce que je devais faire un détour pour aller le chercher, que les heures étaient fort restrictives et sans doute parce que nous sommes partis en vacances sans renouveler pour notre retour (et que nous avons eu une overdose de poireaux). Cela fait des mois que je parle de recommencer mais je n’ai toujours pas commandé un panier test chez Reason2.be qui livre à domicile.
Mon menu est en général composé de viande ou poisson et légumes, le plus souvent sans féculents. Je ne mange que rarement des pâtes et environ une fois par semaine végétarien. Les produits laitiers sont présents, surtout sous forme de fromage. Et je ne dois pas me plaindre de problèmes de transit intestinal.
Mes problèmes d’insomnie ont révélé que si je suis fatiguée, mon repas de midi me donnait souvent un gros coup de pompe. Je me rends aussi compte que j’ai très souvent faim mais que je n’arrive pas à manger une grande quantité en une fois. Beaucoup de personnes que je connais mangent au moins le double par repas; au restaurant, je ne vide jamais mon assiette et suis toujours gênée de laisser autant. A la maison par contre, j’ai tendance à vider les casseroles si elles restent sur la table (il ne reste jamais beaucoup mais juste assez pour me faire trop manger). Dernièrement, je me suis rendue compte que je fais souvent ça pour me consoler, prenant la nourriture comme réconfort. En effet, si j’ai des soucis amoureux, je ne mange plus, mais quand j’ai des soucis au travail, je cherche le réconfort par tous les moyens. Je suis tentée par un cocktail, un verre de vin (voire plus) et par de la nourriture qui me donne du plaisir.
Quand je suis au travail, je grignote beaucoup. Si je suis en congé, je ne pense même pas à la nourriture en journée, ou en tous cas beaucoup moins. J’ai l’impression que le sentiment de faim vient moins rapidement quand je suis occupée à des choses que j’aime faire. Quand je rentre du boulot, souvent je fais une razzia sur le frigo: du fromage, du jambon, des olives… Évidemment, le soir, je ne bouge plus beaucoup et donc toute cette nourriture s’accumule, me faisant prendre assez pernicieusement du poids. Pour le moment, je suis dans une phase compliquée: j’ai vraiment beaucoup de soucis au travail et je me suis rendue compte que cela avait beaucoup d’influence sur ma prise de nourriture. Le problème, c’est que j’ai beaucoup de mal à enrayer la chose. Je me force à me limiter mais c’est très très difficile. Une manière, c’est de préparer une petite portion de nourriture et de ne pas acheter de vin en semaine même si j’en ai souvent envie, même avec une lasagne du traiteur italien de Stockel. Mais cela ne réussit pas souvent.
C’étaient donc quelques réflexions assez décousues sur mes rapports à la nourriture. J’aurais pu aborder encore d’autres sujets, je me rends compte que j’ai un peu dévié en cours de route sur ce qui me pose problème pour le moment. D’autres articles devraient suivre, posant des questions plus précises sur ce que je mange et peut-être mon rapport au végétarisme.