Lundi: commencer la journée avec nausées courbatures et maux de tête – on voit bien que je n’ai pas envie d’aller travailler, une réunion avec une demi-heure de flou (et donc bien trop longue), beaucoup de frotte-manche très mielleux, si je prends cette décision c’est pour moi, faire un mailing personnalisé, partir plus tôt pour un rendez-vous à la banque, des restes, pester sur le mini mac qui devient vieux et qui rame beaucoup, une mauvaise nouvelle: la mauvaise vue de mon papa est définitive (mais je n’ai pas plus d’explications: il n’a pas écouté le médecin), True Detective – début de la saison 3, Crazy ex-girlfriend
Mardi: « les gens » !, me faire éclabousser par un connard en grosse voiture, un métro bondé, me faire presque écraser sur le passage pour piétons par une seconde voiture qui veut dépasser la première qui s’était gentiment arrêtée pour moi (et non les deux voitures n’étaient pas des BMW ou apparentés – la seconde était petite), finalement au bureau c’est calme en comparaison, réussir à caser ce dernier jour de congé à prendre (ça valait la peine d’aller voir le chef du personnel), enfin pouvoir à nouveau travailler sur le projet de base, et bien avancer, et puis rien de spécial, Call the midwife, Crazy ex-girlfriend – ça y est je suis à jour
Mercredi: d’humeur maussade, me poser des questions sur mon implication, travailler dans mon coin, oh mais cette chouette proposition à laquelle je ne croyais pas pourrait se faire tout frais payés par le partenaire, ah ben en fait non: refus net de ma direction, une déception de plus, encore moins motivée, partir plus tôt pour du shopping, acheter des basiques soldés, un coup de pompe gigantesque: j’ai envie de pleurer tellement je suis fatiguée au milieu du centre commercial, reprendre The little drummer girl, tester la série dont tout le monde parle: Tidying up with Marie Kondo et être trop paresseuse pour me lever et arrêter avant la fin (en un mot: c’est mauvais)
Jeudi: une grosse fatigue et un début de mal de gorge, me faire tremper par la pluie, passer de Bolivie en Syrie, me faire tremper par la pluie-neige, La France est notre patrie (Rithy Panh, 2015) – un documentaire avec uniquement des images d’archives d’Indochine (essentiellement) – un peu ennuyeux à la longue
Vendredi: une mauvaise nuit à cause du mal de gorge, hésiter à aller travailler et puis y aller, des couloirs vides, les trucs du vendredi, et d’autres trucs à terminer, oups ma jupe remonte sous mon manteau, The little drummer girl, me mettre tôt sous la couette pour lire
Samedi: me réveiller en milieu de nuit pour cause de mal de gorge, juste frigorifiée même sous deux couvertures, fatiguée du rhume, de la couture, aller chez mon papa, fatiguée de ses problèmes (j’ai eu une conversation avec l’infirmière en chef et c’était pénible d’entendre tout ça), des courses, m’affaler dans le canapé et ne plus faire grand chose, terminer quand même mon roman, un début de film mais m’endormir devant, aller dormir tôt
Dimanche: le nez bouché et des maux de tête, super fatiguée, c’est nul d’être malade le w-e, un peu de couture, traîner beaucoup, des frissons, de la température, cuisiner le plat qui était prévu même si je n’arrive pas à le goûter convenablement – d’ailleurs je n’ai pas d’appétit, The left handed gun (Arthur Penn, 1958) – on sent que ce film est précurseur d’un mouvement mais je ne suis pas sûre d’aimer ce jeu d’acteur trop maniériste, Crazy ex-girlfriend, batailler contre mon nez qui se bouche