Nouilles d’Asie

Chihiro Masui, Minh-Tâm Trân, Margot Zhang, Nouilles d’Asie (2016): ce livre de cuisine a été écrit par trois autrices francophones de trois origines différentes: Japon, Vietnam et Chine. Elles y rassemblent des recettes de nouilles, des recettes traditionnelles mais aussi fusion, avec même quelques écarts dans d’autres pays comme la Corée ou la Thaïlande. Le texte est très limité et cela aurait été intéressant d’en savoir un peu plus sur le sujet. Par contre, le livre est richement illustré, avec des photos de tous les ingrédients (nouilles, condiments, herbes et légumes asiatiques), des recettes photographiées pas à pas (de certaines nouilles donc) et des photos de chaque plat. En le lisant, je me suis rendue compte que je n’avais quasi rien essayé et que j’avais une préférence pour les soupes, mais qu’il y avait plein de recettes qui me donnaient envie. Parfois, ça vaut la peine de ressortir des livres plus anciens ! Un livre intéressant, mais pour beaucoup de recettes, il y a une recette dans la recette et préparer les bouillons pour les soupes prend beaucoup de temps (heureusement, il y a quelques soupes japonaises très faciles).

  • photos: **** (toutes les recettes sont illustrées)
  • texte: ** (basique)
  • originalité des recettes: ****
  • authenticité des recettes: ****
  • faisabilité des recettes: ***
  • mesures: unités de mesures métriques
  • recettes favorites: « Soba à la mode des barbares du sud » (cette recette, je l’ai déclinée sous plein de formes et c’est elle qui m’a donné l’idée d’utiliser du magret de canard, que j’ai ensuite changé en canard fumé pour la facilité), « Bo bun », « Bun au poisson au curcuma et à l’aneth »
  • indispensabilité du livre: ***

Let’s cook our books #18: Bo bun

C’est un peu un hasard mais le contenu de mon frigo contenait tous les ingrédients pour préparer un plat pour le nouvel an chinois, un bo bun vietnamien au bœuf dont j’ai pris la recette dans Nouilles d’Asie. Un bo bun sans rouleaux de printemps parce que c’est plus une tradition européenne que locale, comme le précisent les auteurs. Je n’avais pas les nouilles appropriées mais il me restait des vermicelles de riz thaïs fort similaires. Et je n’ai pas mis de salade au fond du plat parce qu’il y avait déjà assez à manger comme ça. Mais est-ce que c’était bon ? Oui ! surtout le bœuf mariné !

Bo bun

Let’s cook our books #16: soba noodles

soba à la mode des barbares du sud
Quand j’ai acheté Nouilles d’Asie, je me doutais bien qu’une série de recettes seraient un peu compliquées à cause d’ingrédients exotiques ou de bouillons à préparer à l’avance. Mais j’en ai tout de suite sélectionné quelques-unes qui ne demandaient pas trop de temps. Quoique. A priori, un bouillon dashi, c’est facile à faire, surtout quand on prend de l’instantané. Sauf que j’ai voulu le préparer moi-même. Ce n’est pas bien compliqué mais quand on ne l’a jamais fait, il faut un moment pour assimiler les différentes étapes. Donc, faire tremper le konbu pendant 30 minutes pour le réhydrater? Ce n’est pas possible là maintenant, 15 minutes suffiront, j’ai faim ! Ah et les flocons de bonite, ça ne se conserve pas plus de 7 jours ? Que vais-je faire avec mon paquet ? (On m’a conseillé entre temps de le garder au surgélateur, ou même dans une armoire, sachant que le goût risque de s’estomper, rien de plus).

Mon choix s’est porté sur « Soba à la mode des barbares du sud ». J’ai donc mon dashi qui est prêt, mais en fait il faut un bouillon tsuyu, donc du dashi mélangé à du kaéshi, un mélange de sauce soja, mirin et sucre. Heureusement, le kaéshi se conserve au frigo pendant longtemps. Quand tout cela était prêt, j’ai cuit mes nouilles soba d’un côté et mes tranches de canard de l’autre, ainsi que le poireau. Je n’ai trouvé que des poireaux grand format et j’ai donc dû les couper en rondelles, ce qui présente moins bien que dans le livre. Une fois tous les ingrédients prêts, la soupe se prépare en quelques secondes. Et le goût ? C’était tout simplement délicieux. J’adore le canard et l’association avec le bouillon un peu salé et les légumes (les poireaux et les oignons de printemps) était juste parfait. J’ai utilisé les restes le lendemain et c’était prêt en quelques minutes. Bref, je me dis que je devrais préparer du dashi en grandes quantités et le surgeler. Ou utiliser de l’instantané.

soba à la mode des barbares du sud