Le Leapfrog est un cocktail créé en 1997 par Jim Meehan, du bar PDT à New York. Il se serait inspiré d’une recette utilisant de l’alcool d’abricots hongrois et répertoriée dans The Ideal Bartender par Tom Bullock, datant de 1917 (le Leaping Frog). Il y a rajouté divers éléments pour créer une boisson assez fraîche et estivale. C’est ce côté-là qui m’a inspiré mais ma réalisation laisse encore un peu à désirer: j’ai été trop timide sur la quantité de menthe, les feuilles étant fort petites. Et je ne suis toujours pas satisfaite de ma liqueur d’abricot. C’est une recette que je réessayerai un de ces jours en tentant de l’améliorer.
Voici la recette (en oz, par paresse, mais je considère que 1oz = 3cl):
- 2 oz de gin Plymouth, un gin dont la recette date du 18e siècle et aromatisé avec 7 « botanicals » (si quelqu’un connaît une traduction adaptée de ce mot ?) – apparemment, le cocktail est très bon aussi avec du gin plus commun comme le Beefeater
- 0.75 oz de jus de citron pressé
- 0.5 oz de liqueur d’abricot: la recette propose du Rothman & Winter Orchard Apricot, introuvable par ici, j’ai donc substitué de la liqueur d’abricot The Bitter Truth
- 0.25 oz de sirop de sucre
- 2 « dashes » de bitter orange, du Regan’s pour ma part
- 6 feuilles de menthe
Broyez les feuilles de menthe avec le sirop de sucre au fond du shaker, ajoutez tous les autres ingrédients avec des glaçons et passez le tout à travers un tamis avant de le verser dans une coupe refroidie à l’avance.
C’était l’occasion d’inaugurer mes toutes nouvelles coupes. Je n’ai pas dû aller bien loin: elles étaient dans une armoire chez mes parents. Il s’agit de la collection Esneux de Val Saint-Lambert, produite à partir de 1920. Pour la petite histoire, j’ai toujours détesté ces verres quand j’étais plus jeune mais maintenant, je leur trouve un charme certain. Ces coupes n’ont quasi jamais servi, nous avons toujours bu le champagne dans des flûtes. Elles retrouvent maintenant une nouvelle vie.