Robert Olen Butler, L’appel du fleuve: Robert, professeur d’université et vétéran de la guerre du Vietnam, vit en Floride avec se femme. Leur vie est bien organisée et sans remous, même si Robert n’a plus vu son frère Jimmy depuis 1967. Celui-ci était en effet opposé à la guerre et a préféré s’expatrier au Canada pour ne pas devoir entrer dans l’armée, au grand désespoir de leur père, vétéran de la Seconde Guerre mondiale. Ce père a un accident et décède quelques jours plus tard. Est-ce que cela permettra aux deux frères de se parler à nouveau et de retrouver une certaine intimité ? Est-ce que les secrets du passé vont enfin être révélés ? Et que vient faire Bob, un sans-abri, dans l’histoire ?
La quatrième de couverture de ce roman m’avait attirée, avec ses secrets du passé et les histoires de la guerre du Vietnam mais le récit se déroule sans beaucoup de vagues. Les personnages parlent de leurs sentiments mais je n’ai pas trouvé cette « intensité émotionnelle et dramatique rare » dont parle la couverture. Je me suis ennuyée, passant même des lignes au fil des pages, mais continuant jusqu’au bout parce que ça se lisait vite. Et j’attendais le dénouement pour enfin comprendre comment Bob intervenait dans l’histoire (presque spoiler: c’est du niveau d’un pétard mouillé). Une grosse déception donc, mais un 2/5 parce que le livre ne m’est pas tombé des mains et qu’il y a quelques rares moments plus intéressants.
Un livre lu dans le cadre de l’activité « Lire sous la contrainte » – un livre dont le titre contient le son « è ».