My inner voice

« My inner voice was screaming at me to take chances, be bold, and chase my dreams, but my lack of confidence and fear of pretty much everything made it so much easier to play it safe (…). »

Cette phrase que j’ai lue ici m’a fait fondre en larmes, parce que c’est ce que je ressens. Pour le moment, je suis partagée entre la sécurité et de grands changements, des choses qui pourraient bouleverser ma vie si j’avais un peu plus de confiance en moi et moins peur du monde qui m’entoure. Je pourrais recommencer une relation dans laquelle je me sentirais sans doute pas trop mal mais j’ai l’impression que je devrais mettre mes rêves entre parenthèses, au  moins un peu. Même si ça me rassure et me fait très plaisir d’avoir des prétendants, je sens qu’il y a quelque chose qui ne se met pas en place comme il le faudrait. Je ne me sens pas excitée ni amoureuse même si j’apprécie beaucoup les personnes en question. Ce n’est sans doute pas le bon moment, et il est vrai que j’angoisse aussi par rapport à certaines choses de ma relation passée que je ne voudrais pas voir se répéter.

Je sais très bien que je ne vais quitter mon boulot là maintenant et partir pour un an ou deux ans sur les routes, je ne suis même pas sûre que je le ferai dans l’avenir (même si je garde ouverte la possibilité) mais mes réflexions sur mon futur pour les prochains mois prennent peu à peu forme. J’ai écouté avec intérêt une conférence TED conseillée par MTLM, une conférence qui montrait comment faire des choix difficiles dans la vie. Ce qu’expliquait l’oratrice rejoint ce que m’a souvent dit Coyote: la vie est un long flux et souvent, on prend les meilleures décisions de soi-même. Parfois elles demandent un certain temps de réflexion, parfois pas, mais très souvent, la solution s’impose d’elle-même. Et cette solution est souvent celle qui suit mes instincts premiers.

Dans mon cas, maintenant, je sens que je vais me concentrer sur ce voyage que je ferai en fin d’année, un voyage où je me laisserai quelques jours libres sans qu’il n’y ait nécessairement de la compagnie toute la journée. Des jours où je pourrai continuer à réfléchir sur moi-même et à penser au futur que je veux construire. Même si je n’ai pas encore la confiance en moi que je souhaiterais avoir, je sens qu’elle a grandi ces dernières années et qu’avec de petits coups de pouce, elle augmentera encore. (Ce texte de voyageuse m’a marquée, même si son histoire est assez extrême). Je sais que je serai un peu paniquée toute seule dans une grande ville (Bangkok, sans doute), à devoir prendre des décisions et me débrouiller pour visiter des endroits pas uniquement accessibles en métro. Je devrai prendre le train ou des minibus si je veux aller à Ayutthaya ou Prachuap Khiri Khan et manger seule dans des restos.

En attendant la fin de l’année, je sais que je reprendrai la zumba en septembre pour me remettre en forme, j’ai repéré des « cours » de méditation qui pourraient sans doute m’aider (disons que je vais tester pour voir s’il s’agit de quelque chose qui me convient), j’irai un w-e à Paris et au Womex à Saint-Jacques de Compostelle et puis… on verra.