At the movies – 45 (1930s)

Cary Grant, Baby et Katherine Hepburn

Angels with Dirty Faces (Michael Curtiz, 1938) – 3/5: Rocky Sullivan (James Cagney) est un gangster. Il a grandi dans le quartier de Hell’s Kitchen à New York et est resté ami avec Jerry Connolly (Pat O’Brien) qui est devenu prêtre. Si le premier continue ses louches activités, le second tente de le ramener sur le droit chemin, ou du moins il essaie de diminuer son influence sur les jeunes qui sont attirés par le personnage du gangster. C’est un bon film de gangsters, avec aussi Humphrey Bogart en second rôle, mais je coince sur James Cagney et sur les Dead End Kids qui jouent les ados influençables (ils surjouent beaucoup trop).

Bringing up Baby (Howard Hawks, 1938) – 3/5: considéré comme la meilleure screwball comedy du moment, ce film présente Cary Grant et Katharine Hepburn dans un déferlement de dialogues et de quiproquos, avec comme personnages secondaires un léopard (Baby) et le chien George (le célèbre Skippy) qui a volé le si précieux os de brontosaure de Cary Grant (qui est paléontologue dans le film). C’était trop chaotique pour moi, j’ai préféré d’autres screwball comedies comme The Awful Truth ou Nothing Sacred, mais il est évident qu’il y a une alchimie entre les deux acteurs. Et puis voir Cary Grant en peignoir vaporeux de femme, ça n’a pas de prix (avec une mention de « gay »).

Four Daughters (Michael Curtiz, 1938) – 1/5: quatre sœurs musiciennes vivent avec leur père et leur tante Etta. Elles cherchent toutes un mari. J’ai arrêté après une demi heure pour cause de niaiserie, mais apparemment, d’après le résumé, l’histoire tourne au tragique (enfin au gentil tragique où tout finit bien). Le film a eu beaucoup de succès à l’époque… mais rien à voir avec le Michael Curtiz d’Angels with Dirty Faces.

You Can’t Take It with You (Frank Capra, 1938) – 2/5: Alice (Jean Arthur), secrétaire, tombe amoureuse de son jeune patron, Tony (James Stewart). Son père (Edward Arnold) est un homme d’affaire un peu rapace, le total opposé du milieu bohème et excentrique dans lequel vit Alice, dont le grand-père (Lionel Barrymore) est un sacré personnage. Cette rencontre entre les deux familles ne peut que faire des étincelles. Cela n’a pas eu cet effet sur moi malheureusement, et je me suis bien ennuyée, d’autant plus que le film est long et ne varie pas trop les décors.

Alexander’s Ragtime Band (Henry King, 1938) – 2/5: Alexander (Tyrone Power) est violoniste classique et voit une carrière toute tracée devant lui. Sauf qu’il se lance dans un groupe de jazz, et rencontre la chanteuse Stella Kirby (Alice Faye), dont il tombe amoureux. Le film suit le groupe, ses premiers succès, la Première Guerre mondiale, et le retour sur scène, avec une succession de déceptions amoureuses qui malgré tout finissent bien (ce n’est pas un spoiler, tous les films de l’époque finissent bien). Par contre pour arriver à cette fin, ça met du temps et le scénario ne suit pas. C’est plus un film musical mettant en avant les compositions d’Irving Berlin, intéressantes, mais ça ne suffit pas. Beaucoup d’ennui donc.

Quai des brumes (Marcel Carné, France, 1938) – 4/5: Jean (Jean Gabin), un militaire des colonies qui a déserté, arrive au Havre. Il passe la soirée au Panama, un bar de bord de quai un peu isolé et y rencontre Nelly (Michèle Morgan). Il est attiré par elle, elle est terrorisée par son tuteur, Zabel (Michel Simon) qui a probablement tué son amant. Zabel est aussi poursuivi par les petits gangsters locaux. Un film sombre, tout en ambiances, triste et mélancolique, mais surtout très beau. A noter: le port, le chien, la foire et ses autos tamponneuses et toujours cette nécessité d’avoir des sous-titres pour une partie des dialogues.

The Citadel (King Vidor, Royaume-Uni, 1938) – 3/5: Andrew Manson (Robert Donat) est un jeune médecin idéaliste qui n’a pas peur d’exercer son métier dans des endroits compliqués: un village ouvrier atteint par des épidémies de typhus, une petite ville minière où les ouvriers sont malades, puis il part à Londres avec son épouse (Rosalind Russell) mais se laisse entraîner par la richesse et perd son objectif premier de vue. Ce n’est pas un mauvais film, ce n’est pas non plus un bon film, mais je ne me suis pas ennuyée, sauf un peu pendant la seconde partie. Les accents gallois sont intéressants, la haute société londonienne beaucoup moins.

Short diary of the week (330)

Lundi: la fatigue du début de semaine, tout ce monde qui cause et s’agite dans le couloir – j’ai du mal aujourd’hui – en fait il y a plusieurs personnes qui viennent de s’ajouter, le sujet de la semaine: l’Asie centrale, et puis passer à l’Allemagne, commencer à m’inquiéter pour le rendez-vous médical de vendredi – j’ai le même âge que ma maman quand on lui a diagnostiqué son premier cancer, préparer une quiche, Doctor Who, avoir envie de parler à quelqu’un de mes inquiétudes – et d’autres choses – mais ne pas trop savoir à qui, de la lecture

Mardi: une très mauvaise nuit – pas vraiment une insomnie mais du sommeil trop léger entrecoupé de micro-réveils, des maux de tête, d’humeur plutôt triste, avancer sur les divers projets, quelques courses utilitaires (matériel de couture et produits de beauté), Call the midwife, de la lecture

Mercredi: une nuit vaguement meilleure mais toujours aussi fatiguée au réveil, et avec de légères nausées, une longue discussion intéressante sur les manières de travailler, attendre avec impatience une réponse à un mail, une réponse qui n’est pas celle que j’espérais au final, commencer This is us, comme je me sens toute tendue je fais une séance de yoga de relaxation

Jeudi: le travail comme d’habitude, un nouvel échange de mail qui est déjà plus intéressant, un épisode de Succession, cette impression de plus en plus grande d’être totalement invisible

Vendredi: le métro qui se traîne, deux rendez-vous médicaux – tout va bien du côté des seins et pas de signe de ménopause, une heure pour retourner au travail à cause d’un rail cassé qui interrompt le métro entre Schuman et Mérode, une grosse fatigue qui génère évidemment une grosse déprime, Lola versus – une comédie romantique dans laquelle je ne me reconnais pas du tout

Samedi: aller chez mon papa, le trouver dans le couloir tout à fait confus et ne sachant pas où est sa chambre, le voir chaque semaine de plus en plus diminué me fait mal, goûter du vin au supermarché tout en parlant avec le responsable du rayon, de la couture ou comment j’apprends à coudre du passepoil grâce à youtube, de la lecture, du jeu, le début d’un long film

Dimanche: la tempête pour le troisième dimanche de suite, du rangement, du tri de photos, de la couture – fière de mon passepoil – mais ça prend du temps, de la lecture, du jeu, de la cuisine, la fin de Chien enragé (Akira Kurosawa, 1949) – je ne suis pas trop fan de ce maniérisme extrême mais c’est un bon film malgré tout

Short diary of the week (260)

Lundi: tenter les sandales malgré le ciel tout gris, c’est la rentrée: vive les mauvaises nouvelles au boulot, une me fâche surtout par son incohérence, voir deux deadlines arriver (fin septembre) et ne pas être sûre de pouvoir les atteindre vu la quantité de choses qui reste à faire, rentrer tôt et puis juste traîner dans le canapé – ce qui me fait râler, Legion, I’m dying up here

Mardi: mes nuits ont l’air d’avoir retrouvé une certaine sérénité, pas qu’elles soient parfaites: je me sens toujours un peu fatiguée le matin mais plus épuisée comme à d’autres moments, tout le monde est d’accord sur les incohérences du moment, et du coup le boulot s’en ressent un peu, de même que mon énergie à faire des choses en rentrant, Better Call Saul, No Reservations à Las Vegas

Mercredi: des rêves bizarres, avancer sur plusieurs plans, jusqu’à ce qu’il y ait une panne, le contrôle des grains de beauté – résultat: j’ai une belle peau et aucun souci, Legion, I’m dying up here (et avoir du mal à rester réveillée – ce qui semble être la nouvelle norme du soir)

Jeudi: les incohérences continuent à faire des vagues, me rendre compte que je vais devoir travailler sur l’autre projet pour qu’il soit fini à temps, un rendez-vous chez l’ophtalmologue – tout va bien, quelques courses avant de rentrer, scanner quelques dias, I’m dying up here

Vendredi: les trucs du vendredi, ctrl c ctrl v – ou comment remplir son après-midi d’une manière très ennuyeuse, des maux de ventre, préparer un curry de poisson srilankais en ne suivant pas tout à fait la recette tout en écoutant un groupe du Niger, I’m dying up here – la fin de la première saison – une série plaisante

Samedi: d’humeur un peu morose – l’arrivée de l’automne et l’imminente fin de la question de la maison paternelle sont probablement en cause, terminer de scanner la première boîte de dias, un coup de fil de mon papa juste pour me dire qu’ils sont quatre maintenant à table et qu’il n’aime pas, aller chez lui puis faire les courses, du jardinage, de la lecture, de la cuisine, un film: I, Tonya (Craig Gillespie, 2017)

Dimanche: réveillée bien trop tôt pour résoudre mes problèmes de fatigue, la nouvelle saison de la zumba a commencé, terminer une robe grâce à l’aide de ma voisine qui a épinglé les bretelles à la bonne hauteur, terminer le gros livre sur les musiques de Cuba, continuer mon roman, cuisiner, m’endormir devant Three billboards outside Ebbing, Missouri

Short diary of the week (258)

Lundi: j’ai donc bien dû prendre un anxiolytique pour dormir, et donc pas très réveillée ce matin, reprendre le boulot sans aucune envie, régler les choses urgentes et attendre des réponses, me traîner toute la journée, et donc il faut que j’écrive au bourgmestre maintenant, Sharp Objects, Harlots

Mardi: une nuit qui a l’air convenable mais qui me laisse malgré tout épuisée au réveil, me traîner (bis), organiser la journée de demain, je n’ai pas trop envie – surtout parce que ça bouscule mes habitudes en fait, revoir le médecin du sommeil: je n’ai rien physiquement et donc mes insomnies peuvent être résolues, Better Call Saul, Harlots

Mercredi: j’ai donc pris un médicament prescrit par le médecin, pas sûre que je sois plus reposée, et donc je passe la matinée à la maison vu l’horaire spécial de ma journée, manger avec mes collègues puis partir pour Huy, filmer et interviewer des artistes sur la place au soleil, c’est vite terminé – ce qui nous laisse une longue pause avant les concerts, et lors des concerts mon boulot est en fait terminé, rentrer tard mais trouver ce mail important dans ma boîte

Jeudi: une nuit trop courte et pas reposante, mais pas question de traîner: j’ai un rendez-vous à 11h, une discussion qui je l’espère donnera des résultats intéressants, l’après-midi est longue, discuter un moment avec deux voisines, cuisiner, Sharp Objects, A Cook’s Tour à Singapour puis à Chiang Mai

Vendredi: une bonne nuit – yeah !, froid puis chaud puis froid, non mais j’hallucine – l’acquéreur potentiel ne fait pas confiance au second mail officiel, les trucs du vendredi, me décider pour aller faire du shopping, essayer des jupes trop petites, un pantalon me va mais il est un peu court, les chaussures me font mal aux pieds, je rentre finalement à la maison avec juste un livre, la fin un peu brouillonne de la seconde saison de Harlots, la fin de la seconde saison de A Cook’s Tour à Hanoï, Bangkok et Singapour – une deuxième saison très brouillonne aussi

Samedi: une matinée à traîner pleine d’indécision, aller chez mon papa puis faire mes courses, tailler une des deux haies, de la lecture, Sharp Objects, No Reservations au Vietnam

Dimanche: de la couture mais sans énormément d’entrain – d’ailleurs ce que j’ai cousu est loin d’être parfait, enlever les mauvaises herbes de la pente du garage et du trottoir, lire et scanner des dias en même temps, surprise: elles ont été prises lors de l’Expo 58 !, Sharp Objects, I’m dying up here

Histoires de sommeil

Cela fait des années que j’ai des insomnies par périodes. Parfois je me réveille pendant une heure ou plus au milieu de la nuit; depuis un an ou deux je dors mal toute la nuit et je sais avant de me mettre au lit que la nuit sera mauvaise. Et souvent ces mauvaises nuits s’accumulent toute la semaine, me laissant épuisée et incapable de faire quoi que ce soit, notamment des activités sociales. Et puis, j’ai des périodes où tout va bien et je dors comme un bébé.

Je me suis toujours doutée que ce mauvais sommeil était lié au stress et à mes nombreuses angoisses mais je n’en avait pas la preuve. J’ai finalement été consulter un médecin spécialiste (au tout nouvel hôpital Delta) qui m’a de suite prescrit un examen du sommeil. J’ai eu la chance de pouvoir le faire à la maison mais j’ai détesté. J’ai très mal dormi avec tout ces fils et ce gros boîtier qui enregistrait tout. Mais j’ai dormi quand même une partie de la nuit et le technicien m’a affirmé le lendemain qu’il y avait assez de matière à analyser.

Les résultats sont assez positifs: je n’ai aucun souci physique, juste quelques anomalies: je soupire souvent et mes rêves sont suivis d’une brusque phase d’éveil alors que normalement, je devrais me rendormir de suite. Ces anomalies sont très probablement liés à de l’anxiété et causent ma fatigue du lendemain. Le médecin m’a prescrit du trazodone à très petites doses (c’est à la base un antidépresseur, ne causant heureusement aucune addiction), à prendre uniquement quand j’en ressens le besoin (même si j’en prends tous les jours, la boîte tiendra plus d’une demi année). Il reviendra vers moi aussi avec des adresses pour apprivoiser mes anxiétés et il approuve tout à fait mes exercices de méditation et mes consultations avec Coyote. Il a été très rassurant, me disant que mes insomnies pouvaient se soigner et disparaître. Maintenant c’est à moi de trouver les techniques de relaxation qui me conviennent le mieux et de tester le médicament si nécessaire (je préfère l’éviter le plus possible – mais j’en prendrai dans les cas aigus de grande fatigue).

 

Short diary of the week (254)

Lundi: aller une fois de plus à la commune pour m’informer sur ce courrier, me dire que je devrai sans doute attendre jusqu’au retour de vacances de l’employé, le début d’une semaine qui s’annonce tropicale – ce qui sera compliqué au bureau, à vrai dire je supporte très bien la chaleur mais j’ai quand même moins d’énergie et je préfère ne pas être enfermée, le moment où il est temps de partir, est-ce qu’aller à pied était une bonne idée ?, un rendez-vous chez un médecin spécialiste du sommeil – il faudra faire l’examen pour en savoir plus, des restes de barbecue, lire au jardin – j’aurai lu 100 pages du pavé aujourd’hui !

Mardi: mon cerveau – ce troll – a sans doute voulu se venger du fait que j’ai vu un médecin du sommeil: j’ai très mal dormi – de ces insomnies sans sommeil profond de toute la nuit, il fait chaud dans mon bureau, écrire, trier des disques – comme pour tout le reste de l’été, commencer à fondre, rentrer chez moi dans la fraîcheur relative de mon salon, cuisiner des courgettes du jardin farcies, m’installer dehors avec un livre et sentir la température baisser très lentement pour finalement se bloquer à 24°, terminer un des deux livres en cours dans mon lit avant de m’endormir

Mercredi: réveillée par la pluie à 5h45, mettre ma nouvelle robe – The scene a the sea dress, same same au boulot, fondre, profiter de ce court trajet dans un tram à air conditionné, profiter de la fraîcheur relative de mon salon, A Cook’s Tour – fin de la première saison (New York, Ecosse et Angleterre), lire au jardin

Jeudi: me réveiller à 6h44, me rendormir profondément, être réveillée en sursaut par le réveil à 7h, le travail est fort ralenti chez tout le monde au bureau, abandonner à 16h30, arriver à la maison au moment où tombent les premières gouttes de pluie, et puis c’est le déluge, et il faut éponger de l’eau qui perce à travers certains châssis, et puis il fait super humide, GLOW – deux épisodes, A Cook’s Tour à Saint-Martin

Vendredi: une très mauvaise nuit sans raison, la journée sera longue, mon colis est déjà là !, organiser la semaine qui vient, j’espère que j’ai tout compris – je n’entendais vraiment pas bien mon interlocuteur au téléphone, tenir jusqu’à 15h et puis abandonner, lire dans la fraîcheur relative de mon salon – 27° quand même – contre 35° au jardin, et puis ça commence finalement à se rafraîchir lentement mais il fait trop nuageux pour voir la lune rouge, A Cook’s Tour à la Nouvelle-Orléans, me mettre au lit avec la fenêtre ouverte, m’endormir puis me réveiller à cause du vent et refermer la fenêtre malgré la chaleur

Samedi: il fait bien plus frais !, du repassage – je dégouline, aller chez mon papa, les courses, de la lecture en tentant de ne pas angoisser, c’est donc cette nuit l’examen du sommeil, un technicien vient m’installer tout le matériel, terminer la seconde saison de GLOW, me mettre au lit pas très à l’aise

Dimanche: comme prévu j’étais trop dérangée par tout le bazar pour passer un bonne nuit – j’espère que ça donnera quand même quelques résultats, le pire à enlever ce sont les électrodes collés dans les cheveux, vite une douche pour ne plus sentir le dissolvant, de la couture – ou plutôt de la préparation de couture en changeant de patron, sauf que je dois évidemment l’adapter à ma taille, un seul but pour l’après-midi: terminer le pavé, rapporter le matériel d’analyse du sommeil en voiture (utiliser les transports en commun m’auraient quasi pris le triple du temps pour aller dans le quartier Flagey-Châtelain), un cocktail pour oublier tout ça, reprendre The 100 après plusieurs semaines et m’ennuyer un peu, A Cook’s Tour à Salvador de Bahia et Rio

Short diary of the week (213)

Lundi: au moins aujourd’hui j’ai une raison d’être fatiguée, mais cela n’améliore pas mon état de santé général, le boulot habituel, un questionnaire pour un visa indien long – très long – heureusement que je me souviens où est née ma maman – par contre je n’ai plus le n° du visa de mon voyage en 1999 – après info NA fonctionne aussi, ou comment un tout petit bout de journée est plus intéressant à raconter que le reste, The Deuce, terminer un roman

Mardi: le retour des métros en retard et bondés, commencer un nouveau roman, un bel objet, déplacer mon rdv chez le dentiste pour aller au vernissage d’une grande expo, apprendre par la suite que je ne pourrai peut-être pas y aller pour cause de grève, me sentir complètement vidée et finalement appeler le médecin qui me donne rendez-vous le lendemain, des problèmes de métro – à nouveau, Halt and Catch Fire, Longmire

Mercredi: me lever pas du tout en forme, des vertiges, le premier épisode de la série Vietnam de Kevin Burns, aller chez le médecin qui malgré mon rendez-vous est débordé, attendre deux heures, me faire ausculter de partout pour exclure toute autre possibilité, prescription de repos pendant 10 jours, Longmire – fin de la quatrième saison

Jeudi: enfin aller faire ma demande de visa indien, en profiter pour faire quelques courses avant de rentrer me reposer, ne pas faire grand chose, le deuxième épisode de la série documentaire Vietnam, Longmire – début de la cinquième saison

Vendredi: me rendre compte que j’ai repoussé pendant des semaines une série de choses à faire pour moi et qu’elles se sont accumulées à tel point que je ne sais plus par quoi commencer, un rendez-vous très apprécié chez Coyote, cuisiner avec le contenu du frigo presque vide, Vietnam, une longue conversation avec une amie

Samedi: hésiter sur les activités de la matinée, c’est un peu court pour faire les trois courses prévues – reportons donc à plus tard, lors de la visite du samedi donner des conseils à mon papa à propos des relations avec une personne dépressive, passer l’aspirateur, lire au jardin, préparer un couscous, ce n’est jamais aussi bon qu’au restaurant, Vietnam, Longmire, tenter de terminer mon livre mais le sommeil l’emporte

Dimanche: si je me rendors maintenant je serai en retard à la zumba, aller à la zumba, les dernières parties du rangement, une après-midi très animée et des masses de vêtements à échanger, quelques belles pêches pour mon futur voyage, bien fatiguée après tout ça, deux épisode de Vietnam

Repos

J’ai travaillé tout l’été – sauf la semaine à Hambourg – sur deux gros projets qui se sont ajoutés au travail quotidien. J’ai soutenu mon père lors de deux opérations de son mélanome / carcinome et lors de ses nombreuses sautes d’humeur allant parfois jusqu’à la dépression profonde. Je l’ai écouté quand il m’a dit qu’il voulait mourrir une fois ses 80 ans atteints (dans quelques mois). J’ai pris sur moi tout en tentant de ne pas trop me laisser toucher. J’ai tenté de faire au mieux. J’ai commencé à prendre des initiatives pour le futur. J’ai passé de bons moments mais le soleil m’a manqué. Les longues après-midi à bouquiner sous un arbre m’ont manquées.

J’ai eu pas mal d’insomnies. J’ai accumulé de la fatigue même en dormant bien. J’ai commencé à me sentir oppressée et à avoir une toux sèche. J’ai quand même terminé les choses les plus urgentes au travail. J’ai finalement pris la décision d’aller chez le médecin, non sans une certaine culpabilité.

Il m’a auscultée de partout et écoutée. Il m’a demandée si j’avais des idées noires. Je n’en ai pas vraiment – parfois pendant un court moment mais jamais très longtemps. Il m’a confié qu’il trouvait déjà difficile de s’occuper d’une personne âgée entouré de cinq frères et soeurs. Il m’a prescrit une semaine et demie de congé de maladie pour me reposer. Je pense que j’en ai vraiment besoin. Je vais en profiter pour dormir et lire, pour faire des choses qui ne demandent pas beaucoup d’énergie, pour faire des choses qui restaurent mon énergie, pour mettre de côté mes soucis, pour préparer mon voyage en Inde, pour retrouver la forme.

Short diary of the week (197)

Lundi: cette procrastination pour retarder le plus possible l’écriture de cet article pour lequel je ne sais pas quoi écrire, écouter du tango, discuter avec mon voisin de bureau sur cette procrastination et trouver un angle d’attaque pour mon article, écrire une première version et la laisser reposer, manger les restes du plat birman, attendre la pluie, Twin Peaks (ou était-ce Doctor Who ? – je me moque mais les 13 premières minutes du 3e épisode m’y ont fait penser), Doctor Who, écouter la pluie qui tombe et m’endormir

Mardi: une nuit agitée, un rendez-vous chez le médecin pour le renouvellement d’une prescription, tenter de me concentrer sur mon travail, des réminiscences du passé, commencer deux nouvelles séries: American Gods et The Good Fight

Mercredi: oh mes ces sandales multicolores s’assortissent parfaitement avec mes vêtements du jour, apprendre à comprendre les statistiques sur google analytics – au moins un strict minimum, je suis passée au gamelan de Java mais ça n’avance pas plus vite que celui de Bali, un gros coup de pompe en rentrant, repartir, me libérer de plein de choses et repartir plus légère de chez Coyote, rentrer affamée, The Americans – fin de la saison 5

Jeudi: tenter de me vider la tête sur le chemin du travail, la température idéale pour manger dehors, toujours des disques de Java, arroser le jardin qui en a bien besoin, un plat plutôt improvisé de nouilles soba froides, commencer un documentaire sur Nicolas Bouvier mais changer vers Tokyo, cataclysmes et renaissances sur Arte+7 de peur que ce ne soit plus disponible (ça l’est encore quelques jours)

Vendredi: vivement la fin de la journée pour me reposer – pas que j’aie vraiment mal dormi mais j’ai accumulé de la fatigue, le prétexte du papier collant, un retour avec un sac bien lourd, tondre la pelouse et admirer ce gazon tout vert, des tomates crevettes, un documentaire: Nicolas Bouvier. 22 Hospital Street – intéressant mais trop d’horribles bestioles

Samedi: il pleut ou il ne pleut pas ? TBBT s02E11, des courses, des hésitations: couture ou jardinage, le jardinage l’emporte, de la lecture au jardin sauf qu’il ne fait plus vraiment beau, des photos, terminer juste avant l’averse, nouvelle soirée documentaires: Fabienne Verdier. Peindre l’instant puis Le hibou et la baleine, une longue interview de Nicolas Bouvier

Dimanche: le retour du soleil, arriver à caser trois quart d’heure de couture avant la zumba, remplir ma voiture de plantes – je trouve toujours de la place dans le jardin, discuter tissus et bijoux (et acheter deux colliers), un délicieux repas entre amis et une excellente soirée, avoir l’impression que tout le monde se traîne sur l’autoroute, vider la voiture dans le noir

Short diary of the week (121)

En cette magnifique journée de lundi, j’ai été chercher ma tant convoitée carte de riverain pour la voiture (admirez les tonnes d’ironie de ma phrase !). Au boulot, c’est la routine et c’est un peu ennuyeux; je voudrais recommencer à travailler au grand projet mais je dois d’abord éliminer les tâches urgentes. Deux épisodes de The Good Wife un peu moins bons mais il est impossible de garder le même niveau tout le long d’une saison. A partir de demain, je recommence ce short diary avec des bribes d’information sans trop de ponctuation.

Mardi: mon sommeil est à nouveau fort troublé – sans raison apparente, et donc ma carte de crédit est bloquée jusqu’au 10 ? – ça ne va pas être possible, distraction quand tu nous tiens, parler des ego surdimensionnés, une idée lumineuse pour égayer l’hiver ? (j’en reparlerai peut-être – j’en ai reparlé), The Good Wife, Masterchef The Professionals

Mercredi: réveillé en sursaut par des maux de ventre, me rendormir, heureusement c’est passé, un meilleur niveau de concentration même si les distractions ne sont pas loin, à croire que c’est un petit jeu pour certains de toujours tout remettre en question – le tout plein de mauvaise foi évidemment, maux de ventre à nouveau, The Good Wife, Masterchef The Professionals avec quelques super incapables (un chef qui ne sait pas préparer une mayonnaise ?)

Jeudi: un peu nerveuse, juste un kyste bénin (le même que l’année passée) dans le sein gauche et un follicule bénin sur l’ovaire gauche, une concentration à nouveau partie très loin, mais faites-la taire ! – sa chanson puis son blabla dans son gsm, The Good Wife – fin de la saison 5, Masterchef The Professionals

Vendredi: une journée saucissonnée, Auderghem-Schuman-Ottignies-Louvain-la-Neuve-Ottignies-Schuman-Auderghem ou trois heures de trajet avec temps d’attente compris parce que soit je suis arrivée trop tôt soit mon train était en retard soit je l’avais juste raté et le suivant était une demi-heure plus tard, au milieu de tout ça la présentation s’est bien passée (une impro de 10 minutes) et le concert-rencontre était intéressant, le sentiment d’avoir perdu beaucoup de temps quand même, zut il ne reste vraiment plus beaucoup de scampis pour mon repas – et l’avocat est toujours dur comme de la pierre, The Affair, The Good Wife – saison 6

Samedi: attendre sur le parking du Delhaize qu’une place se libère, être heureuse de l’enthousiasme face à mon Winter Cookbook Challenge, couture, tri de photos, préparation d’une première recette, un cocktail qui marie bien le jus de cranberry – à refaire dans le verre approprié, The Affair, Doctor Who – oh Clara ! oh Doctor !

Dimanche: une séance de zumba où je n’ai pas trop d’énergie – j’ai faim !, les photos de Nikko sont longues à trier, couture – il reste l’ourlet, le Mont Fuji c’est plus rapide, The Affair, The Good Wife