Un projet sans prise de tête cousu à la fin du printemps: j’ai en effet repris le modèle réalisé à l’automne pour The Babylon Berlin dress ou une combinaison de modèles de Gretchen Hirsch dans l’Ultimate Dress Book: le surplice bodice, les cap sleeves et cette fois-ci une simple jupe froncée. J’ai acheté le tissu il y a deux ans chez Kawaii Fabric à Hong Kong et il est de la marque japonaise Quilt Gate (il n’est plus disponible). Pour le reste, je n’ai rien de spécial à dire, donc voici les photos (prises en juillet).
Gretchen Hirsch
« The year of the tiger » dress
Le printemps était déjà bien entamé quand j’ai commencé mon projet suivant mais je voulais encore coudre une robe en tissu foncé avant de passer aux tissus plus clairs – et au changement de fil dans la surjeteuse (ce n’est jamais très compliqué mais demande une certaine patience). J’ai sélectionné ce tissu acheté au Japon en 2018, à Tokyo chez Tomato (le paradis du tissu !). Je voulais créer une impression tiki mais sans vraiment me casser la tête.
Le patron est celui de la Night & Day Dress de Gretchen Hirsch, avec l’encolure de la Sheath Dress, et avec une tentative de jupe droite. C’est là que les choses se sont compliquées: je suis partie d’un patron de la même Gertie mais les proportions ne me conviennent pas du tout: taille trop fine et hanches trop larges. J’ai dû reprendre la jupe au niveau des hanches mais j’étais limitée dans mes mouvements vu que je l’avais déjà cousue au corsage (j’aurais dû essayer plus tôt). Pour camoufler un peu l’excès de tissu, j’ai alors cousu une ceinture.
J’adorais le haut après l’avoir cousu mais les soucis avec la jupe me font un peu moins aimer cette robe, et en voyant les photos, je trouve qu’elle accentue mon ventre. Je la porterai cependant avec plaisir parce que je trouve qu’elle a un certain style.
(Les photos datent de la mi-juillet.)
The « Regula » Dress
J’adore les robe que porte Regula Ysewijn, cuisinière et autrice de livres de pâtisserie. J’ai tout particulièrement flashé sur une robe avec des cygnes qu’elle a porté pour l’émission Bake Off Vlaanderen. Je savais que j’avais déjà vu ce tissu en vente et je me doutais qu’il s’agissait une création de Michael Miller. Et puis en cherchant sur les sites de tissu, j’ai découvert cet autre tissu avec des cygnes, avec un « border print » (Swan Lake) et je me suis dit que c’était celui-là que je voulais. Sauf qu’il était épuisé dans beaucoup de magasins en ligne. J’ai fouillé le net et je l’ai finalement trouvé. Il me semblait que c’était sur un webshop hollandais mais je ne me souviens plus vraiment, où était-ce chez Kawaii Fabric à Hong Kong (où il est toujours disponible) ? Une fois acheté, je l’ai rangé dans le tiroir à tissu et je l’y ai laissé un certain temps.
En janvier, je me suis finalement décidée à le coudre, hésitant un moment sur le modèle puis choisissant la robe B6380, un patron de Gretchen Hirsch pour Butterick déjà cousu plusieurs fois. J’ai mis beaucoup de temps pour placer les différentes pièces du patron sur le tissu, cherchant la meilleure place possible tout en sachant que mon métrage (3m) était limité. J’y suis finalement arrivée mais c’était un sacré puzzle. Une fois cette étape passée, la couture s’est déroulée sans encombres. Mais au moment de l’essayage, grosse panique: le haut était fort serré ! Je n’avais pas pris en compte le fait que je cousais le tissu dans l’autre sens: il y a en effet une certaine élasticité mais uniquement si on découpe le tissu dans le sens vertical, pas horizontal comme avec un border print. J’ai décousu la tirette, réduisant la valeur couture, et ça a suffi, heureusement.
(photos prises fin mars)
The « Are green gorillas real ? » dress
Cela fait longtemps que je n’ai plus écrit de billets couture; j’ai en effet attendu une météo plus clémente pour faire des photos au jardin, ce que j’ai fait fin mars, et depuis… j’ai juste traîné. Je publierai donc trois billets couture dans les prochaines semaines, relatant mes créations depuis fin 2019.
En rentrant du Japon, en décembre, j’ai choisi de coudre un modèle déjà connu, le haut de la Night & Day Dress et une jupe à plis de l’Ultimate Dress Book, tous deux des modèles de Gretchen Hirsch. J’ai sélectionné un tissu acheté lors de mon premier voyage au Japon, chez Tomato à Tokyo. Pour le reste, j’ai modifié une fois de plus l’encolure, pour amener un peu de variations dans ma garde-robe. Je pourrais coudre ce type de modèle quasi les yeux fermés, je n’ai donc rien de spécial à ajouter.
The Babylon Berlin dress
A la fin de l’été, j’ai eu envie de me lancer dans un nouveau modèle de robe. Cela prend toujours plus de temps parce qu’il faut faire une ou plusieurs toiles mais ça permet d’élargir le répertoire. Mon choix s’est porté sur une combinaison de modèles de Gretchen Hirsch dans l’Ultimate Dress Book: le surplice bodice, la A-line skirt et les cap sleeves. Pour ma première toile, j’avais utilisé un mélange de tailles 10 (pour le haut) et 16 (pour la taille) et j’ai été heureusement surprise du résultat. Il y avait des choses à modifier mais c’était moins dramatique que prévu. J’ai donc élargi la bande de la taille pour mieux recouvrir mon ventre et parce que j’ai un buste un plus long à ce niveau-là, j’ai fait un ajustement dans le dos pour ma cambrure et j’ai fortement élargi les manches et l’emmanchure (un problème récurrent chez Gertie). A la seconde toile, tout tombait bien mieux.
Au départ, je voulais utiliser un tissu hawaïen mais il est un peu transparent et nécessitait une doublure complète et je n’avais pas aussi de tissu. Puis l’automne arrivant, j’ai préféré prendre un tissu un peu moins estival et qui ne demandait une doublure qu’au niveau du buste. J’ai donc sélectionné un tissu de la collection « Chieveley » de Lewis & Irene, acheté il y a un certain temps chez Atelier Moondust. Comme j’avais fait une toile, la couture de la robe s’est déroulée sans problèmes. Je me suis juste demandée comment coudre la tirette avec la doublure mais j’ai opté pour la solution facile: prendre tissu et doublure comme une couche – ce qui est moins joli pour la partie supérieure mais qui ne se voit quasi pas.
C’est le côté art déco du tissu qui m’a inspiré son nom – c’est une référence à la très bonne série allemande qui se passe à Berlin dans les années 30 – et j’ai pris les photos par une froide mais lumineuse après-midi de novembre. Après l’avoir portée une journée, je me rends compte qu’une fois assise, mon décolleté est fort plongeant, je tenterai d’ajouter un peu de tissu à ce niveau dans la prochaine version.
The « It’s always sunny in Sunnydale » dress
Au mois d’août, je me disais qu’il était encore temps de coudre une robe d’été mais que je n’avais plus de temps à perdre. Mon premier choix de tissu s’était porté sur un fin coton aux fleurs hawaïennes mais il demandait une doublure; j’ai donc préféré choisir un tissu un peu moins transparent pour obtenir un résultat plus vite. Il s’agit d’un tissu hawaïen-japonais, acheté chez Tomato à Tokyo (j’en ai acheté cinq ou six différents de la même gamme, en couleurs différentes). (En réalité, le tissu est plus jaune que sur les photos.)
Comme modèle, j’ai voulu quelque chose de nouveau mais quand même déjà testé en partie et j’ai donc choisi la Night & Day Dress de Charm Patterns, mais sans les manches, pour le haut et la side-pleated skirt de l’Ultimate dress book de Gretchen Hirsch pour le bas. Je n’ai aucun souci de couture mais en la mettant, j’ai constaté un petit souci que je n’avais pas remarqué dans les robes à manches. En fait, sans manches, la partie du haut du buste est un peu grande et j’ai l’impression que les bretelles pourtant larges tombent un peu. Bref, un problème facilement à régler pour une prochaine version: il suffit de retirer un ou deux centimètres aux épaules.
J’ai fait les photos en août mais j’ai beaucoup traîné pour les trier et pour écrire ce billet. Au moins ça fait un peu de soleil en automne ! (et oui, il y a toujours un truc intéressant à regarder sur un des côtés !)
The Rumble in the jungle skirt with a black Rita blouse
L’année passée, j’avais acheté le dernier mètre trente du magnifique tissu Menagerie de Rifle Paper Co, chez Atelier Moondust à Woluwe. Il y avait juste assez pour coudre une jupe. Cherchant le confort, je me suis dit qu’un modèle à taille élastiquée serait très agréable et qu’il ne faudrait pas de patron: deux rectangles et une bande pour la taille. Sauf qu’évidemment, j’ai changé d’avis et décidé que ce serait plus joli avec un élastique juste à l’arrière. Je me suis lancée aveuglement dans le montage, n’ayant pas trouvé de tutoriel sur le net (j’ai mieux cherché depuis). Ce qui devait être un projet rapide a pris un temps fou. D’abord, j’ai voulu des plis à l’avant mais je n’arrivais jamais à la bonne mesure. J’ai bien recommencé dix fois. Puis j’ai cousu toute la bande de taille – dans un autre tissu parce que la jupe aurait été trop courte autrement – en laissant une ouverture pour l’élastique. J’ai dû la découdre: elle n’était pas assez large. J’ai recommencé. En insérant l’élastique, il s’est replié. Je l’ai enlevé. J’ai recommencé. Il s’est à nouveau replié et j’ai abandonné. J’ai fermé le tout tel quel.
J’ai compris en regardant ce tutoriel que ma marche à suivre était mauvaise: j’aurais dû fermer uniquement la partie arrière de bande de taille, puis insérer l’élastique, puis fermer la partie avant. Et prévoir plus de place pour l’élastique. Mais j’ai appris beaucoup de choses et la jupe est super confortable. Elle pourra évoluer avec mes changements de poids et il est donc prévu d’en coudre d’autres.
Quant à la blouse, j’ai fait une seconde tentative de blouse Rita, tenant en compte les problèmes de la précédente. Celle-ci, en simple tissu de coton noir, est donc plus grande mais je ne suis pas sûre du résultat une fois portée. Je l’ai même mise ce matin puis enlevée à nouveau, n’étant pas à l’aise. Je trouve tout particulièrement qu’elle accentue la zone de mon ventre que je veux camoufler. Bref, je ne sais pas encore si je vais en coudre de nouvelles (malgré le stock d’élastique que j’ai fait entre-temps).
The « Escape from fantasy land » dress
Quand je souhaite coudre un projet rapide, je retourne toujours vers les mêmes patrons, en y faisant parfois quelques modifications. Cette nouvelle robe est donc une combinaison du haut de la Night & Day Dress (Charm Patterns, déjà testé ici), mais avec une nouvelle encolure, celle de la Chemise Dress (Gertie sews Jiffy dresses), mais en version un peu plus profonde, et avec une jupe froncée parce qu’il ne me restait pas assez de tissu pour un autre type de jupe après un placement de motif un peu compliqué. Le tissu est « Leis luaus & alohas » d’Alexander Henry que j’avais acheté il y a un certain temps. A part ça, rien de spécial à dire: le montage s’est fait sans problèmes et le modèle me va.
The « Ravenala » dress
Comme beaucoup de couturières dans le monde, j’étais très excitée à la sortie du nouveau livre de Gretchen Hirsch, Gertie sews Jiffy dresses. En le feuilletant, j’avoue avoir été un peu déçue, n’étant pas trop attirée par les modèles. Et puis, en y réfléchissant un peu plus, je me suis dit que la « Swirl dress » était pas mal et qu’elle se cousait probablement très rapidement (c’est un peu le but du livre). En fouillant dans mon armoire à tissus, j’ai même trouvé un coupon assez grand et que je voulais bien sacrifier au cas où la robe ne m’irait pas, vu que je ne comptais pas coudre de toile. Il s’agit du tissu « Madagascar » de SAFECO, acheté aux Tissus du Chien Vert (note: cette marque crée de très jolis motifs mais le tissu n’est pas tissé très finement et est un peu rigide – lors de ma dernière visite, j’ai décidé de ne plus me laisser tenter). « Ravenala » est le nom scientifique du très joli palmier qui est représenté sur le tissu, un palmier de Madagascar qui ne poussera jamais sous nos latitudes…
J’ai gradé la partie supérieure du patron entre les tailles 8 et 12, comme à mon habitude, et le bas est en taille 12. La couture de la robe est très simple, avec juste quelques détails auxquels il faut faire attention et la ceinture qui est un peu longue à retourner.
En la mettant, je me suis rendu compte qu’elle tombait des mes épaules, ce qui est assez gênant (et ça se voit sur les photos). Je vais tenter de résoudre ça en cousant de petites attaches pour le soutien-gorge, et pour la suivante, je vais ôter un centimètre à cet endroit. Parce que oui, il y en aura d’autres !
The « Waiting for spring » blouse
Cet hiver, j’ai eu envie de coudre plus de chemisiers et malgré le nombre important de Burda et Knipmode que je possède, je ne trouvais rien qui corresponde à ce que j’avais en tête: soit un chemisier avec col claudine, soit un chemisier western. Et je craignais également les explications nébuleuses du premier magazine et celles en néerlandais du second. J’ai finalement sélectionné le patron Butterick créé par Gretchen Hirsch, B6563; quant à la chemise western, c’est une autre histoire que je raconterai plus tard. J’ai décidé de coudre un mélange du modèle B (les manches) et C (le col).
Je n’ai pas cousu de toile préalable mais j’ai parcouru le web pour connaître les remarques des autres couturières. J’ai alors rajouté des pinces dans le dos et élargi les manches (j’ai tracé la taille 18) suite à leurs conseils. A part ça, c’est une taille 14 sans autre modifications. Le tissu vient de chez Tissus Reine à Paris et est en coton fin mais pas transparent, très souple et agréable à porter. Les boutons en forme de fleurs viennent de chez Veritas.
Je ne suis pas sûre d’avoir compris comment le col se cousait mais j’ai trouvé une solution qui a l’air correcte. Pour le reste, je n’ai pas rencontré d’obstacles majeurs et je compte bien en coudre d’autres dans le futur.