Why are the weekends so short ?

Parfois, les journées sont trop courtes et les envies démesurées. Je m’étais fait une liste de choses à faire ce weekend mais nous voici lundi et je me sens frustrée… j’aimerais pouvoir écrire ici une fois par jour, ou tous les deux jours surtout quand, comme pour le moment, j’ai plein d’histoires à raconter. Je vais essayer de me rattraper (mercredi, c’est congé, j’en profiterai !). En attendant, un petit résumé du weekend dans lequel j’ai réussi à caser des activités plus ou moins intéressantes.

Samedi d’abord: shopping ! Je devais aller chercher les vêtements retouchés chez Mademoiselle Jean et je comptais bien faire des photos de celles-ci (c’est repoussé à plus tard). J’ai néanmoins entraîné Armalite dans un lieu de perdition que j’apprécie beaucoup. J’y ai d’ailleurs vu de très jolies boucles d’oreilles, des pendentifs en pierre noire, en forme de goutte allongée ! Et puis direction rue Neuve pour des achats divers (t-shirts basiques, lingerie, une jolie jupe très Mad Men chez H&M, avec cardigan assorti…). Plus quelques livres chez Brüsel (dont une bd pour le travail – tout peut arriver) et à la Fnac (suite au cours de cuisine moléculaire de jeudi – un billet suivra sans doute).

Dimanche: ménage, vidage de valise, lessives, rangement, tri de photos (avec une galerie sur les artistes présents au Womex (World Music Expo, à Copenhague cette année) créée sur Flickr – merci à diane pour l’aide et les retouches), quelques lapins crétins et voilà que l’après-midi était terminée. Le soir, nous avions prévu d’aller chez Mademoiselle Reçoit dans l’idée de voir si l’endroit était compatible avec un spectacle de burlesque, ou du moins quelques numéros. La présentation de la soirée avait l’air alléchante, je m’attendais à une ambiance assez feutrée, très salon, avec des canapés et des cocktails, des pin-ups et dandys. L’interview sur The Devil must have a Delvaux bag allait dans ce sens. J’ai été bien déçue: l’atmosphère ressemblait plus à une boîte, aux couleurs froides, avec musique allant trop fort et cocktails trop sucrés, s’adressant à un public bien plus jeune que moi et plutôt branché, mais sans style particulier. J’ai vraiment regretté de m’être habillée avec une jolie robe, du rouge à lèvre rouge cerise et mes chaussures Shelly’s à fleurs. Bref, franchement pas le lieu idéal pour se relaxer en fin de weekend… Je vous renvoie à la chronique d’Armalite pour une vision bien proche de la mienne ! Comme elle le dit si bien, il manque un endroit où passer des soirées agréables en discutant autour d’un verre. A priori, je ne vois que les bars d’hôtel mais ils sont souvent sans âme, avec juste des gens de passage. Et donc, pour 22h, j’étais de nouveau à la maison où j’ai profité de ma fin de soirée en lisant une bd devant le feu ouvert en sirotant un Hemingway daïquiri !

Rainy saturday

Météo bien triste ce samedi mais très productif malgré la bruine et les gros nuages. Les courses de la semaine ayant été expédiées vendredi soir dans un Delhaize bien désert, tout l’après-midi était libre pour aller dans le centre ville. Tout d’abord Base pour un changement d’adresse qui n’avait pas été enregistré par téléphone, puis Sacha bondé comme d’habitude, puis Arkel qui n’avait pas encore reçu la commande de diane. Passage par Brüsel qui n’avait pas le livre que nous cherchions puis par les Belles Chaussures où deux paires me tentaient mais j’ai préféré attendre un peu, venant d’acheter deux paires sur le net.

table Astor de Horm

Un des buts de la journée était de voir ce qui se fait en tables de salle à manger design (Ikea, c’est bien, mais de temps en temps, j’ai envie d’avoir des objets de plus belle qualité et plus originaux). Direction donc Espace Bizarre, rue des Chartreux, où le vendeur nous a montré ses catalogues et notamment une très belle table extensible (c’est ce que nous cherchons) de la marque italienne Horm. Le système d’extension est assez ingénieux: quand elle est fermée, elle ressemble à une table normale mais quand elle est ouverte, de petites lattes en métal apparaissent entre les lattes de bois (comme sur la photo). Un peu plus loin, rue Antoine Dansaert, Les rendez-vous de Max avait en vitrine une autre très belle table (modèle Prince de chez Calligaris) qui nous a tout de suite beaucoup plu, surtout à cause de ses pieds.  Une dernière escale à Dépôt Design, où les tables nous semblaient moins intéressantes mais où nous avons vu de très jolies chaises, assez simples, recouvertes de cuir noir et pour un prix tout à fait abordable. Nous y avons également vu de jolies lampes pour notre salon, de la marque Lirio, Planet ou Pallo nous tentent bien. Et pour ne pas quitter les mains vides, j’ai acheté un moule à glaçons Gin & Titonic de chez Fred & Friends et un dérouleur de papier toilettes avec repose-magazines par dessus. Toujours utile pour de grands lecteurs comme nous qui étalons nos livres dans toutes les pièces !

table Prince de Calligaris

Entre les magasins de meubles, quelques escales: tout d’abord l’opticien Capelle qui va essayer de me commander les lunettes Magriet d’Oliver Peoples (dont j’ai parlé dans un billet précédent), sans obligation d’achat, et qui m’a de toutes façons réservé une autre monture au cas où elles seraient indisponibles. Bref la recherche des lunettes est en bonne voie. L’autre but de la journée était d’aller voir les vêtements chez Mademoiselle Jean et depuis, mon compte en banque fait grise mine… J’y ai trouvé une jupe noire moulante en gros tissu de lainage, remontant assez haut sur la taille et à la doublure en tissu à petits pois. Une petite retouche et elle m’ira parfaitement. Sans trop y croire, j’avais pris en rayon une très jolie robe en tissu gris à fines lignes blanches et roses, très pin-up de style, au décolleté orné d’un ruban rose et aux manches bouffantes. La aussi, mademoiselle Jean m’a proposé de faire quelques retouches et j’aurai ainsi une robe quasi sur mesure. Résultat final: dans deux semaines.

C’est en allant derrière le paravent rose pour essayer ces vêtements que mon regard est tombé sur un livre, et justement c’est celui que nous cherchions chez Brüsel. Em avait éveillé ma curiosité en parlant de la conférence à laquelle elle a assisté à Ixelles, me disant que l’auteur était un graphiste bruxellois qui avait écrit un livre sur le catch mexicain. Bref, il s’agissait de Los Tigres del ring. La lucha libre par Jimmy Pantera, qui est un ami de Melle Jean.

Ayant payé tout ça, nous avons également parlé de la possibilité (de la difficulté ?) d’organiser un spectacle de burlesque à Bruxelles qui jusqu’à présent est plutôt morne plaine à ce niveau, surtout quand on sait que Londres, Paris, Amsterdam ou Berlin ont des festivals qui y sont consacrés. Nous avons 3 pistes mais toutes les propositions ou idées sont les bienvenues (salle, hébergement, etc.) !