Ray Celestin, Carnaval: 1919, La Nouvelle-Orléans, un tueur en série sévit, attaquant ses victimes à la hache et laissant sur place des cartes de tarot. L’affaire est entre les mains de la police, de Michael Talbot plus précisément, un flic mal aimé parce qu’il a contribué à la mise en prison d’un collègue, Luca d’Andrea, pour corruption. Mais il n’est pas le seul à s’intéresser à ces crimes: le récit suit aussi le journaliste John Riley et Ida, jeune secrétaire de l’agence Pinkerton qui a des origines africaines mais qui paraît blanche. Celle-ci se fait aider par Lewis, un musicien noir qui se fera mieux connaître par la suite sous le nom de Louis Armstrong. Chacun suit des pistes différentes, dévoilant des liens possibles avec la mafia locale. Chacun a une histoire, des secrets qui sont racontés au fil du roman. Ce qui m’avait attiré dans ce livre, c’était l’idée découvrir la ville et la musique, un peu comme dans la série Treme (ou même True detective) mais j’ai été déçue. Ray Celestin n’a pas réussi à créer les ambiances comme je les imaginais et son histoire de tueur ne m’a pas convaincue. Difficile évidemment de succéder à d’autres auteurs de la Louisiane comme James Lee Burke ou Poppy Z. Brite, ou encore à Tiger rag de Nicholas Christopher. Si ce roman ne m’a pas touchée, c’est donc plus pour des raisons personnelles que pour le livre en lui-même.